MINES ET ENERGIE : UN ATELIER POUR FAIRE LE BILAN DES ANNEES 1960 A 2010 ET ANALYSER LES PERSPECTIVES
mardi 05 octobre 2010
Du mardi 5 octobre 2010 au jeudi 7 octobre 2010, le ministère des Mines et de l’Energie organise à Grand-Bassam un atelier de réflexion sur le thème : Mines et énergies : bilan de 1960 à 2010-Perspectives. Le premier responsable de ce département ministériel, Augustin Kouadio Comoé a ouvert les travaux, le mardi 5 octobre 2010, en présence de nombreuses autorités administratives et politiques.
Il a dit que son ministère organisait cette séance de réflexion pour se mettre dans la mouvance des séries de travaux de recherche ayant marqué la célébration du cinquantenaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire. Pour lui, c’est une occasion d’analyser les différentes phases de développement du secteur minier, pétrolier et énergétique et en tirer des perspectives pertinentes qui pourront guider la politique des cinquante années à venir.
Pour mener à bien cette réflexion, plusieurs commissions plancheront sur les politiques menées, les résultats attendus et obtenus, les statistiques clés. Ce, dans le but d’apporter des correctifs aux impairs qui n’ont pas permis à ce secteur de décoller et d’agir positivement sur le développement de l’économie nationale. « On ne peut pas parler de développement sans énergie », a dit le ministre des Mines et de l’Energie. Le ministre a exhorté les participants à redoubler d’effort afin de produire des travaux scientifiques de grande qualité.
Ci-dessous l’intégralité de son propos liminaire :
« (…) Je voudrais dire que l’initiative de faire cette rencontre s’inscrit dans le cadre général de la célébration des cinquante premières années de notre indépendance. Le Président de la République, le Président Laurent Gbagbo, pour tenir compte du contexte de la situation de sortie de crise, a souhaité que la célébration du cinquantenaire de la Côte d’Ivoire se fasse dans la réflexion. Que la priorité soit donnée aux travaux scientifiques, que la priorité soit donnée à tout ce qui peut permettre aux Ivoiriens de replonger dans leur histoire et de mieux se projeter dans l’avenir.
Beaucoup de secteurs se sont pliés à cet exercice. Vous avez vu les nombreux colloques qui ont été organisés par le Comité national d’organisation du cinquantenaire. Ces colloques nous ont donné de beaux rapports, des conclusions édifiantes. Je pense que le débat sur ces questions n’est pas épuisé. Et dans le secteur qui est le nôtre et qui comprend les sous secteurs des mines, des hydrocarbures et de l’énergie, il m’a semblé important de marquer une pause. Il était important pour nous de marquer une pause ; de regarder dans le rétroviseur, d’analyser les choix que nous avons faits depuis 1960, d’analyser les stratégies que nous nous sommes donnés, les objectifs que nous sommes fixés dès notre accession à l’indépendance au niveau de ces trois sous-secteurs et de dire si nous avons fait, et si nous avons bien fait ce que nous avions à faire ou si nous avons atteint ou approché de nos objectifs.
Et le cas échéant qu’est-ce qui n’a pas marché ? Qu’est-ce qui nous a empêché d’atteinte de nos objectifs et comment faire pour sortir doter pays d’instruments efficaces nécessaires qui puissent permettre d’amorcer notre développement. Parce que vous savez autant que moi que les sous-secteurs qui composent notre département ministériel constituent des éléments essentiels du développement de la Côte d’Ivoire. On ne peut parler de développement économique, industriel, sans énergie. L’énergie et l’électricité, notamment, constituent un facteur de production du développement. S’il est maîtrisé, nous pouvons avoir des produits performants, s’il n’est pas maîtrisé, nous pouvons avoir une économie mais une économie peut-être boiteuse. Si nous ne développons pas suffisamment nos ressources naturelles et si nous ne prenons pas de garde pour que ces ressources naturelles puissent contribuer au Produit intérieur Brut, nous aurons fait du profit en exportant ces ressources naturelles et nous aurons l’illusion de nous enrichir, mais à la fin, nous nous rendrons bien compte que nous nous appauvrissons.
