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FORUM DES MARCHES EMERGENTS : LES EXPERTS PROPOSENT LA REVALORISATION DE L’EDUCATION

mercredi 29 mars 2017


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« Développer le capital humain: améliorer la qualité de l’éducation », c’est le thème traité par le 3e panel du Forum des Marchés Émergents sur l’Afrique le 27 mars, avec pour modérateur, Sidi Tiémoko Touré, Ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’Emploi des Jeunes et du Service Civique.


Plusieurs personnalités reconnues pour leurs compétences et leurs actions en faveur du développement ont apporté leur contribution. Ces sont Mme Ritva REINIKA, Ancienne Directrice du Développement Humain à la Banque Mondiale Région Afrique, M. Masahiro HARA, Consultant Senior à l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA), M. Jean-Louis SARBIB, Directeur Général de la Passerelle de Développement, ancien Vice-Président à la Banque Mondiale et M. Tertius ZONGO, Aancien Premier Ministre du Burkina Faso. C’est Mme Ritva REINIKA, qui a planté le décor avec un rapport sur le système éducatif dans plusieurs pays. Selon le rapport le niveau des enseignants est de plus en plus faible. Ceux-ci sont choisis de façon aléatoire et non sur la base de leurs compétences, ce qui affecte considérablement le niveau des élèves dans les établissements scolaires, voire universitaires de nos Etats. Aussi, est-il constaté que le taux d’absentéisme élevé des enseignants impacte gravement l’éducation. Partant de ce constat, plusieurs solutions ont été proposées par les panelistes à l’issue de plus d’une heure d’échanges. Pour M. Masahiro HARA, force est d’améliorer les compétences de bases des élèves en écriture, lecture et mathématiques. M. Tertius ZONGO quant à lui, appelle à une prise de conscience générale à travers une réforme systémique : « l’éducation pour tous, tous pour l’éducation », afin de faire face à cette « crise de l’apprentissage ». Pour M. Jean-Louis Sarbib, c’est un défi que de mettre l’éducation au centre des politiques de développement. Ainsi, bien former les enseignants et assurer le suivi-évaluation des dispositifs mis en place assureraient le développement escompté. Le rôle des parents d’élèves, des autorités locales et de l’Etat est primordial dans le suivi des enseignants et dans la qualité des enseignements dispensés aux élèves. Le Ministre Sidi Touré, citant l’UNESCO, a indiqué qu’aucun pays au monde n’a jamais atteint le développement sans « un système éducatif efficace, sans un enseignement solide et universel, sans un enseignement supérieur et une recherche scientifique efficients». Pour lui, « les systèmes éducatifs doivent former et soutenir de bons enseignants d’une manière beaucoup plus complète et efficace qu’aujourd’hui afin de garantir un emploi décent à la jeunesse ». Service Communication du Ministère

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