CONFERENCE DE PRESSE CONJOINTE DU PREMIER MINISTRE FRANÇOIS FILLON ET DU PRESIDENT ALASSANE OUATTARA : LA FRANCE ET LA COTE D’IVOIRE RAFFERMISSENT LEURS RELATIONS
vendredi 15 juillet 2011
Le Président Alassane Ouattara a reçu au Palais présidentiel au Plateau, le vendredi 15 juillet 2011, le Premier Ministre français François Fillon, qui était à son deuxième jour de visite officielle en Côte d’Ivoire. A la fin d’un entretien qui a duré plus d’une quarantaine de minutes, les deux hommes d’Etat ont livré à la presse le secret de leur entretien. Ci-dessous l’intégralité de leurs discours.
SEM. Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire
« Au terme de l’entretien que je viens d’avoir avec le Premier Ministre François Fillon et sa délégation, je voudrais tout d’abord me réjouir de cette visite en Côte d’Ivoire, qui est un nouveau témoignage du nouveau souffle que le Président Sarkozy et moi avons décidé de donner à la coopération bilatérale entre la France et la Côte d’Ivoire. Lors de cet entretien, M. le Premier Ministre, nous avons évoqué les questions liées à la défense et à la sécurité, les questions liées à la coopération économique et financières entre nos deux pays et enfin les relations diplomatiques entre la Côte d’Ivoire et la France.
En matière de coopération militaire, notre entretien a permis de rentrer dans le domaine de l’appui que la France serait en mesure d’apporter à la Côte d’Ivoire dans le cadre de la reconstruction de la nouvelle armée et de confirmer nos besoins en matière de formation, d’équipements de matériels. Nous avons également décidé d’entamer des négociations d’un nouvel accord de coopération militaire dès le mois de septembre, car nous avons la volonté de faire de la Côte d’Ivoire une plate-forme de défense et de sécurité.
En matière de coopération économique et financière, nous avons informé le Premier Ministre Fillon des dispositions que le Gouvernement Ivoirien venait de prendre pour le dédommagement des entreprises qui ont subi des préjudices pendant la crise en Novembre 2004 et le montant de ce dédommagement est de 6 milliards de Francs CFA, soit environ 10 millions d’Euros. Dans le cadre de la coopération financière, un accord bilatéral de restructuration de la dette a été conclu suite à l’atteinte du point de décision. Et le Premier Ministre nous a informés que le Président français et le Gouvernement ont décidé d’un allègement de la dette d’un montant important de 2 milliards d’Euros et d’un accord additionnel d’un milliard, soit deux mille milliards au total. Nous nous félicitons de cet allègement de la dette qui fera l’objet d’un contrat désendettement-développement.
Nous avons également abordé les grands chantiers d’infrastructures. Nous avons souhaité intensifier les relations commerciales et les projets d’investissements dans le cadre de partenariats public-privé. Bien entendu, nous invitons les entreprises à venir rapidement et nombreuses en Côte d’ivoire, pour nous aider dans ce travail. M. le Premier Ministre, sur le plan diplomatique, bien entendu, je ne sais pas s’il est possible vraiment d’aller plus loin dans le renforcement des relations entre la France et la Côte d’Ivoire. Ce sont des liens très forts, des liens historiques. Je l’ai rappelé que le Président Houphouët a été deux fois ministre sous la Quatrième République, il a été député. Et nous nous sommes des houphouëtistes.
Donc, cela veut tout dire. Nous sommes animés d’une forte passion de renforcer davantage ces relations privilégiées. Nous avons convenu qu’il fallait réactiver très rapidement la grande Commission mixte ivoiro-français qui a été une excellente plate-forme d’échanges pour les deux pays et qui permettre d’affermir davantage la coopération entre la France et la Côte d’Ivoire. En somme, nous avons eu des échanges très enrichissants et nous pouvons affirmer que les bases de coopération entre les deux pays sont bien établies et bien orientées. J’ai demandé au Premier Ministre de transmettre mes remerciements et si je puis ajouter, mes amitiés au Président Sarkozy pour tous les efforts qu’il déploie pour les pays africains dans le cadre du G8 et du G20. M. le Premier, sur une note personnelle, je voudrais vous dire combien nous vous admirons en tant qu’homme d’Etat. Voter contribution au redressement de la France, le courage que vous avez toujours montré à l’occasion des décisions difficiles et je sais, j’ai été Premier Ministre il y a vingt ans, que ce n’est pas un tâche facile. Donc vous avez tout notre soutien. Merci
