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PROTECTION DES RESSOURCES GENETIQUES: LA COTE D’IVOIRE PREPARE L’ADOPTION D’UNE LOI

jeudi 11 septembre 2014


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Le Village des Technologies de l’Information et de la Biotechnologie (VITIB) de Grand Bassam a abrité du 03 au 04 Septembre, un atelier de concertation pour la mise en place du cadre juridique relatif à l’accès et au partage des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques. Cet atelier a vu la participation de 52 participants issus des départements ministériels, des centres de recherche, des universités et des organisations professionnelles agricoles. Il avait pour objet de permettre, aux parties prenantes institutionnelles et techniques concernées par la question des ressources génétiques, de faire des observations et des propositions d’amendement en vue de renforcer le contenu de l’avant-projet de loi portant sur les règles d’accès aux ressources génétiques et droits des communautés locales. Ces assistes devraient doter la Côte d’Ivoire d’une loi unique qui prend à la fois en compte les exigences du Protocole de Nagoya et celles du Système Multilatéral du TIRPAA.


Représentant le ministre de l’Agriculture à l’ouverture de cet atelier, Dr Kouassi Bredoumy Soumaila Traoré, Directeur Général des Productions et de la sécurité alimentaire du MINAGRI, a souligné que ce projet de loi revêtait des enjeux majeurs pour la gestion des ressources génétiques.


Revenant sur les conséquences liées au bio piratage des ressources génétiques, le consultant a insisté sur la nécessité de mettre en place un cadre juridique visant la protection desdites ressources.


Pour lui, l’organisation du présent atelier vient en appui aux initiatives engagées par le ministère de l’environnement avec pour ambition d’accélérer le processus déjà en cours a afin de prévenir les conséquences liées au bio piratage des ressources génétiques.


Durant les deux jours, le projet de texte proposé a fait l’objet d’un examen poussé de la part des participants, afin de concilier les exigences pertinentes des accords internationaux qu’il vise à transposer et celles de l’Etat de Côte d’Ivoire.


A l’issue des échanges les amendements ont porté sur l’ajout, la suppression et la modification de certains chapitres et articles.

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