POINT DE PRESSE DU PREMIER MINISTRE APRES LE CONSEIL DES MINISTRES : LE COMPTE RENDU INTEGRAL
vendredi 03 juin 2011
A l’issue de la réunion du Conseil des ministres, le chef du Gouvernement, Guillaume Soro Kigbafori a animé un point de presse pour répondre aux préoccupations des journalistes sur les sujets suivants : L’entrée du FPI au Gouvernement, La réunification de l’armée, La représentativité des femmes au sein du Gouvernement, le nombre des ministres, La sécurité, les nouvelles tenues des militaires. Ci-dessous l’intégralité de ce point de presse :
1-L’entrée du FPI au Gouvernement :
Il faut que les choses soient claires. Le 28 novembre 2010, un Président de la république a été démocratiquement élu. Il revient au Président de la République démocratiquement élu et conformément à notre Constitution de nommer un Premier ministre qui lui propose un Gouvernement. Donc, nous ne sommes plus dans le contexte et le cadre de l’accord politique de Linas-Marcoussis qui avait prévu une clé de répartition entre des formations politiques. C’est terminé. Nous ne sommes plus dans le cadre de ce partage et de répartition des portefeuilles ministériels par formation politique. Donc, un Président de la République a été élu. Il nomme un Premier ministre et le Premier ministre lui propose un Gouvernement. Mais bien entendu, après les difficultés de transmission pacifique du pouvoir au Président de la République élu, le Président a considéré, et vous l’avez vu dans les orientations qu’il a données en Conseil des ministres, que pour renforcer la réconciliation, entre les filles et les fils de Côte d’Ivoire, il fallait ouvrir son Gouvernement aux forces politiques qu’il juge utiles d’associer dans le cadre d’un Gouvernement d’union. C’est de la responsabilité du Président de la République et ça relève d’une volonté politique.
C’est conformément donc à cette volonté politique que le Président de la République m’a demandé tout de même de prendre langue avec certains responsables de formations politiques en vue de la formation du Gouvernement, en précisant à chacun que ce n’est plus une affaire de clé de répartition. Le Président se réserve le droit, avec son Premier Ministre, de former le Gouvernement en sollicitant des personnalités pour figurer au gouvernement. Je me suis rendu à Daoukro pour voir le Président Bédié, président du PDCI-RDA. J’ai donc vu le ministre d’Etat Mabri Toikeusse et bien d’autres responsables. Dans la même logique, j’ai reçu le président intérimaire du FPI, M. Mamadou Koulibaly, pour échanger, l’informer de l’intention du Président de la République d’associer toutes les filles et fils au Gouvernement. En l’espèce, le Président me chargeait de l’informer que le FPI aussi sera sollicité.
Après cet entretien, le président intérimaire du FPI m’a envoyé un courrier le 1er juin, m’informant de ce que le FPI considérait que sa place était dans l’opposition républicaine et que le FPI ne souhaitait pas s’associer. Il nous a même indiqué que c’est justement, cette façon de procéder qui avait crée l’inertie et leur échec. Donc, le FPI n’a pas souhaité faire partie du Gouvernement et ce Gouvernement a été formé. Le Président, en Conseil des ministres, a regretté que le FPI n’ait pas saisi la main tendue du Président de la République pour participer au Gouvernement. Je ne peux que le regretter, en tant que Premier Ministre, que cette volonté de réconciliation de mettre ensemble tout le monde pour construire le pays n’ait pas été l’occasion pour toutes les filles et tous les fils de se montrer solidaires du Gouvernement et du Président de la République.
2-La réunification de l’armée :
J’ai dit tout à l’heure qu’au nombre des priorités dans les orientations du Président, il y a la réconciliation, il y a la sécurité pour tous. Dans le volet sécuritaire, il y a la restructuration de l’armée. Donc ce seront des chantiers qui seront forcément abordées à l’occasion des Conseils de Gouvernement et ensuite de Conseils de ministres.