M. le Premier Ministre.
M. François Fillon, Premier Ministre de la République française
« Merci M. le Président, je me dois de le dire, je suis très flaté à être à vos côtés dans une période qui marque la fin d’évènements qui ont été tragiques pour la Côte d’Ivoire et que vous avez traversé et une dignité, une détermination qui ont fait l’admiration de tous les Français, mais aussi, j’en suis sûr, l’admiration dans le monde entier. C’est une grande joie d’être à Abidjan, pour ce qui est la première visite d’un Chef de Gouvernement français depuis un quart de siècle, puisque la dernière visite remontait à 1986. Je crois qu’on peut dire qu’en 1986, c’était une autre Côte d’Ivoire et c’était une autre France.
Aujourd’hui, nos deux pays engagent une relation décomplexée, mais une relation qui s’appuie sur une relation très ancienne et qui s’appuie sur des preuves d’amitié que nous nous sommes données les uns et les autres, en particulier ces derniers mois. La crise ivoirienne avait beaucoup mobilisé l’attention des français, parce que d’abord il y avait cette histoire très ancienne entre la France et la Côte d’Ivoire. Vous rappeliez vous-même que beaucoup d’Ivoiriens ont de la famille en France et beaucoup de français ont des liens très étroits avec la Côte d’Ivoire. Et aussi parce que la Côte d’Ivoire, c’était pendant de nombreuses années le symbole du développement et de la croissance en Afrique.
C’était ce que l’on appelait le miracle ivoirien. Le déclin de ce miracle à partir des années 2000 avait au fond provoqué beaucoup de déceptions chez les Français qui voyaient là un signe des difficultés de l’Afrique toute entière sur la voie du développement et de la croissance.
Et puis, enfin, il y avait le combat pour la démocratie et pour le respect des Droits de l’Homme que vous incarnez. Il y a eu en Côte d’Ivoire une élection présidentielle, qui avait d’ailleurs tardé. Cette élection présidentielle, vous l’avez gagnée. Il n’y avait aucune raison que le Président Ouattara élu par les Ivoiriens ne prenne pas en charge le destin de la Côte d’Ivoire. Nous avons vu les malheurs qu’a provoqués l’entêtement d’un clan qui ne voulait pas respecter de droit, qui ne voulait pas respecter la démocratie. Et c’est tout cela au fond que la France observait avec le sentiment que se jouait en Côte d’Ivoire non seulement l’avenir de la Côte d’Ivoire, mais aussi d’une certaine façon, l’avenir de l’Afrique, parce que la démocratie, les droits de l’Homme, l’Etat de droit ne sont pas réservés à quelques-uns. Elles trouvaient ici un point d’application particulier en Côte d’Ivoire.
Donc, nous avons fait tous nos efforts avec l’Organisation des Nations Unies pour le respect strict du droit international, pour faire en sorte que la démocratie, le respecte des droits triomphe en Côte d’Ivoire. C’est ce que le Président de la République française est venu dire le 21 mai à l’occasion de sa visite. Maintenant, il faut enclencher entre nous le renforcement des relations économiques, des relations politiques, des relations diplomatiques pour faire en sorte que la Côte d’Ivoire réussisse et que les engagements que nous avons pris soient tenus. C’est ce que j’ai essayé de dire tout au long de l’entretien que nous avons eu ensemble avec M. le Président.
D’abord sur le plan de la défense, nous tiendrons les engagements que le Président de la République française a indiqués devant vous. Nous allons négocier ensemble un accord de défense. Le ministre de la défense, Gérard Longuet est venu il y a quelques jours pour le préparer. Ce sera un accord de défense qui prendra en compte l’ensemble des préoccupations qui sont les vôtres et de la politique française en matière de sécurité en Afrique.
