50 ANS DE L’INDEPENDANCE : LE CHEF DE L’ETAT SE PRONONCE SUR LES ELECTIONS
lundi 09 août 2010
Le président Laurent Gbagbo s’est prononcé sur la tenue des élections au 31 octobre 2010 lors de la célébration officielle des festivités de l’indépendance, le 7 août 2010, au Palais présidentiel. Ci-dessous l’intégralité de son discours.
CELEBRATION DU CINQUANTENAIRE
DISCOURS DU CHEF DE L’ETAT
7 AOUT 2010
Monsieur le Vice-Président de la République Fédérale du Nigeria,
Monsieur le Premier Ministre de la République de Côte d’Ivoire ;
Messieurs les Présidents des Institutions de la République ;
Mesdames et Messieurs les Ministres ;
Madame la Présidente Marie-Thérèse Houphouët-Boigny ;
Monsieur l’Ambassadeur Pierre Kipré, Président de la Commission Nationale d’organisation du Cinquantenaire de l’Indépendance de la République de Côte d’Ivoire ;
Monsieur le Gouverneur du District d’Abidjan ;
Mesdames et messieurs les membres des délégations étrangères ;
Mesdames et Messieurs les Universitaires et Experts ;
Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux, Directeurs Centraux et Chefs de Service ;
Monsieur le Général de Corps, Chef d’Etat-Major des Forces Armées ;
Messieurs les Officiers Généraux ;
Mesdames et Messieurs les Officiers, Sous-officiers et Militaires de rang ;
Honorables Chefs Traditionnels ;
Distingué Chefs Religieux ;
Honorables invités ;
Mesdames et Messieurs.
Je le dis à chaque fête, mais, il faut que je le répète. Le 07 août, je ne fais pas de discours. Le 07 août, après le défilé militaire et la cérémonie de décoration, je prends la parole juste pour remercier les amis qui sont venus pour féliciter ceux qui ont été décorés. Aujourd’hui encore, je fais faire quelques commentaires.
D’abord, je voudrais féliciter le Premier Ministre et le Président de la CEI (Commission Electorale Indépendante) parce que ces derniers jours, ils ont travaillé comme des forçats. Nous voulions absolument voir clair dans l’horizon électoral, avant la fête du 07 août. Donc, on les a un peu obligé à travailler comme des forçats. Et ils ont travaillé comme des forçats. Et, quand je les ai reçus la veille du Conseil des Ministres, à Yamoussoukro, ils avaient la langue pendante. Mais, je suis fier du travail qu’ils ont accompli. Je me rends compte, après cette date qui vient d’être fixée, qu’on nous avait trompés sur bien de choses. Le travail qu’il restait à faire était tellement important que j’estime qu’on nous avait trompés sur la marchandise. Et là, je suis en colère sur ce point là. Je ne suis pas content. On ne peut pas venir dire, on fera les élections tel jour, on prend un décret, et quand le jour approche, on ne vient même pas dire qu’on n’est pas prêt.
C’est nous qui constatons qu’on n’est pas prêt. Je ne sui pas content de cela. Maintenant, avec la masse de travail qu’il y a à faire pour qu’on ait la liste définitive et qu’on commence à fabriquer les cartes d’identité et les cartes d’électeurs et, à les distribuer .Cela va nous prendre un peu de temps. Mais ce n’est pas grave. Je suis content, et, je voudrais remercier Monsieur le Premier Ministre, Monsieur le Président de la CEI, et tous ceux qui sont à la CEI parce qu’il n’est pas seul à travailler dans cette structure. Je peux dire que maintenant, on peut aller aux élections. Je voudrais dire à beaucoup de nos amis que sur cette question des élections, personne ne peut être plus soucieux que les Ivoiriens eux-mêmes. Il y en a qui font comme si les élections de Côte d’Ivoire, les intéressent plus que nous.
