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DELESTAGE : LE CHEF DE L’ETAT ANNONCE DES SOLUTIONS
samedi 13 mars 2010
Le président Laurent Gbagbo est intervenu, le samedi 13 mars 2010, dans un discours à la Nation sur la crise de l’énergie électrique que traverse la Côte d’Ivoire. Il a expliqué les raisons du délestage et annoncé les solutions idoines. Ci-dessous son intervention intégrale.
Ivoiriennes,
Ivoiriens,
Mes chers compatriotes,
Chers amis de la Côte d’Ivoire.
Depuis près de deux mois, la Côte d’Ivoire connaît une pénurie d’électricité inhabituelle. L’approvisionnement des ménages et des industries en énergie électrique est rationné. Le délestage se prolonge et ses conséquences pèsent de plus en plus sur la vie des populations et les activités industrielles.
La cause essentielle de cette situation, c’est un accident survenu le 22 décembre 2009 sur les installations de la centrale d’Azito. Cet accident a provoqué l’arrêt d’une turbine, entraînant une chute brutale de la production d’électricité.
L’électricité produite en Côte d’Ivoire provient de 4 barrages hydroélectriques et de deux centrales thermiques, AZITO et CIPREL.
Au moment de l’accident, nous produisions 830 mégawatts, pour une demande moyenne de 875 mégawatts par jour. Soit un déficit de 30 mégawatts hors pointe. Ce déficit était dû à la baisse saisonnière du niveau de l’eau dans les barrages. La panne survenue à AZITO a réduit la production de 150 mégawatts, portant le déficit à 180 mégawatts, hors pointe.
C’est cet accident sur la centrale d’AZITO qui est la cause du délestage que nous subissons actuellement.
Depuis le début de cette pénurie d’électricité, aucun effort n’est épargné pour faire face à l’urgence. Nous mettons tout en œuvre pour rétablir l’équilibre le plus tôt possible. Nous devons retrouver très vite un niveau satisfaisant de fourniture d’électricité, tout en recherchant les solutions durables.
Trois actions sont menées de front : la réparation de la panne, le recours à l’importation de l’électricité, et l’acquisition d’équipements d’appoint.
Les techniciens sont à pied d’œuvre pour réparer la turbine avariée chez AZITO. Les opérateurs m’ont assuré que les équipements seront à nouveau fonctionnels avant la fin de ce mois de mars. Je leur demande de tout faire pour que, dans un délai d’une semaine, AZITO retrouve son rythme normal de production.
Pendant ce temps, nous faisons jouer les mécanismes de la coopération sous-régionale en matière d’énergie. Dans ce cadre, j’ai autorisé l’importation de l’électricité du Ghana. Depuis début février, ce pays nous fournit 25 mégawatts par jour. Nous travaillons à ce que cet apport augmente.
La troisième action engagée, c’est la location de deux centrales thermiques d’appoint, d’une capacité de production totale de 105 mégawatts. La mise en service de ces deux centrales est prévue, pour l’une, fin mars et pour l’autre, début mai.
A la même période, la centrale CIPREL qui a une capacité de production de 110 mégawatts, va s’arrêter pour cause d’entretien.
Nous avons encore une semaine à subir les délestages, le temps que la turbine d’AZITO soit réparée.
J’ai demandé au Premier ministre de veiller à ce que la gestion de ce délestage préserve les secteurs aussi sensibles que sont les centres de santé, les stations de pompage d’eau, les installations stratégiques du pays, les industries dont dépend la vie économique du pays.
Il est impératif, par ailleurs, de communiquer le programme des délestages aux populations et aux opérateurs économiques pour leur permettre de planifier leurs activités. Les villes, les quartiers, les régions et les villages doivent être informés du programme de délestage.
Mes chers compatriotes,
Nous faisons face aux conséquences d’un accident. D’après les spécialistes, le type d’accident survenu à AZITO en décembre dernier est rare. Ni l’Etat ni les opérateurs eux-mêmes ne pouvaient le prévoir. Mon rôle, en tout état de cause, devant les conséquences de cet accident, c’est de trouver les solutions pour régler le problème. C’est ce que je fais.
Aucun pays n’est à l’abri d’une situation comme celle que nous connaissons aujourd’hui. On se souvient des séries de pannes d’électricité qui ont ébranlé les pays d’Amérique et d’Europe en 2003.