3-Ce qui va changer :
Tout va changer. Je vous l’ai dit, le Président de la République a insisté sur le fait qu’il y aura une chartre d’éthique et de déontologie des ministres. Donc, ça montre bien que déjà sur ce plan, les choses vont changer. Le comportement des ministres, la responsabilité de l’équipe gouvernementale vis-à-vis non seulement du bien public, mais aussi vis-à-vis du citoyen. Beaucoup de choses vont changer. Le Président a insisté pour que le Gouvernement se mette au travail pour changer la Côte d’Ivoire. Nous savons que les aspirations et les attentes des Ivoiriens sont nombreuses. Nous savons aussi que les Ivoiriens sont impatients de voir les choses positivement évoluer. Et nous sommes pleinement conscients de la responsabilité qui est la nôtre. Donc, nous travaillerons et nous ferons en sorte que de façon concrète et manifeste, vous puissiez voir le changement qu’il y a. Rien que pour vous faire une confidence, le Conseil a commencé à 10 heures. La ponctualité, c’est peut-être un détail, mais c’est important. Les choses ont commencé et dans cette direction, nous entendons persévérer.
4-Le nombre des ministres :
Je comprends que les Ivoiriens soient exigeants, mais tout de même nous sortons d’une situation difficile. Donc, il était tout à fait normal que le Gouvernement ait cette taille. 36 ministres, c’est quand même loin des 80 ministres qu’on a vu dans d’autres pays. Des pays qui n’ont pas connu la situation que nous connaissons. Tout près de nous au Sénégal, c’est quand même un Gouvernement de 34 membres. On a que deux membres de plus. Je pourrais citer plusieurs exemples. Les Ivoiriens ont fait confiance au Président de la République. Le Président de la République en place. Les Ivoiriens doivent attendre le travail de ce Gouvernement une efficacité de l’équipe gouvernementale. Nous sommes à 36 membres, ce n’est pas la première fois que je me soumets à l’exercice de former un Gouvernement. Vraiment, je ne vois pas ce qui est excessif. Quand nous sortions de Marcoussis, nous étions à peu près à plus de quarante ministres. Ensuite, quand nous sortions de Ouagadougou, nous étions autour de 34 ministres. Donc, je ne vois pas ce qui est vraiment excessif. Le Gouvernement va se mettre au travail. Nous voulons des résultats. Nous vous en donnerons.
5-La représentativité des femmes au sein du Gouvernement :
Cinq femmes, ce n’est pas assez. Nous devons en convenir même si le dernier Gouvernement que j’avais mis en place n’en comptait que deux. Mais évidemment, il faut faire des progrès. D’abord, je dois le dire, le Président a insisté pour que nous puissions proposer des femmes au Gouvernement. Nous avons travaillé, M. Mabri est témoin, j’ai bien insisté pour que les uns et les autres proposent des femmes au Gouvernement. Ce n’était pas facile non plus parce qu’au sein des forces politiques, les échanges, les interactions pour proposer les femmes étaient compliqués. Cinq femmes au Gouvernement, ce n’est pas assez et nous espérons que ce sont des choses qui au fur et à mesure vont s’améliorer, aussi bien au sein des partis politiques que de l’administration. Cette culture du genre doit s’améliorer.
6-La sécurité, les nouvelles tenues des militaires
Ce sont des questions vraiment très pratiques. Il reviendra au Gouvernement de décider. Je pense que ce qu’il faut que vous reteniez, c’est que le Gouvernement est mis en place. Il a été constitué le 1er juin. Nous avons tenu notre premier conseil aujourd’hui 3 juin. La machine est en marche et c’est maintenant qu’il faut commencer à regarder, à jauger et à juger le Gouvernement. Laissez-nous travailler. Il y a tout de même une période de grâce pour tout Gouvernement mis en place. Permettez que nous prenions possession de nos ministères et que nous nous mettions à travailler.
Mot de clôture
Mesdames et messieurs les journalistes, c’est avec plaisir que nous avons échangé avec vous. Je voudrais conclure notre point de presse pour dire que le Président de la République, ce matin, solennellement à l’occasion du Conseil des ministres, a mis le Gouvernement au travail. Nous demandons aux Ivoiriens de garder la sérénité et le calme. Nous avons une bonne équipe, je dirai même une très bonne équipe. Des ministres motivés, déterminés, des ministres prêts et engagés à travailler dans le sens de la réconciliation de la Côte d’Ivoire, dans le sens de la reconstruction du pays pour apporter la sécurité à tous. C’est ainsi que nous pourrons relancer l’économie ivoirienne et partant le développement de notre pays. En tout cas, c’est ça notre détermination à travailler, à faire en sorte que la Côte d’Ivoire redevienne cette grande Côte d’Ivoire que nous avons connue.
