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ACCIDENTS DE L’AUTOBUS DE LA SOTRA : LE GOUVERNEMENT A ORGANISE DES FUNERAILLES NATIONALES POUR LES VICTIMES

jeudi 11 août 2011


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Le Gouvernement a organisé des funérailles nationales pour les victimes de l’accident de l’autobus de la SOTRA, le jeudi 11 août 2011, au stade de la Société Ivoirienne de Raffinage (SIR) à Vridi, dans la commune de Port-Bouët. Présidée par le Premier Ministre Guillaume Soro, cette cérémonie d’hommage a vu la présence de nombreux membres du Gouvernement, de diplomates, de chefs religieux, et des familles des victimes non loin du terminus de la ligne du bus 19.


Pour la ministre de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Mme Raymonde Goudou Coffie, qui s’est exprimée au nom du Gouvernement, les victimes ne doivent pas se sentir seules en ces moments difficiles et doivent garder l’espoir. Elle a annoncé le don d’un million de francs CFA à chaque famille éprouvée et 6 tonnes de riz pour l’ensemble des victimes décédées et blessées. Elle a assuré les familles des victimes du soutien du Gouvernement, qui a montré sa disponibilité pendant cette tragédie qui a endeuillé la nation entière.

Prenant la parole au nom de ses administrés, Mme Hortense Aka Anghui, maire de la commune de Port-Bouët a dit la satisfaction des familles des victimes, qui ont senti à chaque moment la présence du Gouvernement à leurs côtés durant cette épreuve insoutenables pour elles. A l’en croire, l’organisation de funérailles nationales démontre la grande attention que le Chef de l’Etat et son Gouvernement accordent à la vie de chaque Ivoirien. Une cérémonie œcuménique et des animations de chorales ont ponctué cette cérémonie funèbre.
Ci-dessous le discours intégral de la ministre Dr Raymonde Goudou Coffie: Excellence Monsieur le Premier Ministre Messieurs les Ministres d’Etat Mesdames et Messieurs les Ministres Messieurs et Mesdames les Directeurs généraux, Directeurs centraux et Chefs de service Distingués Chef Traditionnels Honorable Autorités Religieuses Mesdames et Messieurs, chères sœurs chers frères et familles éplorées. C’est dans une vive émotion et une profonde affliction que je prends la parole, au nom du Gouvernement, pour adresser à toutes les familles cruellement éprouvées par le sort, les condoléances les plus attristées de l’Etat de Côte d’Ivoire et traduire une fois de plus, la vive émotion de la Nation plongée dans la douleur insoutenable de la perte de toutes ces vies humaines, soit au total cinquante deux décédées dont seize (16) femmes et trente six (36) hommes. .Encore une fois, la Cote d’Ivoire est endeuillée. Dans la même journée, deux accidents, dont le bilan provisoire du plus dramatique vient de vous êtes donné. II est difficile, dans ces circonstances qui imposent le silence et le recueillement, de trouver les mots justes qui apaisent la douleur et réconfortent ceux qui pleurent un être cher et irremplaçable, disparu à jamais. Et pourtant, on ne peut s’empêcher de penser que le sort s’acharne sur la Côte d’Ivoire et sur sa population. N’y a-t-il pas eu assez de morts, assez de familles en détresse, assez d’orphelins ? Au moment où, le Président de la République est à l’œuvre pour redonner un visage plus fréquentable à la Côte d’Ivoire, voilà qu’à nouveau le pays subit encore un autre drame , celui du vendredi 5 Août, le vendredi noir. Yako à vous toutes, yako à nous tous, yako à toutes les familles éplorées. ‘'Les accidents, comme les autres catastrophes, existent par hasard et par extraordinaire dit le célèbre généticien Monod. Il faut les assumer ave responsabilité dans un approfondissement de la spiritualité qui élève l’âme, renforce la foi, et aguerrit les corps, pour donner un sens à l’existence humaine. Sans verser dans le fatalisme, disons avec le sage qu’un accident est une contingence de la vie qu’on n’a pas pu éviter. Il ne vient ni d’une prophétie, ni d’une condamnation préalable. Il vient sans qu’on l’ait prévu. La vie est une tragédie avec ses drames et ses épreuves dans lesquels nous devons trouver les ressources de notre rédemption. Vous avez le droit de vous poser la question de savoir ce qui vous arrive ? Pourquoi, votre famille ? Pourquoi encore la Côte d’ivoire ? Questions légitimes. Mais vous n’avez pas le droit de perdre espoir parce que vous n’êtes et ne serez pas seul. Toute la Nation est avec vous pour preuve dès l’annonce de l’accident, le Président de la République, le Premier Ministre, et son Gouvernement, se sont rendus sur les lieux, et tout a été mis en œuvre rapidement pour secourir nos sœurs et nos frères victimes. Les remerciements du gouvernement vont à l’endroit de toutes les équipes médicales, techniques et de sauvetage qui n’ont jusqu’à ce jour ménagé aucun effort pour sauver et remonter les victimes dont onze (11) rescapés (6sortis de la PISAM, 5 encore à la PISAM). - 52 décédés - 42 identifiées formellement par les parents - 5 identifiées sans pièce d’identité - 5 non identifiées. Le Gouvernement tout entier en appelle à la solidarité de la nation pour soutenir les familles des victimes. Le Président de la République a donné des instructions afin qu’aucune charge ne vienne alourdir la peine des familles. Dieu a voulu qu’il y ait des survivants, que la grâce lui soit rendue. Mais tous ceux qui sont partis, ne doivent pas être partis pour rien. Ils seront les vecteurs de cette Réconciliation Nationale et de la cohésion sociale si chères au Président Alassane OUATTARA. Dieu ne nous a pas abandonné, Dieu nous aime, il aime la Côte d’Ivoire et nous l’a démontré il n’y a pas si longtemps que cela. Ayez foi en lui car lui seul nous apportera le soulagement et la paix du cœur. Les grandes Nations passent toujours par de grandes épreuves . Le Président de la République , le Premier Ministre et son Gouvernement ambitionnent de faire de la Côte d’ivoire une grande Nation. Ne laissons aucune place au découragement. Dans l’épreuve du deuil nous devons continuer à croire que le meilleur est possible pour la Côte d’Ivoire. Que Dieu le tout-puissant nous bénisse et nous épargne de nouvelles épreuves pour sa gloire et le salut de la Nation Ivoirienne. Je vous remercie.

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