Ici même en Côte d’Ivoire, nous avons connu une situation analogue en 1984. Les délestages ont duré au moins trois (03) mois. Vingt six ans plus tard, la consommation d’énergie a fortement augmenté. La demande est passée de 1 794 Giga watts heures (GWH) en 1984 à 5 315 Giga watts heures (GWH) en 2010. Le nombre des abonnés à la CIE est passé de moins de 350 000 à plus d’un million aujourd’hui.
Cette évolution a des conséquences sur l’exploitation des équipements. Depuis cette époque déjà, on devrait avoir construit de nouveaux barrages hydroélectriques. Mais, comme aujourd’hui, la conjoncture économique n’avait pas permis au gouvernement d’alors de faire les investissements nécessaires.
La politique des barrages hydroélectriques produisant de l’électricité à bon marché, a été abandonnée au profit de centrales thermiques. Ces infrastructures nous ont certes permis de combler le déficit de production mais elles ont contribué à creuser le déficit financier structurel du secteur.
Il est avéré que l’électricité produite par les centrales thermiques est plus chère que celle produite par les centrales hydroélectriques.
L’Etat a choisi de ne pas répercuter les surcoûts d’exploitation sur le consommateur. Naturellement, ce choix n’a pas permis au secteur de disposer de ressources suffisantes pour réaliser les investissements nécessaires.
La situation actuelle est donc aussi une alerte. Les mesures que nous avons prises permettront de revenir très vite à la normale. Mais il nous faudra rattraper le retard d’investissement. Nous devons continuer à investir dans l’acquisition de nouvelles centrales thermiques et la construction de nouveaux barrages hydroélectriques.
Les études du projet de barrage de Soubré sont achevées. Elles sont disponibles. Les négociations pour le financement sont en cours. Ce barrage aura une capacité de 270 mégawatts. Sa construction nous permettra d’apporter une réponse durable à l’équilibre du secteur.
J’appelle les Ivoiriens au calme. La situation est inhabituelle, certes, mais elle n’est pas sans issue.
Cette pénurie d’électricité est un défi pour les entreprises. Je salue la capacité d’adaptation des dirigeants de nos entreprises qui n’ont pas baissé les bras. Nous allons sortir de cette autre crise.
Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire.
Ivoiriens,
Mes chers compatriotes,
Chers amis de la Côte d’Ivoire.
Depuis près de deux mois, la Côte d’Ivoire connaît une pénurie d’électricité inhabituelle. L’approvisionnement des ménages et des industries en énergie électrique est rationné. Le délestage se prolonge et ses conséquences pèsent de plus en plus sur la vie des populations et les activités industrielles.
La cause essentielle de cette situation, c’est un accident survenu le 22 décembre 2009 sur les installations de la centrale d’Azito. Cet accident a provoqué l’arrêt d’une turbine, entraînant une chute brutale de la production d’électricité.
L’électricité produite en Côte d’Ivoire provient de 4 barrages hydroélectriques et de deux centrales thermiques, AZITO et CIPREL.
Au moment de l’accident, nous produisions 830 mégawatts, pour une demande moyenne de 875 mégawatts par jour. Soit un déficit de 30 mégawatts hors pointe. Ce déficit était dû à la baisse saisonnière du niveau de l’eau dans les barrages. La panne survenue à AZITO a réduit la production de 150 mégawatts, portant le déficit à 180 mégawatts, hors pointe.
C’est cet accident sur la centrale d’AZITO qui est la cause du délestage que nous subissons actuellement.
Depuis le début de cette pénurie d’électricité, aucun effort n’est épargné pour faire face à l’urgence. Nous mettons tout en œuvre pour rétablir l’équilibre le plus tôt possible. Nous devons retrouver très vite un niveau satisfaisant de fourniture d’électricité, tout en recherchant les solutions durables.
Trois actions sont menées de front : la réparation de la panne, le recours à l’importation de l’électricité, et l’acquisition d’équipements d’appoint.
Les techniciens sont à pied d’œuvre pour réparer la turbine avariée chez AZITO. Les opérateurs m’ont assuré que les équipements seront à nouveau fonctionnels avant la fin de ce mois de mars. Je leur demande de tout faire pour que, dans un délai d’une semaine, AZITO retrouve son rythme normal de production.