Il faut que les choses soient claires. Le 28 novembre 2010, un Président de la république a été démocratiquement élu. Il revient au Président de la République démocratiquement élu et conformément à notre Constitution de nommer un Premier ministre qui lui propose un Gouvernement. Donc, nous ne sommes plus dans le contexte et le cadre de l’accord politique de Linas-Marcoussis qui avait prévu une clé de répartition entre des formations politiques. C’est terminé. Nous ne sommes plus dans le cadre de ce partage et de répartition des portefeuilles ministériels par formation politique. Donc, un Président de la République a été élu. Il nomme un Premier ministre et le Premier ministre lui propose un Gouvernement. Mais bien entendu, après les difficultés de transmission pacifique du pouvoir au Président de la République élu, le Président a considéré, et vous l’avez vu dans les orientations qu’il a données en Conseil des ministres, que pour renforcer la réconciliation, entre les filles et les fils de Côte d’Ivoire, il fallait ouvrir son Gouvernement aux forces politiques qu’il juge utiles d’associer dans le cadre d’un Gouvernement d’union. C’est de la responsabilité du Président de la République et ça relève d’une volonté politique.
C’est conformément donc à cette volonté politique que le Président de la République m’a demandé tout de même de prendre langue avec certains responsables de formations politiques en vue de la formation du Gouvernement, en précisant à chacun que ce n’est plus une affaire de clé de répartition. Le Président se réserve le droit, avec son Premier Ministre, de former le Gouvernement en sollicitant des personnalités pour figurer au gouvernement. Je me suis rendu à Daoukro pour voir le Président Bédié, président du PDCI-RDA. J’ai donc vu le ministre d’Etat Mabri Toikeusse et bien d’autres responsables. Dans la même logique, j’ai reçu le président intérimaire du FPI, M. Mamadou Koulibaly, pour échanger, l’informer de l’intention du Président de la République d’associer toutes les filles et fils au Gouvernement. En l’espèce, le Président me chargeait de l’informer que le FPI aussi sera sollicité.
Après cet entretien, le président intérimaire du FPI m’a envoyé un courrier le 1er juin, m’informant de ce que le FPI considérait que sa place était dans l’opposition républicaine et que le FPI ne souhaitait pas s’associer. Il nous a même indiqué que c’est justement, cette façon de procéder qui avait crée l’inertie et leur échec. Donc, le FPI n’a pas souhaité faire partie du Gouvernement et ce Gouvernement a été formé. Le Président, en Conseil des ministres, a regretté que le FPI n’ait pas saisi la main tendue du Président de la République pour participer au Gouvernement. Je ne peux que le regretter, en tant que Premier Ministre, que cette volonté de réconciliation de mettre ensemble tout le monde pour construire le pays n’ait pas été l’occasion pour toutes les filles et tous les fils de se montrer solidaires du Gouvernement et du Président de la République.
2-La réunification de l’armée :
J’ai dit tout à l’heure qu’au nombre des priorités dans les orientations du Président, il y a la réconciliation, il y a la sécurité pour tous. Dans le volet sécuritaire, il y a la restructuration de l’armée. Donc ce seront des chantiers qui seront forcément abordées à l’occasion des Conseils de Gouvernement et ensuite de Conseils de ministres.
3-Ce qui va changer :
Tout va changer. Je vous l’ai dit, le Président de la République a insisté sur le fait qu’il y aura une chartre d’éthique et de déontologie des ministres. Donc, ça montre bien que déjà sur ce plan, les choses vont changer. Le comportement des ministres, la responsabilité de l’équipe gouvernementale vis-à-vis non seulement du bien public, mais aussi vis-à-vis du citoyen. Beaucoup de choses vont changer. Le Président a insisté pour que le Gouvernement se mette au travail pour changer la Côte d’Ivoire. Nous savons que les aspirations et les attentes des Ivoiriens sont nombreuses. Nous savons aussi que les Ivoiriens sont impatients de voir les choses positivement évoluer. Et nous sommes pleinement conscients de la responsabilité qui est la nôtre. Donc, nous travaillerons et nous ferons en sorte que de façon concrète et manifeste, vous puissiez voir le changement qu’il y a. Rien que pour vous faire une confidence, le Conseil a commencé à 10 heures. La ponctualité, c’est peut-être un détail, mais c’est important. Les choses ont commencé et dans cette direction, nous entendons persévérer.