C’est pourquoi, j’ai souhaité qu’une réflexion profonde soit menée. Pour comprendre ce qui s’est passé ces cinquante dernières années. Pour corriger ce qui doit l’être pour les cinquante années à venir. Il y a des gens parmi nous, des gens qui ont fait l’histoire de ce secteur, il y a aussi à côté d’eux des gens comme nous autres qui n’ont pas fait l’histoire de ce secteur, mais qui avons le devoir d’écrire cette histoire. Il y a bien les acteurs de cette histoire. Par la grâce de Dieu les acteurs de ce secteur sont encore là. C’est une chance que nous avons, il faut la saisir. Il faut faire en sorte que les générations futures sachent ce qui s’est passé et qu’elles puissent s’appuyer sur les expériences léguées par les devanciers pour essayer de consolider notre pays. Voilà ce qui motive cette rencontre. Nous n’avons pas la prétention d’inventer quoi que ce soit. Nous voulons simplement contribuer à l’écriture de l’histoire de la Côte d’Ivoire.
Je voudrais encourager tous les acteurs qui sont réunis à donner le meilleur d’eux-mêmes pour que, dans l’objectivité, on fasse un inventaire de tout ce qui a été fait de 1960 à maintenant, pour qu’on analyse effectivement cette période-là pour essayer d’en tirer des leçons. Il ne s’agit pas de censurer, il ne s’agit pas non plus de jeter la pierre à qui ce soit. C’est une œuvre humaine qui a été menée. Les choses se sont passées dans un contexte. Les choses qui ont été faites en 1960 ne sont pas forcément ce que nous aurons à faire dans dix ans, dans cinquante ans. Ce qui est arrivé par exemple dans le secteur de l’énergie en 1984, qui a entraîné le premier délestage doit nous inspirer.
En 2010 nous avons connu encore un délestage dans le secteur de l’énergie. Cela doit nous inspirer. Est-ce que nous avons tiré suffisamment d’enseignements de la première crise énergétique ? Est-ce que nous sommes en train de tirer des enseignements de la crise énergétique de 2010 ? Est-ce que les expériences de certains pays africains dont le sous-sol regorge de ressources naturelles importantes et qui connaissent encore la pauvreté nous inspirent ? Est-ce que la violence qu’on constate dans les pays comme le Nigeria, un pays béni par Dieu puisque grand producteur de pétrole, mais avec une population de plus en plus pauvre, nous inspire ? Est-ce que nous qui commençons seulement maintenant à mettre en valeur nos ressources naturelles nous tirons suffisamment d’enseignements et de leçons de l’exploitation des gisements dans notre pays pour éviter d’en arriver à des situations catastrophiques qu’on constate ici et là. Pour certains pays on a pu parler de scandale géologique.
La richesse du sous-sol devient en plus du scandale que ça crée un objet de malheur. Allons-nous regarder notre pays avancer dans ces domaines-là comme ces pays-là ? Ou allons-nous emprunter des chemins différents ? Nous sommes juges de notre destin, nous sommes maîtres de l’avenir de la Côte d’Ivoire. Nous n’avons pas le droit d’ignorer ce qui a plombé le développement des autres pays africains qui ont les mêmes potentialités que nous. Nous avons le devoir et l’obligation de faire en sorte que les ressources naturelles que nous avons soient gérées au mieux dans l’intérêt des ivoiriens. Nous voulons tout cela après avoir fait cet inventaire, après avoir mis l’accent sur les forces et les faiblesses, nous devons également en toute humilité regarder autour de nous, pour prendre exemple sur ceux qui ont réussi à tirer le meilleur profit de leurs ressources naturelles.
Nous devons travailler pour nous-mêmes aujourd’hui, mais nous devons également travailler pour les générations futures. C’est cela notre responsabilité. Et c’est pourquoi nous sommes réunis ici. Pendant trois jours, nous devons nous prêter à cet exercice. Je ne doute pas de la qualité des conclusions qui sortiront de vos travaux. Je souhaiterais d’ailleurs prendre part au début de vos présentations, parce que je veux savoir moi aussi ce qui s’est passé et ce que nous pouvons faire ensemble.
