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ETAT DU RESEAU ROUTIER D’ABIDJAN : LE PREMIER MINISTRE EFFECTUE UNE TOURNEE DANS LES COMMUNES DU DISTRICT

jeudi 16 juin 2011


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Pour se rendre compte, par lui-même, de l’état du réseau routier de la ville d’Abidjan, le Premier Ministre Guillaume Soro a effectué, le jeudi 16 juin 2011, une visite dans certaines communes de la métropole ivoirienne.


Le chef du Gouvernement ivoirien était accompagné du ministre d’Etat ministre du Plan, Albert Mabri Toikeusse, du ministre de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi, du ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi, du Directeur Général de l’AGEROUTE, de Jean-Claude Kouassi, Président de l’Association des Districts et Départements de Côte d’Ivoire (ADDCI), et de M. Madio Fall, Expert en Eau et Assainissement à la Banque Mondiale.

De Yopougon, commune par laquelle cette tournée a débuté, en passant par Adjamé, Abobo, Treichville et Koumassi, le Premier Ministre a pu toucher du doigt les réalités que vivent les usagers des voiries abidjanaises dont l’état de dégradation était palpable. C’est sous une pluie battante provoquant dans certains quartiers des inondations et par endroit un engorgement des ouvrages publics destinés à l’évacuation des eaux de ruissellement, que s’est déroulée cette tournée du Premier Ministre.

Pendant plus de quatre heures, Guillaume Soro, toujours curieux auprès des responsables de l’AGEROUTE et du ministre Patrick Achi, a voulu comprendre comment traiter en profondeur la question de la remise en état de la voirie dans la capitale économique ivoirienne, toujours débordée pendant la saison des pluies. Dans toutes les communes visitées, il a marqué des arrêts pour, ici voir l’engorgement des rues par les eaux de pluie, là pour compatir à la douleur des populations qui ont vu leurs biens emportés du fait de l’inondation de leurs maisons. Au terme ce périple, qui a été un réel défi au vu de la forte pluie qui tombait sur Abidjan, le chef du Gouvernement s’est prêté aux questions de la presse.

Ci-dessous l’intégralité de son propos.
Quels sont vos constats après la visite de la voirie de la ville d’Abidjan ?

Ce matin, nous avons fait ce que j’appelle une visite de terrain. Avec le ministre d’Etat, ministre du Plan, le ministre de l’Economie et des Finance, le ministre des Infrastructure économiques (le ministre le plus concerné), nous avons décidé de nous rendre sur le terrain, pour faire les constatations de l'état du réseau routier de la ville d’Abidjan. Vous avez constaté avec nous l’état de dégradation qui donne l’image d’une ville en ruine. Et je l’ai déjà dit, je le répète, nous sommes un Gouvernement de mission :

Nous devons travailler pour régler les préoccupations du quotidien des populations. Vous avez vu, ce matin, les inondations ça et là, les populations incapables de circuler.
J’ai été frappé par des images de femmes qui se tenaient la main pour pouvoir résister au courant d’eau. Je pense qu’il y a urgence à agir parce que plus on perd du temps, plus on perd en argent et la dégradation est accentuée. C’est pourquoi, je voudrais demander fortement au ministre Patrick Achi, en liaison avec le ministre de l’Economie et des Finances, et le ministre du Plan, que je leur donne deux semaines pour nous faire une communication en Conseil des ministres. Cette communication doit dire aux Ivoiriens comment, avec quels moyens et quand on règle les problèmes que nous avons constatés. Maintenant, ce n’est plus des discours, ce n’est plus les belles paroles, ce n’est plus la politique : il faut travailler. Et, travailler, c’est de façon concrète donner des solutions aux Ivoiriens et tenir ces engagements.

Des priorités sont-elles déjà dégagées ?

Il revient aux ministres techniques de dégager les priorités après les constats que nous avons faits. Désormais, le Gouvernement ne va pas travailler de façon solitaire. Vous avez vu, il y a trois ministres qui sont avec moi. Ce sera donc des équipes qui vont avoir des séances de travail, des concertations d’harmonisation pour proposer des solutions à l’ensemble du gouvernement. Il revient à cette équipe de nous dire quels sont les tronçons les plus urgents et prioritaires.

Quant est-il du suivi des projets à venir ?

Ce que nous avons constaté est aussi la résultante du fait qu’il n’y a pas eu un entretien permanent, régulier de notre réseau routier. Evidemment, les causes sont nombreuses, on ne peut pas statuer là-dessus maintenant. De toutes les façons, une fois que le ministre aura fait sa communication, en Conseil de ministres, il nous proposera un plan : un mécanisme de suivi.

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