Je ne comprends pas. Les élections de Côte d’Ivoire, c’est d’abord nos problèmes que ça règle. Donc, c’est nous que ça intéresse. On n’a jamais connu de retard dans les élections. Si , cette fois-ci, on a connu un retard, c’est qu’il y a quelque chose. Mais il faut que les gens se calment ; qu’ils nous regardent régler nos problèmes. Et nous sommes capables de les régler. J’ai dit à un ami étranger qui est venu me voir : « Vous, vous cherchez les élections alors que nous, nous cherchons la paix ». C’est deux choses différentes. Eux, ils veulent avoir des élections. Mais, on peut avoir des élections et faire la guerre après. Il y a des pays où on a poussé les gens : « Allez aux élections ! Allez aux élections ! Allez aux élections ! ». Ils sont allés aux élections et puis, après, il y a eu des morts. Au Kenya, au Zimbabwe…même nos frères de Guinée- Madame l’Ambassadeur de Guinée est là- Ils ont fini le premier tour, maintenant ils vont mettre un mois pour le second tour, et, cela parce qu’on les a pressé. Les gens les poussaient. Mais, aujourd’hui, quand c’est bloqué, ceux qui les poussaient ne sont plus là. Nous, nous voulons la paix pour notre pays et, les élections, nous les voulons quand elles sont un élément de la paix. C’est pourquoi nous allons doucement.
Je dis souvent aux Ivoiriens : « doucement, nous sommes pressés ». Quand tu es pressé, tu ne roules pas à 200 à l’heure. Si tu mets ta voiture à 200 à l’heure, tu risques d’être dans le fossé. Et on t’enterre. Tu n’arrives plus là où tu voulais aller. Je voudrais vraiment dire que c’est nous qui sommes intéressés par nos élections. Quelqu’un ne peut pas être plus intéressé que nous par nos élections. Cela n’est même pas concevable. Mais, on a eu la guerre, ici. Quand il y a eu la guerre, entre nous, on s’est déchiré. Donc, entre nous, on prend le temps de recoller les morceaux. Bien sûr on ne pourra jamais tout arranger avant les élections, mais il faut arranger au moins ce qui est essentiel, et, qui va faire qu’après il n’y aura plus la guerre. C’est cela que nous faisons. Donc, je voudrais rassurer tous ceux qui sont un peu inquiets sur cela. Nous allons faire les élections, tranquillement et puis, après la vie va continuer. Nos chanteurs vont chanter.
On va danser. Et c’est à cela que nous travaillons. Un des problèmes que nous réglons par exemple, c’est le problème d’intégration des deux armées. Il y a quelques jours, j’ai signé des décrets promouvant des Officiers. Le Ministre et le Chef d’Etat-major ont fait des arrêtés promouvant les Sous-officiers et les hommes de troupe. Mais, progressivement, on fait les deux ensemble. On a promu des Officiers des FANCI( Ndlr : Forces Armées national de Côte d’ Ivoire) de et des Officiers des FAFN( Ndlr : Forces Armées des Forces Nouvelles). On a promu des Sous-officiers des FANCI et des Sous-officiers des FAFN. Les gens ne savent pas cela, mais nous faisons. Nous faisons ce travail- là. Donc, il y a beaucoup de choses que nous sommes entrain de faire et qui vont nous garantir une vraie élection. Depuis 2007, il n’y a plus de guerre. Nous en sommes contents. C’est déjà très important. Les élections, c’est un évènement de paix, un évènement qui arrive pendant la paix et qui doit consolider la paix.
Je voudrais faire une remarque ; c’est que nous n’avons pas voulu faire une grande fête. On a fait une petite fête. Une cérémonie de prise d’armes comme les autres années. On fera un grand défilé. Un défilé, c’est une démonstration de joie, d’unité pacifique. On fera notre grand défilé quand les élections seront passées. Donc, on fait une prise d’armes et on fera le grand défilé après. C’est pourquoi, nous n’avons pas invité nos collègues. Ils sont au courant, puisque je les ai avertis à chaque fois. Partout où je suis passé, j’ai parlé avec eux, les Chefs d’Etat africains. Mais, nous avons voulu quand même marquer de façon symbolique cette cérémonie, avec 16 drapeaux, parce que nous sommes 17 à avoir eu nos Indépendances en 1960. Mais, moins nous, cela fait 16. Avec 16 drapeaux des autres pays, nous avons voulu montrer la solidarité avec les autres.
