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FIEVRE EBOLA: LES POPULATIONS APPELEES A MAINTENIR LA VIGILANCE CONTRE L’EPIDEMIE

vendredi 13 juin 2014


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Sous l’égide du ministre de la Santé et de la Lutte contre le SIDA, le Directeur de l’Institut d’hygiène publique (INHP), Pr Dagnan N’Cho Simplice a tenu une conférence de presse pour présenter la situation de l’évolution de l’épidémie d’Ebola depuis sa survenue en mars 2014 en Guinée. Il note à cet effet, l’apparition de nouvelles flambées de l’épidémie de la fièvre de l’Ebola. Trois nouveaux foyers identifiés en Guinée (351 cas dont 226 décès au total au 05 juin) ; la propagation de la fièvre Ebola en Sierra Léone (89 cas, 7 décès au 6 juin), et au Libéria (14 cas, 10 décès au 10 juin).


Le conférencier se désole de cette situation qui démontre qu’il existe toujours un risque réel de propagation de l’épidémie en Côte d’Ivoire vu que les pays touchés lui sont tous frontaliers.

Même si aucun cas n’a encore été enregistré jusqu’à ce jour sur le territoire ivoirien. C’est pourquoi, le Directeur de l’INHP à appeler les populations « à ne pas faiblir » dans leur volonté à lutter contre ce fléau en maintenant de façon permanente ; « le respect des mesures préconisées par le gouvernement » pour éviter la propagation de la maladie en Côte d’Ivoire.

La vigilance doit être d’autant plus maintenue, vu que l’évolution constatée de la fièvre Ebola vient contredire les prévisions optimistes dues à la baisse considérable du nombre de cas, durant la période d’avril à la mi-mai 2014, a réitéré le Pr Dagnan N’Cho Simplice. Encore que, note –t-il, les derniers rapports reçus par le département de la santé font état d’une baisse de la vigilance de la part des populations. Il soutien à cet effet ; que seul le respect de l’ensemble des mesures prescrites par le gouvernement pour éviter la propagation de l’épidémie en Côte d’Ivoire « est gage de notre protection commune contre cette redoutable affection ».

Toutefois, le Directeur de l’INPH a démenti la rumeur selon laquelle, l’escargot constituait un facteur de propagation de l’Ebola et que sa consommation était interdite. « L’escargot n’est pas concerné par les mesures d’interdiction » a-t-il précisé.

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