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SUCCES DE LA MISE EN ŒUVRE DU PSAC : LE MINISTERE DE L’AGRICULTURE INSISTE SUR LA BONNE ARTICULATION DE LA CHAINE DE RESPONSABILITES

vendredi 06 juin 2014


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La ville de Soubré a abrité du 5 au 6 juin, le deuxième atelier régional de lancement du Projet d’Appui au secteur agricole(PSAC). Cette rencontre qui s’est tenu après l‘atelier national d’Abidjan et celui d’Aboisso, a été consacré au développement de la filière cacao. M. Minahaya Coulibaly, directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture qu’il représentait, a saisi cette séance de travail pour insister sur les conditions de succès de la mise en œuvre du PSAC en général et particulièrement, ce qui touche à la cacaoculture dans la boucle du cacao dont Soubré est depuis plusieurs années devenu l‘épicentre. Dans sa composante cacao, le PSAC vise la promotion du partenariat public-privé pour le développement durable du cacao dans le sud-ouest. En pratique, il consistera à entretenir plus de 900 kilomètres de routes, la mise en œuvre de projets d’infrastructures sociales de base, le renforcement des capacités des producteurs, la formation des producteurs, etc. Relevant que le cacao est le principal pilier de l‘économie agricole ivoirienne, le représentant du ministre Mamadou Sangafowa Coulibaly, a fait savoir aux participants à cet atelier que la réussite du PSAC au profit de plus 500 mille personnes pendant les quatre ans de sa mise en œuvre dans le sud-ouest dépendait de la bonne articulation d’une chaîne de responsabilités.


Cette chaîne de responsabilités, a-t-il expliqué, part du corps préfectoral, à l’unité de coordination du projet en passant par les élus locaux, les chefs traditionnels et les organisations interprofessionnelles et devrait œuvrer à assurer a pérennité du projet même si celui-ci est limité dans un temps précis. Aux préfets, il a demandé d’aller au-delà de leur rôle administratif pour s’impliquer davantage dans la conduite locale des projets agricoles pour lesquels ils seront amenés de plus en plus à être sollicités. Quant aux élus, il a rappelé l‘importance de leur rôle en tant représentant du peuple. Ceux-ci, a-t-il plaidé, devront être un soutien pour toutes les campagnes de sensibilisation destinées à susciter l‘adhésion des populations qui doivent en définitive, s’approprier le PSAC. C’est dans cette même perspective qu’il a situé le rôle des organisations interprofessionnelles de la filière cacao. Il a soutenu que le PSAC représentait un test de bonne gouvernance, de bonne gestion et de professionnalisation pour les filières agricoles et particulièrement pour celle du cacao. Et en cas de succès, pourrait être répliqué dans d’autres régions du pays mais son échec pourrait annoncer l‘arrêt du soutien des bailleurs de fonds que sont l’agence française de développement et la Banque mondiale. Le représentant du ministre de l’Agriculture a déploré l‘inorganisation de l’interprofession de la filière cacao qui a amené le Conseil du café-cacao à en assurer la représentation provisoire. Face à cette situation, il a appelé les acteurs de la filière cacao à s‘unir et à taire leurs différends en mettant l‘intérêt communautaire au-dessus de leurs « inimitiés et égos ». M. Minayaha Coulibaly a par ailleurs insisté sur la régularisation des coopératives selon les nouvelles normes OHADA. Enfin, il a invité les organisations interprofessionnelles de la filière cacao à être les « vrais évaluateurs » du PSAC en faisant remonter vers les autorités toutes les difficultés de sa mise en œuvre. Intervenant au nom de la directrice générale du conseil du café-caca, Dr Touré a fait savoir que les activités du PSAC s’inscrivent dans la droite ligne de la vision du CCC qui se veut au service des producteurs. Aussi espère-t-i que le PSAC contribuera à la transformation économique et sociale de la région et surtout à l‘enrichissement des producteurs. Quant au représentant de la Banque mondiale à cet atelier, M. Yao Acandy, il s’est félicité de ce que le gouvernement ait confié la mise en œuvre du PSAC aux filières elles-mêmes. Il a rappelé que le PSAC qui constitue le deuxième projet à vocation agricole de la Banque mondiale a été approuvé par le Conseil d’administration de l‘institution financière en aout 2013 avec un fonds de 25 milliards FCFA dont 13 milliards de dons et 12 milliards de crédit. Notons que le PSAC constitue une déclinaison du programme national d’investissement agricole(PNIA). Il résulte d’accords de financement signés entre l‘Etat ivoirien et la Banque mondiale d’une part, et de conventions d’affectation des ressources au titre du C2D entre les autorités ivoiriennes et la France d’autre part. Le projet cible les filières cacao, hévéa, palmier à huile, coton et anacarde. Ces filières ont été identifiées comme sources potentielles de croissance nationale en général et du PIB agricole en particulier. L‘étape à venir de Korhogo devrait clore la série des ateliers régionaux de lancement du PSAC. Celui-ci sera dédié aux filières coton et anacarde.

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