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A LA VEILLE DE L’ELECTION PRESIDENTIELLE : LE MINISTRE DE LA COMMUNICATION OUVRE LE DEBAT SUR LA LIBERTE DE LA PRESSE

lundi 05 octobre 2015


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A la veille de l’élection présidentielle qui va se tenir le 25 octobre prochain, la ministre de la Communication, Mme Affoussiata Bamba Lamine a trouvé judicieux d’organiser un débat sur la liberté de la presse en Afrique pour amener, selon elle, « la presse ivoirienne en particulier, à tirer les enseignements de la crise sociopolitique vécue par la Côte d’Ivoire en 2010 ». C’est dans le cadre d’un colloque international que s’est ouvert ce débat, le 5 octobre à Abidjan sur le thème « liberté de la presse en Afrique, mythe ou réalité ». Ce colloque de deux jours réuni plus d’une centaine de participants composés de journalistes, d’experts, de chercheurs, de partenaires au développement, etc.


Le parrain de cet évènement, le président de l’Assemblée nationale, M. Guillaume Soro s’est félicité de ce colloque dont les conclusions devraient en définitive, « aider les pouvoirs publics africains à disposer de mécanismes de gestion des conflits et tensions diverses, nés souvent des incompréhensions entre les pouvoirs exécutif, législatif, judiciaire et la presse, qui mérite de plus en plus, son appellation de quatrième pouvoir ».

Durant les travaux, les participants vont procéder à travers un partage d’expériences, à faire l’Etat des lieux de la presse en Afrique, définir ensemble, les voies et moyens de promouvoir la liberté de la presse sur le continent.

A terme, ce colloque devrait favoriser la création d’une plateforme d’échanges entre journalistes professionnels ivoiriens et leurs confrères d’Afrique, inciter à la mise en place d’une passerelle entre les médias et les pouvoirs publics, puis encourager l’instauration de réseaux interdépendants pour la défense de la cause des journalistes en difficulté sur le continent africain.

Non seulement pour assurer leur protection dans l’exercice de leur métier, mais aussi, pour mobiliser l’opinion publique et internationale sur les oppressions qu’ils pourraient subir.
La mise en place d’un code de protection du reporter africain devrait également naître de cette rencontre.

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