illustration

RENCONTRE AVEC LES CORPS CONSTITUES : LE CHEF DU GOUVERNEMENT FAIT LE POINT DE LA SORTIE DE CRISE A LA SOCIETE CIVILE

lundi 13 septembre 2010


illustration

Le Premier Ministre Guillaume Kigbafori Soro a rencontré, le lundi 13 septembre 2010, à la Primature, les organisations de la société civile et les centrales syndicales UGTCI, Dignité et FESACI. A ces acteurs sociaux, le Premier ministre a tenu à faire le point de la conduite du processus de sortie de crise qui a connu ces derniers temps un coup d’accélérateur avec la réalisation d’opérations déterminantes pour une issue apaisée de la crise.


Le premier Ministre a en outre lancé un appel en faveur d’une mobilisation de tous ces acteurs incontournables pour sensibiliser les populations en général et les membres de leurs organisations en particulier sur les enjeux d’une sortie de crise apaisée. MM. N’Gouan Patrick, Adé Mensah, Mahan Gahé Basile sont, entre autres, les personnalités qui ont répondu à l’appel du chef du gouvernement. Une minute de silence à la mémoire de feu Adiko Niamkey, ancien secrétaire général de l’UGCTI, a été observée avant l’entame de cette rencontre. Ci-dessous, la déclaration liminaire du Premier Ministre :
« (…) Comme vous le savez, depuis que nous sommes venu ici à la Primature, nous avons pris l’habitude de vous convier aux grands moments ou aux moments importants de l’avancée de notre action. Aujourd’hui j’ai voulu que nous nous retrouvions une fois de plus pour passer en revue l’action que nous menées dans tous les préparatifs de l’élection présidentielle. Il me semble important, et c’est mon point de vue d’associer tout le monde à la conduite du processus électoral. A tout le moins vous avez le droit d’être informés sur ce que l’exécutif mène comme action. Nous devons vous tenir informés pour que soyez aussi les relais au sein des syndicats ; au niveau de la société civile pour que les ivoiriens la bonne et la vraie information en ce qui concerne le travail qui est mené pour donner aux ivoiriens l’élection.
Depuis 2007, nous avons promis l’élection à la Côte d’Ivoire. Nous avons assuré les uns et les autres que nous étions entrain d’y travailler et de faire en sorte que nous ayons une élection qui réconcilie, une élection qui conforte la paix. Ça n’a pas été une tâche aisée, la preuve, le temps que nous avons consacré à cette question. Mais en même temps, je pense que ça été un travail nécessaire qui a permis d’apaiser le climat politique et social. Et en cela je voudrais vous saluer, vous les responsables des différentes fédérations de syndicats et de la société civile parce que d’une manière ou d’une autre, vous nous avez accompagné. Nous avons réussi même aux temps critiques, forts de divergences ce qui ne manque pas entre l’Etat et les syndicats, c’est récurrent.
Mais dans les moments critiques quand nous avons fait appel soit à la société civile ou aux syndicats, nous avons ensemble privilégié le dialogue qui a eu pour avantage, n’est-ce pas, de trouver des solutions pour faire en sorte que nous nous donnions la main pour redresser les choses. Et faire en sorte que l’Etat tienne pour que nous puissions faire des progrès notables en ce qui concerne la sortie de crise. Donc, je dois le reconnaître, vous nous avez accompagné, vous continuez d’accompagner l’Etat. Je me souviens aux cérémonies importantes, à la fête du travail nous avons essayé d’obtenir des syndicats une trêve pour nous permettre de sortir le pays de toutes ses difficultés.
C’est pourquoi aujourd’hui nous sommes devant vous pour vous dire que nous avons fait des progrès, mais surtout pour vous lancer un appel non seulement à continuer d’aider le gouvernement à avancer dans le processus de sortie de crise mais aussi pour faire un point assez précis du travail qui a été réalisé. En ce qui concerne le processus électoral vous le savez nous avons travaillé depuis janvier pour obtenir une liste électorale définitive. Ça n’a pas été chose aisée parce que vous savez quand il s’agit d’élection la suspicion est vive et partout de sorte que quand la liste électorale a été produite, affichée et publiée, une suspicion s’est développée sur la qualité de la liste électorale provisoire.
Face aux critiques et aux suspicions nous-mêmes nous avons été amené à voir les différents acteurs pour permettre une opération supplémentaire qui était l’opération de vérification de la liste électorale provisoire qui consistait à prendre la liste , à la disséquer par catégorie de population , à aller faire une vérification manuelle sur le terrain, qui consistait simplement à prendre les informations des pétitionnaires venus à l’enrôlement et de rapprocher ces informations des registres d’état-civil dans les centres d’état-civil. Ce qui nous permettait de nous rassurer sur l’authenticité des pièces fournies. Ce qui nous permettait aussi de sérier et de nous rassurer que la liste était bon. Ce travail s’est achevé le 2 août. Ensuite, il a fallu que les opérateurs techniques fassent ce qu’on appelle la consolidation des données. Une fois achevée, vous n’avez pas manqué de suivre, nous avons réuni les acteurs principaux à qui nos avons présenté ce travail, ce travail qui a été fait par des techniciens des structures nationales ivoiriennes notamment l’Office National d’Identification (ONI), la Commission Nationale de Supervision de l’Identification (CNSI) et la Commission Electorale Indépendante (CEI), ainsi que l’INS et la Sagem qui était là à titre d’observateur à toutes les réunions que nous avons tenu. Ceci a permis de consolider et de valider la liste électorale définitive.