Il y a les pays qui ont proclamé leurs Indépendances en 1960. Dans les 14 anciennes colonies françaises, plus le Nigeria, la RDC et la Somalie. Les 14 plus les 3, cela fait 17. Il y a eu 17 qui ont proclamé leurs Indépendances en 1960. Avant 1960- c’était le sujet que nous étions entrain de discuter au Libéria- quand il y a eu l’incendie. On recherchait quel était le pays le plus anciennement indépendant en Afrique. En la matière, on peut dire qu’il y avait l’Éthiopie, le Libéria, le Maroc, la Tunisie, le Ghana et la Guinée. Et puis, après nous, il y a eu l’Algérie, dont l’Indépendance a eu beaucoup d’échos à cause de la manière dont elle est arrivée. Il y a eu aussi le Burundi, le Rwanda. Puis, ce fut le tour des pays anciennement colonies portugaises. Et, je crois que le clou, a été l’Afrique du Sud, en 1994. Sur la question, il en a en qui disent que ce n’était pas une Indépendance, mais, plus tôt, une élection. Nous, les Africains, on estime que c’est l’Indépendance de l’Afrique du Sud.
Nous allons avoir notre défilé, après. Ce qui est important, aujourd’hui, c’était de réfléchir sur la Côte d’ Ivoire et l’Afrique.
Je suis heureux que ce Colloque se soit tenu à Yamoussoukro et qu’on ait eu des grands hommes de recherche, dont le Pr Kwayci Pxah de l’Afrique du Sud, qui n’ est pas très connu, ici. Mais, qui est en Afrique du Sud, à peu près ce que Memel Foté était en Côte d’ Ivoire. C’est un grand homme de culture et de science. Je suis heureux de l’avoir retrouvé, de l’avoir vu. Voici, chers amis, ce que je voulais vous dire. Bonne fête à tout le monde.
A partir d’ici, la Côte d’ Ivoire envoie son salut à tous les autres pays du monde entier qui sont représentés dans notre pays.
Nous allons faire nos élections cette année. Nous allons les faire et puis, il n’yaura rien ! Nous allons les faire et le Ciel ne va pas tomber sur nos têtes. Il n’y aura rien !
Il y a en qui disent : « Ah oui, on va acheter le cacao, parce que si on ne l’achète pas, après les élections, il va avoir des bagarres ». Je voudrais dire qu’il n’y aura rien. Ceux qui bougent et qui achètent de grande quantité de cacao, dans ce sens, se trompent. S’ils achètent suffisamment le cacao, c’est bon. Mais, Il ne faut pas qu’ils pensent qu’il y aura quelque chose, il n’y ura rien du tout !
Mais, il ne faut pas qu’ils pensent qu’il y aura quelque chose. Il n’y aura rien ! Nous sommes tranquilles. Ces mêmes individus font croire que telle société achète beaucoup de cargaisons de cacao pour cela. Ce sont les paysans qui en sont contents parce que le cacao, c’est aujourd’hui à peu près 1200 FCFA, prix bord champ. Mais, il ne faut pas faire croire qu’il y aura quelque chose,
Bonne fête à tout le monde.
Mon Général, transmettez mes salutations à tous les militaires. J’ai dit aux Officiers avec qui j’étais, il y a quelques jours, à Yamoussoukro, qu’une des caractéristiques de cette crise, c’est que l’Armée est restée en place.
Il y a beaucoup de gens qui circulaient dans les casernes, la nuit, en disant : « faites ceci ou cela ». Les Officiers sont là : si moi, je tombe, ils tombent aussi. Il y en a qui croient qu’un coup d’Etat est facile ! C’est comme un édifice qui a plusieurs poteaux. Si tu le fais tomber, tes poteaux tomberont aussi.