4-Le nombre des ministres :
Je comprends que les Ivoiriens soient exigeants, mais tout de même nous sortons d’une situation difficile. Donc, il était tout à fait normal que le Gouvernement ait cette taille. 36 ministres, c’est quand même loin des 80 ministres qu’on a vu dans d’autres pays. Des pays qui n’ont pas connu la situation que nous connaissons. Tout près de nous au Sénégal, c’est quand même un Gouvernement de 34 membres. On a que deux membres de plus. Je pourrais citer plusieurs exemples. Les Ivoiriens ont fait confiance au Président de la République. Le Président de la République en place. Les Ivoiriens doivent attendre le travail de ce Gouvernement une efficacité de l’équipe gouvernementale. Nous sommes à 36 membres, ce n’est pas la première fois que je me soumets à l’exercice de former un Gouvernement. Vraiment, je ne vois pas ce qui est excessif. Quand nous sortions de Marcoussis, nous étions à peu près à plus de quarante ministres. Ensuite, quand nous sortions de Ouagadougou, nous étions autour de 34 ministres. Donc, je ne vois pas ce qui est vraiment excessif. Le Gouvernement va se mettre au travail. Nous voulons des résultats. Nous vous en donnerons.
5-La représentativité des femmes au sein du Gouvernement :
Cinq femmes, ce n’est pas assez. Nous devons en convenir même si le dernier Gouvernement que j’avais mis en place n’en comptait que deux. Mais évidemment, il faut faire des progrès. D’abord, je dois le dire, le Président a insisté pour que nous puissions proposer des femmes au Gouvernement. Nous avons travaillé, M. Mabri est témoin, j’ai bien insisté pour que les uns et les autres proposent des femmes au Gouvernement. Ce n’était pas facile non plus parce qu’au sein des forces politiques, les échanges, les interactions pour proposer les femmes étaient compliqués. Cinq femmes au Gouvernement, ce n’est pas assez et nous espérons que ce sont des choses qui au fur et à mesure vont s’améliorer, aussi bien au sein des partis politiques que de l’administration. Cette culture du genre doit s’améliorer.
6-La sécurité, les nouvelles tenues des militaires
Ce sont des questions vraiment très pratiques. Il reviendra au Gouvernement de décider. Je pense que ce qu’il faut que vous reteniez, c’est que le Gouvernement est mis en place. Il a été constitué le 1er juin. Nous avons tenu notre premier conseil aujourd’hui 3 juin. La machine est en marche et c’est maintenant qu’il faut commencer à regarder, à jauger et à juger le Gouvernement. Laissez-nous travailler. Il y a tout de même une période de grâce pour tout Gouvernement mis en place. Permettez que nous prenions possession de nos ministères et que nous nous mettions à travailler.
Mot de clôture
Mesdames et messieurs les journalistes, c’est avec plaisir que nous avons échangé avec vous. Je voudrais conclure notre point de presse pour dire que le Président de la République, ce matin, solennellement à l’occasion du Conseil des ministres, a mis le Gouvernement au travail. Nous demandons aux Ivoiriens de garder la sérénité et le calme. Nous avons une bonne équipe, je dirai même une très bonne équipe. Des ministres motivés, déterminés, des ministres prêts et engagés à travailler dans le sens de la réconciliation de la Côte d’Ivoire, dans le sens de la reconstruction du pays pour apporter la sécurité à tous. C’est ainsi que nous pourrons relancer l’économie ivoirienne et partant le développement de notre pays. En tout cas, c’est ça notre détermination à travailler, à faire en sorte que la Côte d’Ivoire redevienne cette grande Côte d’Ivoire que nous avons connue.
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