La France restera solide en matière de sécurité aux côtés de la Côte d’Ivoire. Ensuite, il y a les engagements les plus importants, ceux qui vont permettre à la Côte d’Ivoire de renouer avec la croissance. Je vous ai indiqué que les engagements que nous avions pris de 400 millions d’Euros d’appui budgétaire seraient tenus. 350 ont déjà été affectés, nous avons ensemble discuté des 50 restants. Nous allons régler cette question dans le sens que vous souhaitez dans les meilleurs délais. De la même façon, nous allons nous engager dans un effort très important sans précédent finalement de désendettement et de développement avec le contrat de désendettement et de développement. Ce contrat qui va porter sur deux milliards d’Euros, nous allons le négocier ensemble et nous allons, à cette occasion, mettre en place la Commission mixte franco-ivoirienne. Et je vous ai indiqué que nous avions décidé d’ajouter sans conditions à ce contrat un milliard d’Euros de suppression de la part de la France, de la même façon que la France va travailler aux côtés des autres créanciers de la Côte d’Ivoire pour qu’ils prennent des décisions similaires.
Enfin, je suis venu avec une délégation très importante de chefs d’entreprises pour permettre aux entreprises françaises de renouer avec la coopération en Côte d’Ivoire, pour permettre aux entreprises françaises d’investir en Côte d’Ivoire. Il y a des besoins immenses en matière d’infrastructures. Il y a des entreprises qui ont un savoir-faire, il faut naturellement qu’elles soient les meilleures dans une compétition qui est une compétition ouverte. J’ai eu l’occasion de dire deux fois depuis que je suis en Côte d’Ivoire que la France ne souhaite pas être le partenaire exclusif de la Côte d’Ivoire. Ça c’était une autre époque. Nous souhaitons être le partenaire de référence de la Côte d’Ivoire. Et nous allons en faire en sorte que nos entreprises soient les plus performantes dans la compétition internationale. Je suis d’ailleurs venu avec Henri de Raincourt, Pierre Lellouche et David Douillet pour mettre en œuvre ensemble tous ces partenariats.
Je voudrais terminer M. Le Président de la République en vous disant que nous avons beaucoup d’admirations pour la manière dont vous avez traversé cette crise, dont vous avez traversé ces évènements. Vous avez dû affronter une crise sans précédent et vous l’avez fait avec sérénité, avec courage, mais surtout en ne vous départissant pas des principes et des valeurs qui sont les vôtres. Et c’est fondamental, l’avenir de l’Afrique, comme l’avenir du monde, qui repose sur le respect du droit, sur le respect de la démocratie, sur le respect des droits de l’Homme. Je sais que ce sont des valeurs auxquelles vous êtes attachés et je suis admiratif de la façon dont vous avez su les respecter pendant toute la durée de cette crise. Tout ceci me permet de dire qu’au-delà de l’admiration personnelle que je vous porte, au-delà de l’amitié que vous porte le Président de la République française, nous avons une grande confiance dans l’avenir de la Côte d’ivoire, et nous avons une grande confiance dans l’avenir des relations entre la France et la Côte d’Ivoire. »
« Au terme de l’entretien que je viens d’avoir avec le Premier Ministre François Fillon et sa délégation, je voudrais tout d’abord me réjouir de cette visite en Côte d’Ivoire, qui est un nouveau témoignage du nouveau souffle que le Président Sarkozy et moi avons décidé de donner à la coopération bilatérale entre la France et la Côte d’Ivoire. Lors de cet entretien, M. le Premier Ministre, nous avons évoqué les questions liées à la défense et à la sécurité, les questions liées à la coopération économique et financières entre nos deux pays et enfin les relations diplomatiques entre la Côte d’Ivoire et la France.
