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LEGISLATIVES 2011: YOUSSOUF BAKAYOKO S’IMPREGNE DES REALITES DU VOTE A ABOISSO ET A BASSAM

dimanche 11 décembre 2011


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Le scrutin législatif tant attendu par les ivoiriens et la communauté internationale a eu lieu comme convenu ce dimanche 11 décembre 2011 sur l’ensemble du territoire national. Le chef d’orchestre de l’organisation de cette élection, M. Youssouf Bakayoko a décidé de se rendre à l’intérieur du pays pour constater de visu la bonne tenue de ces échéances.


Localités choisies : Aboisso et Grand Bassam. Arrivé dans la capitale du sud comoé vers 10 heures, le Président de la CEI a été accueilli par le Préfet de région, M. Seydou Gogoua Bernard. Direction : la salle des fêtes de la mairie. Dans ce lieu de vote, on enregistre cinq Bureaux de Vote. Le Président, dans ses échanges avec les Agents électoraux sur place a pu noter que les choses se passaient bien. Le matériel électoral lourd comme léger, les stickers étaient au grand complet. Côté sécurité, l’on a pu voir la forte présence de la police, de la gendarmerie, de l’armée ivoirienne et des forces impartiales. Bien que le nombre de votant restait encore bas à cette heure de la journée comparé aux nombres d’inscrits par Bureaux de Vote, le Président ne s’est pas empêché de féliciter publiquement le Superviseur de la région, le Commissaire Central, Gbané Bouraima pour avoir bien conduit le processus dans sa zone de supervision. Par la suite, le cortège s’ébranle vers le Collège Mupred, toujours à Aboisso. Sur les quatre Bureaux de Vote visités, Youssouf Bakayoko a pu observer les électeurs suivre la procédure jusqu’au dépôt des bulletins dans les urnes entièrement transparentes. A Grand Bassam, c’est l’Ecole Primaire Publique de Moossou 1 et 2 située à proximité du Palais royal des Abouré, qui a reçu le Président de la Commission Electorale Indépendante. En compagnie du Préfet des lieux, Gninia Bernard, même démarche : échanges avec les Agents Electoraux, les électeurs et les représentants des candidats. Aux environs de 12 heures 30, c’est la fin de la mission. Mais avant de revenir sur Abidjan, le Président Youssouf Bakayoko a rendu une visite de courtoisie au 21 ème souverain du Royaume de Bassam, Sa Majesté Kanga Assoumou. Ce dernier a félicité M. Youssouf Bakayoko pour avoir permis aux ivoiriens de se rendre ce jour aux urnes. Il a réitéré le soutien des Rois et Chefs Traditionnels aux actions de la CEI et a surtout prié les mannes des ancêtres pour que ce que le Côte d’Ivoire a vécu au lendemain de la proclamation des résultats définitifs par le Conseil Constitutionnel soit un vieux souvenir. Le Président a terminé sa tournée par une déclaration que nous vous proposons en intégralité. Ci-dessous l’intégralité de ses propos: « La première observation à faire c’est de noter que les choses se passent dans un climat de paix, dans un climat rassurant pour les électeurs et les candidats. Il y a donc pour les uns et pour les autres à féliciter d’abord les électeurs ivoiriens, les électrices bien entendu pour ce comportement qui a été largement souhaité par la Commission électorale indépendante. Nous sommes à la mi-journée de cette consultation. Les chiffres que nous avons sont légèrement en baisse par rapport aux chiffres que nous avions à la même période pour l’élection présidentielle. Mais cela peut se comprendre d’abord parce que de façon générale dans notre pays, l’élection des députés à l’Assemblée nationale n’a jamais été aussi mobilisé que ce que nous avons connu pour les présidentielles. Nous tournons généralement autour de 35%. Il faut donc penser que si l’on s’appuie sur ces indications, on n’est pas véritablement dans une mauvaise situation. Le taux de participation à la mi-journée dans les régions que je viens de visiter tourne autour de 15, 16%. Cela signifie que comme nous sommes dans des régions ou il y a un culte religieux le matin mais l’après midi, il peut avoir plus d’électeurs. Si cela se vérifie, on peut atteindre les chiffres de l’an 2000. C’est-à-dire 35%, 36%. Je pense que c’est positif dans la mesure ou les ivoiriens savent que maintenant la paix est revenue, ils savent qu’il n’y a plus de compétition pour faire revenir la paix ou la stabilité. Et ils savent qu’il y a une compétition pour conserver la paix. Ils savent qu’il y a une compétition pour faire en sorte que nous ayons des institutions fortes. D’abord, on a fait l’élection présidentielle et ensuite nous allons faire maintenant celle des députés à l’Assemblée nationale qui est la deuxième institution forte du pays et qui va représenter directement les électeurs. Les députés auront pour mission de contrôler les actions de l’exécutif. Je pense que si l’on reste dans cette perspective, on peut se dire que les choses se passent bien, que l’élection se déroule bien dans le calme et que bien entendu le taux de participation qui va venir n’est pas un taux de participation dicté par Pierre ou par Paul. C’est le taux de participation qui est courant et qui résulte du fait que la paix soit revenue dans notre pays. Je vous remercie. » Propos recueillis par le Service de Communication CEI

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