Après l’ensemble des vérifications menées sur la liste nous avons trouvé 55.900 personnes que nous avons ajourné pour les présidentielles. Pourquoi ? C’est simple. Quand nous avons rapproché les données des formulaires d’enrôlement aux registres d’état-civil nous avons trouvé environ 25.000 personnes dont les mentions n’étaient pas cohérentes(…) Ceci ne veut pas dire que sont des étrangers ou des fraudeurs. Il y a plusieurs possibilités ou éventualités. Mais si nous voulons prendre du temps pour régler ces questions, l’impératif de délai imposé qui est le 31 octobre, pourrait être critique. Nous avons décidé de les ajourner. Un comité spécifique s’occupera de regarder ces questions pour y apporter des réponses. Mais je crois que vous avez écouté le Chef de l’Etat, l’objectif pour nous c’est de trouver une solution d’apaisement. Pour certains, ça peut être la régularisation(…). Nous irons aux élections avec une liste électorale de 5.725.720 personnes acceptables qui a été validée et dont le décret a été signé par le Président de la République. La particularité ici, c’est que la liste électorale définitive donnera droit aussitôt aux cartes nationales d’identité. Donc nous sommes entrain de travailler à la production des cartes d’électeurs et des cartes nationales d’identité. Et nous espérons que très bientôt ce sera la phase distribution de celles-ci.
Sur les questions militaires vous aves suivi en ce qui concerne le regroupement, l’encasernement, ce sont des opérations qui sont en cours qui ont connu des avancées notables , la réduction des zones de dix à quatre et l’encasernement de ce qu’on a appelé les Volontaires à l’Armée Nouvelle (VAN). En ce qui concerne l’unicité des caisses de l’Etat et le redéploiement de l’administration douanière, c’est désormais chose faite. Les premiers déploiements ont eu lieu, aux frontières, à Pogo, Ouangolo, Korhogo. Donc c’est un processus aussi qui est en cours. Nous-mêmes, nous nous somme promis d’ici la fin de septembre d’aller visiter ces postes pour nous assurer que ces postes fonctionnent normalement, régulièrement, voici mesdames et messieurs les informations que je tenais à vous livrer et en même temps vous demander de sensibiliser les syndiqués et vos membres pour qu’on aille aux élections .Nous pensons que il faut tout faire pour tenir la date du 31 octobre et faire en sorte que l’élection ait effectivement lieu. Ce sera une étape décisive et importante pour la consolidation de la paix. Nous pensons que ces élections vont participer à la mise en place d’institutions légitimes, d’institutions auxquelles nous aurons donné par le peuple de Côte d’Ivoire un large mandat pour se consacrer à la réconciliation entre ivoiriens, se consacrer au développement. Je pense que c’est quelque chose d’important. ET nous voulons une élection apaisée, et je bien insister sur le mot apaisée. Je crois que nous les ivoiriens avons déjà suffisamment souffert de cette crise pour souhaiter que l’élection soit triste.
Nous allons faire en sorte que les conditions d’organisation de l’élection soient transparentes. La liste est validée par tous les acteurs, elle est bonne .Chacun a eu la possibilité au travers de la CEI, de la CNSI, de regarder toutes les étapes de la confection de cette liste. Ils ont eu accès à toutes les données. Donc la liste est une bonne liste. Il faut qu’on aille à une élection et que les candidats acceptent le verdict des urnes. Et c’est en cela que la Convention de la Société civile doit- faire un travail, que les syndicats doivent faire un travail. ET aujourd’hui les éléments que nous avons mis en place sont déterminants pour la transparence des élections. Parce que quand vous allez dans les bureaux de vote le PV de dépouillement de bureau de vote est remis u représentant de chaque candidat. Il y les observateurs, il y a la certification. Donc chaque parti politique, pour peu qu’il ait une logistique nécessaire, peut déjà savoir son positionnement par rapport à cette élection. Nous savons que seul le critère de la transparence permettra l’élection apaisée. Et c’est pourquoi nous insistons là-dessus. Il s’agira maintenant pour les ivoiriens de monter leur capacité à aller à une élection transparente et en assumer les résultats. En tout cas, c’est ce à, quoi je vous invite et je souhaite que chacun joue son rôle et les différentes contributions nous aident à aller à cette élection dans la sérénité et surtout qu’au lendemain de cette élection, les ivoiriens puissent se retrouver autour d’un Président de façon à travailler pour son développement. Merci ».

Agenda

Du Jeudi 10 juillet 2025 au Samedi 26 juillet 2025

▶ Affectations en 6ième et en 2nde – Toute l’étendue du territoire (Côte d’Ivoire)

Du Jeudi 24 juillet 2025 au Samedi 26 juillet 2025

▶ 2ième édition de la Foire Nationale de l'Emploi et du Recrutement – (Yamoussoukro)

Du Vendredi 25 juillet 2025 au Samedi 26 juillet 2025

▶ 1ère édition du Salon du crédit et financement de Côte d'Ivoire (SCRED) – Thème : « Accès au crédit : moteur essentiel pour le développement des entreprises et de l'économie ivoirienne » - Parc des Expositions d'Abidjan (Port-Bouët)

Du Samedi 26 juillet 2025 au Samedi 30 août 2025

▶ 27ième édition du Championnat d'Afrique Féminin de Basket-ball (Afro-basket 2025) – Palais des Sports (Treichville-Abidjan)

Grands dossiers