En matière de coopération militaire, notre entretien a permis de rentrer dans le domaine de l’appui que la France serait en mesure d’apporter à la Côte d’Ivoire dans le cadre de la reconstruction de la nouvelle armée et de confirmer nos besoins en matière de formation, d’équipements de matériels. Nous avons également décidé d’entamer des négociations d’un nouvel accord de coopération militaire dès le mois de septembre, car nous avons la volonté de faire de la Côte d’Ivoire une plate-forme de défense et de sécurité.
En matière de coopération économique et financière, nous avons informé le Premier Ministre Fillon des dispositions que le Gouvernement Ivoirien venait de prendre pour le dédommagement des entreprises qui ont subi des préjudices pendant la crise en Novembre 2004 et le montant de ce dédommagement est de 6 milliards de Francs CFA, soit environ 10 millions d’Euros. Dans le cadre de la coopération financière, un accord bilatéral de restructuration de la dette a été conclu suite à l’atteinte du point de décision. Et le Premier Ministre nous a informés que le Président français et le Gouvernement ont décidé d’un allègement de la dette d’un montant important de 2 milliards d’Euros et d’un accord additionnel d’un milliard, soit deux mille milliards au total. Nous nous félicitons de cet allègement de la dette qui fera l’objet d’un contrat désendettement-développement.
Nous avons également abordé les grands chantiers d’infrastructures. Nous avons souhaité intensifier les relations commerciales et les projets d’investissements dans le cadre de partenariats public-privé. Bien entendu, nous invitons les entreprises à venir rapidement et nombreuses en Côte d’ivoire, pour nous aider dans ce travail. M. le Premier Ministre, sur le plan diplomatique, bien entendu, je ne sais pas s’il est possible vraiment d’aller plus loin dans le renforcement des relations entre la France et la Côte d’Ivoire. Ce sont des liens très forts, des liens historiques. Je l’ai rappelé que le Président Houphouët a été deux fois ministre sous la Quatrième République, il a été député. Et nous nous sommes des houphouëtistes.
Donc, cela veut tout dire. Nous sommes animés d’une forte passion de renforcer davantage ces relations privilégiées. Nous avons convenu qu’il fallait réactiver très rapidement la grande Commission mixte ivoiro-français qui a été une excellente plate-forme d’échanges pour les deux pays et qui permettre d’affermir davantage la coopération entre la France et la Côte d’Ivoire. En somme, nous avons eu des échanges très enrichissants et nous pouvons affirmer que les bases de coopération entre les deux pays sont bien établies et bien orientées. J’ai demandé au Premier Ministre de transmettre mes remerciements et si je puis ajouter, mes amitiés au Président Sarkozy pour tous les efforts qu’il déploie pour les pays africains dans le cadre du G8 et du G20. M. le Premier, sur une note personnelle, je voudrais vous dire combien nous vous admirons en tant qu’homme d’Etat. Voter contribution au redressement de la France, le courage que vous avez toujours montré à l’occasion des décisions difficiles et je sais, j’ai été Premier Ministre il y a vingt ans, que ce n’est pas un tâche facile. Donc vous avez tout notre soutien. Merci
M. le Premier Ministre.
M. François Fillon, Premier Ministre de la République française
« Merci M. le Président, je me dois de le dire, je suis très flaté à être à vos côtés dans une période qui marque la fin d’évènements qui ont été tragiques pour la Côte d’Ivoire et que vous avez traversé et une dignité, une détermination qui ont fait l’admiration de tous les Français, mais aussi, j’en suis sûr, l’admiration dans le monde entier. C’est une grande joie d’être à Abidjan, pour ce qui est la première visite d’un Chef de Gouvernement français depuis un quart de siècle, puisque la dernière visite remontait à 1986. Je crois qu’on peut dire qu’en 1986, c’était une autre Côte d’Ivoire et c’était une autre France.
Aujourd’hui, nos deux pays engagent une relation décomplexée, mais une relation qui s’appuie sur une relation très ancienne et qui s’appuie sur des preuves d’amitié que nous nous sommes données les uns et les autres, en particulier ces derniers mois. La crise ivoirienne avait beaucoup mobilisé l’attention des français, parce que d’abord il y avait cette histoire très ancienne entre la France et la Côte d’Ivoire. Vous rappeliez vous-même que beaucoup d’Ivoiriens ont de la famille en France et beaucoup de français ont des liens très étroits avec la Côte d’Ivoire. Et aussi parce que la Côte d’Ivoire, c’était pendant de nombreuses années le symbole du développement et de la croissance en Afrique.
