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JUSTICE ET DROIT DE L’HOMME : LE GOUVERNEMENT PROMET DE RESPECTER LES REGLES EN VIGUEUR DANS LES PROCEDURES JUDICIAIRES

mardi 21 juin 2011


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Le ministre d’Etat, ministre de la Justice, Ahoussou Kouadio Jeannot, et son homologue des Droits de l’Homme et des Libertés publiques, Coulibaly Gnénéma, ont co-animé une conférence de presse, le mardi 21 juin 2011, à la salle Anono de l’Hôtel du Golf. A l’ordre du jour, la question des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire et l’état des procédures judiciaires engagées contre certaines personnalités de l’ancien régime, accusées de crimes et délits.


Les deux membres du Gouvernement ont fait, tour à tour, un exposé liminaire dans lequel ils ont mis en exergue les idéaux du Gouvernement en matière de respect des droits de l’Homme. Tout de go, le ministre d’Etat, ministre de la Justice a dit que c’est la loi qui guide toutes les procédures engagées à l’encontre des dignitaires de l’ancien régime poursuivis dans le cadre des évènements postélectoraux.

Séance tenante il n’a pas hésité à brandir la loi de 1963 en vertu de laquelle le Chef de l’Etat a ordonné l’assignation à résidence des personnalités incriminées. Pour lui, c’est pour mettre fin à la spirale de l’impunité en Côte d’Ivoire que le Gouvernement tient à ce que les procédures judiciaires aboutissent. « Il est dans l’intérêt de ces personnes que la justice tranche sur leur sort », a-t-il insisté.

M. Ahoussou Jeannot, revenant sur les actions judiciaires en cours, a dit que les enquêtes préliminaires conduite par la Gendarmerie et la Police sont terminées pour ce qui concerne les crimes économiques. C’est au niveau des crimes de sang que les enquêtes préliminaires se poursuivent encore, avec toutefois une avancée notable dans l’affaire des disparus de l’Hôtel Novotel.

Quant à Coulibaly Gnénéma, il a argué que la création d’un portefeuille spécialement dédié aux Droits de l’Homme est une avancée pour notre pays qui ambitionne de sortir de la crise par une justice soucieuse des droits de tous. Dans cette perspective, a-t-il ajouté, « même les proches du Président Ouattara qui seront impliqués dans des crimes seront poursuivis ».

Pour garantir les conditions d’une transparence nécessaire à la bonne marche de l’institution judiciaire, un appel à témoin est lancé à l’endroit de toutes les victimes à partir de la semaine prochaine. « Personne ne sera censuré », a indiqué le ministre des droits de l’Homme et des Libertés publiques.

Au cours de cette conférence de presse, ces membres du Gouvernement ont annoncé la venue d’une mission de la Cour Pénale Internationale en Côte d’Ivoire, conduite par Mme Fatou Bensouda, procureur adjoint auprès de cette juridiction internationale.

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