Je voudrais féliciter l’Armée qui est restée républicaine.
Je voudrais saluer le Vice- président du Nigéria qui est là, avec nous. Je vais le recevoir ; on va échanger un peu. J’irai au Nigéria pour qu’on parle. Parce que la CEDEAO, c’est notre maison commune. Je salue le Président Goodluck Jonathan, vous lui transmettrez mes amitiés, ma fraternité. Et dites- lui que je viendrai bientôt le saluer au Nigéria.
Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire ;
Que Dieu bénisse l’Afrique ;
Je vous remercie
DISCOURS DU CHEF DE L’ETAT
7 AOUT 2010
Monsieur le Vice-Président de la République Fédérale du Nigeria,
Monsieur le Premier Ministre de la République de Côte d’Ivoire ;
Messieurs les Présidents des Institutions de la République ;
Mesdames et Messieurs les Ministres ;
Madame la Présidente Marie-Thérèse Houphouët-Boigny ;
Monsieur l’Ambassadeur Pierre Kipré, Président de la Commission Nationale d’organisation du Cinquantenaire de l’Indépendance de la République de Côte d’Ivoire ;
Monsieur le Gouverneur du District d’Abidjan ;
Mesdames et messieurs les membres des délégations étrangères ;
Mesdames et Messieurs les Universitaires et Experts ;
Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux, Directeurs Centraux et Chefs de Service ;
Monsieur le Général de Corps, Chef d’Etat-Major des Forces Armées ;
Messieurs les Officiers Généraux ;
Mesdames et Messieurs les Officiers, Sous-officiers et Militaires de rang ;
Honorables Chefs Traditionnels ;
Distingué Chefs Religieux ;
Honorables invités ;
Mesdames et Messieurs.
Je le dis à chaque fête, mais, il faut que je le répète. Le 07 août, je ne fais pas de discours. Le 07 août, après le défilé militaire et la cérémonie de décoration, je prends la parole juste pour remercier les amis qui sont venus pour féliciter ceux qui ont été décorés. Aujourd’hui encore, je fais faire quelques commentaires.
D’abord, je voudrais féliciter le Premier Ministre et le Président de la CEI (Commission Electorale Indépendante) parce que ces derniers jours, ils ont travaillé comme des forçats. Nous voulions absolument voir clair dans l’horizon électoral, avant la fête du 07 août. Donc, on les a un peu obligé à travailler comme des forçats. Et ils ont travaillé comme des forçats. Et, quand je les ai reçus la veille du Conseil des Ministres, à Yamoussoukro, ils avaient la langue pendante. Mais, je suis fier du travail qu’ils ont accompli. Je me rends compte, après cette date qui vient d’être fixée, qu’on nous avait trompés sur bien de choses. Le travail qu’il restait à faire était tellement important que j’estime qu’on nous avait trompés sur la marchandise. Et là, je suis en colère sur ce point là. Je ne suis pas content. On ne peut pas venir dire, on fera les élections tel jour, on prend un décret, et quand le jour approche, on ne vient même pas dire qu’on n’est pas prêt.
C’est nous qui constatons qu’on n’est pas prêt. Je ne sui pas content de cela. Maintenant, avec la masse de travail qu’il y a à faire pour qu’on ait la liste définitive et qu’on commence à fabriquer les cartes d’identité et les cartes d’électeurs et, à les distribuer .Cela va nous prendre un peu de temps. Mais ce n’est pas grave. Je suis content, et, je voudrais remercier Monsieur le Premier Ministre, Monsieur le Président de la CEI, et tous ceux qui sont à la CEI parce qu’il n’est pas seul à travailler dans cette structure. Je peux dire que maintenant, on peut aller aux élections. Je voudrais dire à beaucoup de nos amis que sur cette question des élections, personne ne peut être plus soucieux que les Ivoiriens eux-mêmes. Il y en a qui font comme si les élections de Côte d’Ivoire, les intéressent plus que nous.