C’était ce que l’on appelait le miracle ivoirien. Le déclin de ce miracle à partir des années 2000 avait au fond provoqué beaucoup de déceptions chez les Français qui voyaient là un signe des difficultés de l’Afrique toute entière sur la voie du développement et de la croissance.
Et puis, enfin, il y avait le combat pour la démocratie et pour le respect des Droits de l’Homme que vous incarnez. Il y a eu en Côte d’Ivoire une élection présidentielle, qui avait d’ailleurs tardé. Cette élection présidentielle, vous l’avez gagnée. Il n’y avait aucune raison que le Président Ouattara élu par les Ivoiriens ne prenne pas en charge le destin de la Côte d’Ivoire. Nous avons vu les malheurs qu’a provoqués l’entêtement d’un clan qui ne voulait pas respecter de droit, qui ne voulait pas respecter la démocratie. Et c’est tout cela au fond que la France observait avec le sentiment que se jouait en Côte d’Ivoire non seulement l’avenir de la Côte d’Ivoire, mais aussi d’une certaine façon, l’avenir de l’Afrique, parce que la démocratie, les droits de l’Homme, l’Etat de droit ne sont pas réservés à quelques-uns. Elles trouvaient ici un point d’application particulier en Côte d’Ivoire.
Donc, nous avons fait tous nos efforts avec l’Organisation des Nations Unies pour le respect strict du droit international, pour faire en sorte que la démocratie, le respecte des droits triomphe en Côte d’Ivoire. C’est ce que le Président de la République française est venu dire le 21 mai à l’occasion de sa visite. Maintenant, il faut enclencher entre nous le renforcement des relations économiques, des relations politiques, des relations diplomatiques pour faire en sorte que la Côte d’Ivoire réussisse et que les engagements que nous avons pris soient tenus. C’est ce que j’ai essayé de dire tout au long de l’entretien que nous avons eu ensemble avec M. le Président.
D’abord sur le plan de la défense, nous tiendrons les engagements que le Président de la République française a indiqués devant vous. Nous allons négocier ensemble un accord de défense. Le ministre de la défense, Gérard Longuet est venu il y a quelques jours pour le préparer. Ce sera un accord de défense qui prendra en compte l’ensemble des préoccupations qui sont les vôtres et de la politique française en matière de sécurité en Afrique.
La France restera solide en matière de sécurité aux côtés de la Côte d’Ivoire. Ensuite, il y a les engagements les plus importants, ceux qui vont permettre à la Côte d’Ivoire de renouer avec la croissance. Je vous ai indiqué que les engagements que nous avions pris de 400 millions d’Euros d’appui budgétaire seraient tenus. 350 ont déjà été affectés, nous avons ensemble discuté des 50 restants. Nous allons régler cette question dans le sens que vous souhaitez dans les meilleurs délais. De la même façon, nous allons nous engager dans un effort très important sans précédent finalement de désendettement et de développement avec le contrat de désendettement et de développement. Ce contrat qui va porter sur deux milliards d’Euros, nous allons le négocier ensemble et nous allons, à cette occasion, mettre en place la Commission mixte franco-ivoirienne. Et je vous ai indiqué que nous avions décidé d’ajouter sans conditions à ce contrat un milliard d’Euros de suppression de la part de la France, de la même façon que la France va travailler aux côtés des autres créanciers de la Côte d’Ivoire pour qu’ils prennent des décisions similaires.