Pendant ce temps, nous faisons jouer les mécanismes de la coopération sous-régionale en matière d’énergie. Dans ce cadre, j’ai autorisé l’importation de l’électricité du Ghana. Depuis début février, ce pays nous fournit 25 mégawatts par jour. Nous travaillons à ce que cet apport augmente.
La troisième action engagée, c’est la location de deux centrales thermiques d’appoint, d’une capacité de production totale de 105 mégawatts. La mise en service de ces deux centrales est prévue, pour l’une, fin mars et pour l’autre, début mai.
A la même période, la centrale CIPREL qui a une capacité de production de 110 mégawatts, va s’arrêter pour cause d’entretien.
Nous avons encore une semaine à subir les délestages, le temps que la turbine d’AZITO soit réparée.
J’ai demandé au Premier ministre de veiller à ce que la gestion de ce délestage préserve les secteurs aussi sensibles que sont les centres de santé, les stations de pompage d’eau, les installations stratégiques du pays, les industries dont dépend la vie économique du pays.
Il est impératif, par ailleurs, de communiquer le programme des délestages aux populations et aux opérateurs économiques pour leur permettre de planifier leurs activités. Les villes, les quartiers, les régions et les villages doivent être informés du programme de délestage.
Mes chers compatriotes,
Nous faisons face aux conséquences d’un accident. D’après les spécialistes, le type d’accident survenu à AZITO en décembre dernier est rare. Ni l’Etat ni les opérateurs eux-mêmes ne pouvaient le prévoir. Mon rôle, en tout état de cause, devant les conséquences de cet accident, c’est de trouver les solutions pour régler le problème. C’est ce que je fais.
Aucun pays n’est à l’abri d’une situation comme celle que nous connaissons aujourd’hui. On se souvient des séries de pannes d’électricité qui ont ébranlé les pays d’Amérique et d’Europe en 2003.
Ici même en Côte d’Ivoire, nous avons connu une situation analogue en 1984. Les délestages ont duré au moins trois (03) mois. Vingt six ans plus tard, la consommation d’énergie a fortement augmenté. La demande est passée de 1 794 Giga watts heures (GWH) en 1984 à 5 315 Giga watts heures (GWH) en 2010. Le nombre des abonnés à la CIE est passé de moins de 350 000 à plus d’un million aujourd’hui.
Cette évolution a des conséquences sur l’exploitation des équipements. Depuis cette époque déjà, on devrait avoir construit de nouveaux barrages hydroélectriques. Mais, comme aujourd’hui, la conjoncture économique n’avait pas permis au gouvernement d’alors de faire les investissements nécessaires.
La politique des barrages hydroélectriques produisant de l’électricité à bon marché, a été abandonnée au profit de centrales thermiques. Ces infrastructures nous ont certes permis de combler le déficit de production mais elles ont contribué à creuser le déficit financier structurel du secteur.
Il est avéré que l’électricité produite par les centrales thermiques est plus chère que celle produite par les centrales hydroélectriques.
L’Etat a choisi de ne pas répercuter les surcoûts d’exploitation sur le consommateur. Naturellement, ce choix n’a pas permis au secteur de disposer de ressources suffisantes pour réaliser les investissements nécessaires.
La situation actuelle est donc aussi une alerte. Les mesures que nous avons prises permettront de revenir très vite à la normale. Mais il nous faudra rattraper le retard d’investissement. Nous devons continuer à investir dans l’acquisition de nouvelles centrales thermiques et la construction de nouveaux barrages hydroélectriques.
Les études du projet de barrage de Soubré sont achevées. Elles sont disponibles. Les négociations pour le financement sont en cours. Ce barrage aura une capacité de 270 mégawatts. Sa construction nous permettra d’apporter une réponse durable à l’équilibre du secteur.
J’appelle les Ivoiriens au calme. La situation est inhabituelle, certes, mais elle n’est pas sans issue.
Cette pénurie d’électricité est un défi pour les entreprises. Je salue la capacité d’adaptation des dirigeants de nos entreprises qui n’ont pas baissé les bras. Nous allons sortir de cette autre crise.
Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire.
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Du Lundi 08 septembre 2025 au Jeudi 11 septembre 2025
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Mercredi 10 septembre 2025
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Du Jeudi 11 septembre 2025 au Vendredi 12 septembre 2025
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Jeudi 11 septembre 2025
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