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DROITS DE L’HOMME : DES EXEMPLAIRES DE LA DECLARATION UNIVERSELLE TRADUITE EN LANGUES IVOIRIENNES

jeudi 05 juin 2014


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Le Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Libertés publiques, M. Gnénéma Mamadou Coulibaly, a officiellement reçu des mains du représentant résident de l’Unesco-Côte d’Ivoire, Ydo Yao, des exemplaires des livrets contenant la traduction en baoulé, dioula et guéré de la Déclaration universelle des droits de l’homme (Dudh). Au total, 300 documents dont 100 par langue seront mis à la disposition des centres d’alphabétisation qui pourront mieux s’en servir pour informer les alphabétisés. C’était ce jeudi 5 juin, à son cabinet à la tour B au Plateau. Ces documents visent à promouvoir la connaissance des Droits de l’Homme par tous, afin de réduire leur violation, partant, de prévenir et gérer les conflits.


Le choix de la traduction en langues ivoiriennes de la Dudh prouve, selon M. le ministre, que « l’Unesco et son département ont à cœur d’offrir à l’ensemble des Ivoiriens et des populations vivant sur notre sol l’opportunité de connaître leurs droits sans que la non-maîtrise du français soit pour eux un obstacle ». « C’est une modeste cérémonie, certes, mais symboliquement, c’est un grand pas en faveur du développement et de la promotion des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire», a soutenu le ministre, avant d’ajouter que l’option du dioula et du baoulé se justifie par l’étendue de leur emploi à l’échelle nationale et le guéré par le fait que ce peuple ait le plus souffert de violations graves et massives des droits de l’homme, à l’occasion de la crise post-électorale. Souhaitant « la diffusion en diverses langues d’un tel instrument proclamant à l’échelle universelle les droits humains », le Garde des Sceaux a saisi cette occasion pour « solliciter l’appui de l’Unesco-Côte d’Ivoire à l’effet d’envisager assurer par tout moyen une large diffusion des dispositions de la Charte africaine des Droits de l’Homme et des peuples, une fois le chantier en cours achevé ». Car pour le ministre, la « charte africaine, cet instrument africain portant en lui les spécificités conceptuelles africaines des droits humains, est peu connue et elle mérite d’être promue ». Témoignant la gratitude du gouvernement et de tout le peuple ivoirien à l’endroit de l’Unesco-Côte d’Ivoire et de ses partenaires, tels que, le HCR qui ont rendu possible cette réalisation, le ministre Coulibaly Gnénéma a promis que les documents réceptionnés seront utilisés à bon escient. Pour sa part, M. Ydo Yao, représentant résident de l’Unesco-Côte d’Ivoire, a affirmé que « l’Unesco veut soutenir l’ILA qui est l’institut ivoirien qui fait des efforts dans la codification des langues nationales». Il a également dit qu’ « il serait intéressant que des documents tels que la loi sur le foncier rural, sur l’apatridie, etc. soient traduits en langues vernaculaires afin que les populations qui en sont les bénéficiaires puissent en comprendre la quintessence, se les approprient, promeuvent et défendent leurs droits ».

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