Enfin, je suis venu avec une délégation très importante de chefs d’entreprises pour permettre aux entreprises françaises de renouer avec la coopération en Côte d’Ivoire, pour permettre aux entreprises françaises d’investir en Côte d’Ivoire. Il y a des besoins immenses en matière d’infrastructures. Il y a des entreprises qui ont un savoir-faire, il faut naturellement qu’elles soient les meilleures dans une compétition qui est une compétition ouverte. J’ai eu l’occasion de dire deux fois depuis que je suis en Côte d’Ivoire que la France ne souhaite pas être le partenaire exclusif de la Côte d’Ivoire. Ça c’était une autre époque. Nous souhaitons être le partenaire de référence de la Côte d’Ivoire. Et nous allons en faire en sorte que nos entreprises soient les plus performantes dans la compétition internationale. Je suis d’ailleurs venu avec Henri de Raincourt, Pierre Lellouche et David Douillet pour mettre en œuvre ensemble tous ces partenariats.
Je voudrais terminer M. Le Président de la République en vous disant que nous avons beaucoup d’admirations pour la manière dont vous avez traversé cette crise, dont vous avez traversé ces évènements. Vous avez dû affronter une crise sans précédent et vous l’avez fait avec sérénité, avec courage, mais surtout en ne vous départissant pas des principes et des valeurs qui sont les vôtres. Et c’est fondamental, l’avenir de l’Afrique, comme l’avenir du monde, qui repose sur le respect du droit, sur le respect de la démocratie, sur le respect des droits de l’Homme. Je sais que ce sont des valeurs auxquelles vous êtes attachés et je suis admiratif de la façon dont vous avez su les respecter pendant toute la durée de cette crise. Tout ceci me permet de dire qu’au-delà de l’admiration personnelle que je vous porte, au-delà de l’amitié que vous porte le Président de la République française, nous avons une grande confiance dans l’avenir de la Côte d’ivoire, et nous avons une grande confiance dans l’avenir des relations entre la France et la Côte d’Ivoire. »
Agenda
Du Jeudi 10 juillet 2025 au Samedi 26 juillet 2025
▶ Affectations en 6ième et en 2nde – Toute l’étendue du territoire (Côte d’Ivoire)
Du Jeudi 24 juillet 2025 au Samedi 26 juillet 2025
▶ 2ième édition de la Foire Nationale de l'Emploi et du Recrutement – (Yamoussoukro)
Du Vendredi 25 juillet 2025 au Samedi 26 juillet 2025
▶ 1ère édition du Salon du crédit et financement de Côte d'Ivoire (SCRED) – Thème : « Accès au crédit : moteur essentiel pour le développement des entreprises et de l'économie ivoirienne » - Parc des Expositions d'Abidjan (Port-Bouët)
Du Samedi 26 juillet 2025 au Samedi 30 août 2025
▶ 27ième édition du Championnat d'Afrique Féminin de Basket-ball (Afro-basket 2025) – Palais des Sports (Treichville-Abidjan)
Grands dossiers
Grand dossier

REUNION DE HAUT NIVEAU SUR LE THEME DE L’ANNEE AFRICAINE DE LA NUTRITION, LE JEUDI ...
Grand dossier

CÔTE D’IVOIRE, PAYS EMERGENT A L’HORIZON 2020 : PAYS INVITE D’HONNEUR DE POLLUTEC 2014
Grand dossier

VISITE DE TRAVAIL DE MME CHRISTINE LAGARDE, DG DU FMI EN COTE D’IVOIRE, Abidjan du ...
Gouv'Vidéo
Newsletter
Vous souhaitez recevoir par mail le communiqué du Conseil des ministres, les décisions du Gouvernement et bien plus encore ? Inscrivez-vous en remplissant les champs ci-dessous.
Flash infos
Gouv'Facebook
Gouvernement
e-SERVICES
- Centre de Gestion Intégrée
- Couverture maladie universelle (CMU )
- Douane numérique
- e-CNPS Le portail de la...
- Portail de vos démarches administratives
- Portail fiscal officiel de Côte...
- e-Justice, Une Plateforme de Digitalisation...
- e-Passeport
- IPS-CGRAE
- e-Vaccination
- Pension retraite CGRAE
- Portail du CEPICI / Guichet...
- SIGFAE, ou Système Intégré de...
- SIGFU, Système intégré de gestion...