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COTE D’IVOIRE-BURKINA FASO: LES DEUX CHEFS D’ETATS ONT OUVERT LES TRAVAUX DE LA TROISIEME CONFERENCE DU TRAITE D’AMITIE ET DE COOPERATION

mardi 30 juillet 2013


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La troisième conférence au sommet du Traité d’Amitié et de Coopération Côte d’Ivoire-Burkina Faso s’est ouverte ce mardi 30 juillet 2013, à Yamoussoukro. Cette session qui se tient après les travaux des experts et un Conseil de gouvernement conjoint est présidée par les Chefs d’Etats des deux pays. Dans son discours d’ouverture, le Président de la République, S.E.M Alassane Ouattara a indiqué que la conférence de Yamoussoukro est dédiée non seulement à l’évaluation des décisions et engagements pris en 2011, mais également à examiner de nouveaux axes de coopération.


Ainsi, il envisage cette rencontre comme celle « d’un nouveau départ du renforcement de la coopération entre les deux Etats ». Il a fait savoir que dix-neuf(19) accords de coopération seront signés au cours des travaux qui se tiennent dans la capitale politique ivoirienne.

Pour sa part, le Président du Burkina Faso, S.E.M Blaise Compaoré a jugé que ce Traité d’Amitié et de Coopération « matérialise notre ambition commune de construire un partenariat dynamique pour garantir la stabilité et la prospérité de la République de Côte d’Ivoire et du Burkina Faso, de consolider leur coopération dans la construction du développement et du bien-être des populations laborieuses, tout en stimulant l’intégration sous régionale. »


Il a fait savoir que la présente rencontre offre l’occasion d’échanger sur l’état actuel de la coopération bilatérale, de prendre la mesure des progrès accomplis et de poser des actes forts et concrets pour amplifier les acquis et accélérer la mise en œuvre des engagements souscrits.

Aussi a-t-il réitéré l’engagement du Burkina de bâtir avec la Côte d’Ivoire une coopération fructueuse fondée sur la paix, la stabilité et la solidarité. « Une coopération qui offrira sans nul doute l’exemple au reste d’une Afrique en quête de voie de l’émergence», a-t-il conclu. L’ouverture des travaux du sommet sera suivie d’un Conseil des ministres conjoints à l’issue duquel un communiqué final est attendu.

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