Je ne comprends pas. Les élections de Côte d’Ivoire, c’est d’abord nos problèmes que ça règle. Donc, c’est nous que ça intéresse. On n’a jamais connu de retard dans les élections. Si , cette fois-ci, on a connu un retard, c’est qu’il y a quelque chose. Mais il faut que les gens se calment ; qu’ils nous regardent régler nos problèmes. Et nous sommes capables de les régler. J’ai dit à un ami étranger qui est venu me voir : « Vous, vous cherchez les élections alors que nous, nous cherchons la paix ». C’est deux choses différentes. Eux, ils veulent avoir des élections. Mais, on peut avoir des élections et faire la guerre après. Il y a des pays où on a poussé les gens : « Allez aux élections ! Allez aux élections ! Allez aux élections ! ». Ils sont allés aux élections et puis, après, il y a eu des morts. Au Kenya, au Zimbabwe…même nos frères de Guinée- Madame l’Ambassadeur de Guinée est là- Ils ont fini le premier tour, maintenant ils vont mettre un mois pour le second tour, et, cela parce qu’on les a pressé. Les gens les poussaient. Mais, aujourd’hui, quand c’est bloqué, ceux qui les poussaient ne sont plus là. Nous, nous voulons la paix pour notre pays et, les élections, nous les voulons quand elles sont un élément de la paix. C’est pourquoi nous allons doucement.
Je dis souvent aux Ivoiriens : « doucement, nous sommes pressés ». Quand tu es pressé, tu ne roules pas à 200 à l’heure. Si tu mets ta voiture à 200 à l’heure, tu risques d’être dans le fossé. Et on t’enterre. Tu n’arrives plus là où tu voulais aller. Je voudrais vraiment dire que c’est nous qui sommes intéressés par nos élections. Quelqu’un ne peut pas être plus intéressé que nous par nos élections. Cela n’est même pas concevable. Mais, on a eu la guerre, ici. Quand il y a eu la guerre, entre nous, on s’est déchiré. Donc, entre nous, on prend le temps de recoller les morceaux. Bien sûr on ne pourra jamais tout arranger avant les élections, mais il faut arranger au moins ce qui est essentiel, et, qui va faire qu’après il n’y aura plus la guerre. C’est cela que nous faisons. Donc, je voudrais rassurer tous ceux qui sont un peu inquiets sur cela. Nous allons faire les élections, tranquillement et puis, après la vie va continuer. Nos chanteurs vont chanter.
On va danser. Et c’est à cela que nous travaillons. Un des problèmes que nous réglons par exemple, c’est le problème d’intégration des deux armées. Il y a quelques jours, j’ai signé des décrets promouvant des Officiers. Le Ministre et le Chef d’Etat-major ont fait des arrêtés promouvant les Sous-officiers et les hommes de troupe. Mais, progressivement, on fait les deux ensemble. On a promu des Officiers des FANCI( Ndlr : Forces Armées national de Côte d’ Ivoire) de et des Officiers des FAFN( Ndlr : Forces Armées des Forces Nouvelles). On a promu des Sous-officiers des FANCI et des Sous-officiers des FAFN. Les gens ne savent pas cela, mais nous faisons. Nous faisons ce travail- là. Donc, il y a beaucoup de choses que nous sommes entrain de faire et qui vont nous garantir une vraie élection. Depuis 2007, il n’y a plus de guerre. Nous en sommes contents. C’est déjà très important. Les élections, c’est un évènement de paix, un évènement qui arrive pendant la paix et qui doit consolider la paix.