Voilà mesdames et messieurs, ce qui nous réunit ici. A l’heure où tous les acteurs politiques sont sur le terrain, dans l’arène, pour préparer activement les élections, je pense qu’il y a de la place pour travailler pour la République. L’essentiel n’est pas le discours politique, l’essentiel pour moi, ce sont les actes qui permettront aux citoyens de pouvoir être en harmonie avec le Président. De ce fait, nous avons besoin d’être performant, nous avons besoin de planifier une politique d’exploitation de nos ressources naturelles. Je vous exhorte à cela. Je déclare officiellement ouvert l’atelier sur le thème : Mines et énergies : bilan de 1960 à 2010-Perspectives. Je vous remercie. »
Pour mener à bien cette réflexion, plusieurs commissions plancheront sur les politiques menées, les résultats attendus et obtenus, les statistiques clés. Ce, dans le but d’apporter des correctifs aux impairs qui n’ont pas permis à ce secteur de décoller et d’agir positivement sur le développement de l’économie nationale. « On ne peut pas parler de développement sans énergie », a dit le ministre des Mines et de l’Energie. Le ministre a exhorté les participants à redoubler d’effort afin de produire des travaux scientifiques de grande qualité.
Ci-dessous l’intégralité de son propos liminaire :
« (…) Je voudrais dire que l’initiative de faire cette rencontre s’inscrit dans le cadre général de la célébration des cinquante premières années de notre indépendance. Le Président de la République, le Président Laurent Gbagbo, pour tenir compte du contexte de la situation de sortie de crise, a souhaité que la célébration du cinquantenaire de la Côte d’Ivoire se fasse dans la réflexion. Que la priorité soit donnée aux travaux scientifiques, que la priorité soit donnée à tout ce qui peut permettre aux Ivoiriens de replonger dans leur histoire et de mieux se projeter dans l’avenir.
Beaucoup de secteurs se sont pliés à cet exercice. Vous avez vu les nombreux colloques qui ont été organisés par le Comité national d’organisation du cinquantenaire. Ces colloques nous ont donné de beaux rapports, des conclusions édifiantes. Je pense que le débat sur ces questions n’est pas épuisé. Et dans le secteur qui est le nôtre et qui comprend les sous secteurs des mines, des hydrocarbures et de l’énergie, il m’a semblé important de marquer une pause. Il était important pour nous de marquer une pause ; de regarder dans le rétroviseur, d’analyser les choix que nous avons faits depuis 1960, d’analyser les stratégies que nous nous sommes donnés, les objectifs que nous sommes fixés dès notre accession à l’indépendance au niveau de ces trois sous-secteurs et de dire si nous avons fait, et si nous avons bien fait ce que nous avions à faire ou si nous avons atteint ou approché de nos objectifs.
Et le cas échéant qu’est-ce qui n’a pas marché ? Qu’est-ce qui nous a empêché d’atteinte de nos objectifs et comment faire pour sortir doter pays d’instruments efficaces nécessaires qui puissent permettre d’amorcer notre développement. Parce que vous savez autant que moi que les sous-secteurs qui composent notre département ministériel constituent des éléments essentiels du développement de la Côte d’Ivoire. On ne peut parler de développement économique, industriel, sans énergie. L’énergie et l’électricité, notamment, constituent un facteur de production du développement. S’il est maîtrisé, nous pouvons avoir des produits performants, s’il n’est pas maîtrisé, nous pouvons avoir une économie mais une économie peut-être boiteuse. Si nous ne développons pas suffisamment nos ressources naturelles et si nous ne prenons pas de garde pour que ces ressources naturelles puissent contribuer au Produit intérieur Brut, nous aurons fait du profit en exportant ces ressources naturelles et nous aurons l’illusion de nous enrichir, mais à la fin, nous nous rendrons bien compte que nous nous appauvrissons.
C’est pourquoi, j’ai souhaité qu’une réflexion profonde soit menée. Pour comprendre ce qui s’est passé ces cinquante dernières années. Pour corriger ce qui doit l’être pour les cinquante années à venir. Il y a des gens parmi nous, des gens qui ont fait l’histoire de ce secteur, il y a aussi à côté d’eux des gens comme nous autres qui n’ont pas fait l’histoire de ce secteur, mais qui avons le devoir d’écrire cette histoire. Il y a bien les acteurs de cette histoire. Par la grâce de Dieu les acteurs de ce secteur sont encore là. C’est une chance que nous avons, il faut la saisir. Il faut faire en sorte que les générations futures sachent ce qui s’est passé et qu’elles puissent s’appuyer sur les expériences léguées par les devanciers pour essayer de consolider notre pays. Voilà ce qui motive cette rencontre. Nous n’avons pas la prétention d’inventer quoi que ce soit. Nous voulons simplement contribuer à l’écriture de l’histoire de la Côte d’Ivoire.
Je voudrais encourager tous les acteurs qui sont réunis à donner le meilleur d’eux-mêmes pour que, dans l’objectivité, on fasse un inventaire de tout ce qui a été fait de 1960 à maintenant, pour qu’on analyse effectivement cette période-là pour essayer d’en tirer des leçons. Il ne s’agit pas de censurer, il ne s’agit pas non plus de jeter la pierre à qui ce soit. C’est une œuvre humaine qui a été menée. Les choses se sont passées dans un contexte. Les choses qui ont été faites en 1960 ne sont pas forcément ce que nous aurons à faire dans dix ans, dans cinquante ans. Ce qui est arrivé par exemple dans le secteur de l’énergie en 1984, qui a entraîné le premier délestage doit nous inspirer.
En 2010 nous avons connu encore un délestage dans le secteur de l’énergie. Cela doit nous inspirer. Est-ce que nous avons tiré suffisamment d’enseignements de la première crise énergétique ? Est-ce que nous sommes en train de tirer des enseignements de la crise énergétique de 2010 ? Est-ce que les expériences de certains pays africains dont le sous-sol regorge de ressources naturelles importantes et qui connaissent encore la pauvreté nous inspirent ? Est-ce que la violence qu’on constate dans les pays comme le Nigeria, un pays béni par Dieu puisque grand producteur de pétrole, mais avec une population de plus en plus pauvre, nous inspire ? Est-ce que nous qui commençons seulement maintenant à mettre en valeur nos ressources naturelles nous tirons suffisamment d’enseignements et de leçons de l’exploitation des gisements dans notre pays pour éviter d’en arriver à des situations catastrophiques qu’on constate ici et là. Pour certains pays on a pu parler de scandale géologique.
La richesse du sous-sol devient en plus du scandale que ça crée un objet de malheur. Allons-nous regarder notre pays avancer dans ces domaines-là comme ces pays-là ? Ou allons-nous emprunter des chemins différents ? Nous sommes juges de notre destin, nous sommes maîtres de l’avenir de la Côte d’Ivoire. Nous n’avons pas le droit d’ignorer ce qui a plombé le développement des autres pays africains qui ont les mêmes potentialités que nous. Nous avons le devoir et l’obligation de faire en sorte que les ressources naturelles que nous avons soient gérées au mieux dans l’intérêt des ivoiriens. Nous voulons tout cela après avoir fait cet inventaire, après avoir mis l’accent sur les forces et les faiblesses, nous devons également en toute humilité regarder autour de nous, pour prendre exemple sur ceux qui ont réussi à tirer le meilleur profit de leurs ressources naturelles.
Nous devons travailler pour nous-mêmes aujourd’hui, mais nous devons également travailler pour les générations futures. C’est cela notre responsabilité. Et c’est pourquoi nous sommes réunis ici. Pendant trois jours, nous devons nous prêter à cet exercice. Je ne doute pas de la qualité des conclusions qui sortiront de vos travaux. Je souhaiterais d’ailleurs prendre part au début de vos présentations, parce que je veux savoir moi aussi ce qui s’est passé et ce que nous pouvons faire ensemble.
Voilà mesdames et messieurs, ce qui nous réunit ici. A l’heure où tous les acteurs politiques sont sur le terrain, dans l’arène, pour préparer activement les élections, je pense qu’il y a de la place pour travailler pour la République. L’essentiel n’est pas le discours politique, l’essentiel pour moi, ce sont les actes qui permettront aux citoyens de pouvoir être en harmonie avec le Président. De ce fait, nous avons besoin d’être performant, nous avons besoin de planifier une politique d’exploitation de nos ressources naturelles. Je vous exhorte à cela. Je déclare officiellement ouvert l’atelier sur le thème : Mines et énergies : bilan de 1960 à 2010-Perspectives. Je vous remercie. »
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