Je voudrais faire une remarque ; c’est que nous n’avons pas voulu faire une grande fête. On a fait une petite fête. Une cérémonie de prise d’armes comme les autres années. On fera un grand défilé. Un défilé, c’est une démonstration de joie, d’unité pacifique. On fera notre grand défilé quand les élections seront passées. Donc, on fait une prise d’armes et on fera le grand défilé après. C’est pourquoi, nous n’avons pas invité nos collègues. Ils sont au courant, puisque je les ai avertis à chaque fois. Partout où je suis passé, j’ai parlé avec eux, les Chefs d’Etat africains. Mais, nous avons voulu quand même marquer de façon symbolique cette cérémonie, avec 16 drapeaux, parce que nous sommes 17 à avoir eu nos Indépendances en 1960. Mais, moins nous, cela fait 16. Avec 16 drapeaux des autres pays, nous avons voulu montrer la solidarité avec les autres.
Il y a les pays qui ont proclamé leurs Indépendances en 1960. Dans les 14 anciennes colonies françaises, plus le Nigeria, la RDC et la Somalie. Les 14 plus les 3, cela fait 17. Il y a eu 17 qui ont proclamé leurs Indépendances en 1960. Avant 1960- c’était le sujet que nous étions entrain de discuter au Libéria- quand il y a eu l’incendie. On recherchait quel était le pays le plus anciennement indépendant en Afrique. En la matière, on peut dire qu’il y avait l’Éthiopie, le Libéria, le Maroc, la Tunisie, le Ghana et la Guinée. Et puis, après nous, il y a eu l’Algérie, dont l’Indépendance a eu beaucoup d’échos à cause de la manière dont elle est arrivée. Il y a eu aussi le Burundi, le Rwanda. Puis, ce fut le tour des pays anciennement colonies portugaises. Et, je crois que le clou, a été l’Afrique du Sud, en 1994. Sur la question, il en a en qui disent que ce n’était pas une Indépendance, mais, plus tôt, une élection. Nous, les Africains, on estime que c’est l’Indépendance de l’Afrique du Sud.
Nous allons avoir notre défilé, après. Ce qui est important, aujourd’hui, c’était de réfléchir sur la Côte d’ Ivoire et l’Afrique.
Je suis heureux que ce Colloque se soit tenu à Yamoussoukro et qu’on ait eu des grands hommes de recherche, dont le Pr Kwayci Pxah de l’Afrique du Sud, qui n’ est pas très connu, ici. Mais, qui est en Afrique du Sud, à peu près ce que Memel Foté était en Côte d’ Ivoire. C’est un grand homme de culture et de science. Je suis heureux de l’avoir retrouvé, de l’avoir vu. Voici, chers amis, ce que je voulais vous dire. Bonne fête à tout le monde.
A partir d’ici, la Côte d’ Ivoire envoie son salut à tous les autres pays du monde entier qui sont représentés dans notre pays.
Nous allons faire nos élections cette année. Nous allons les faire et puis, il n’yaura rien ! Nous allons les faire et le Ciel ne va pas tomber sur nos têtes. Il n’y aura rien !
Il y a en qui disent : « Ah oui, on va acheter le cacao, parce que si on ne l’achète pas, après les élections, il va avoir des bagarres ». Je voudrais dire qu’il n’y aura rien. Ceux qui bougent et qui achètent de grande quantité de cacao, dans ce sens, se trompent. S’ils achètent suffisamment le cacao, c’est bon. Mais, Il ne faut pas qu’ils pensent qu’il y aura quelque chose, il n’y ura rien du tout !
Mais, il ne faut pas qu’ils pensent qu’il y aura quelque chose. Il n’y aura rien ! Nous sommes tranquilles. Ces mêmes individus font croire que telle société achète beaucoup de cargaisons de cacao pour cela. Ce sont les paysans qui en sont contents parce que le cacao, c’est aujourd’hui à peu près 1200 FCFA, prix bord champ. Mais, il ne faut pas faire croire qu’il y aura quelque chose,
Bonne fête à tout le monde.
Mon Général, transmettez mes salutations à tous les militaires. J’ai dit aux Officiers avec qui j’étais, il y a quelques jours, à Yamoussoukro, qu’une des caractéristiques de cette crise, c’est que l’Armée est restée en place.
Il y a beaucoup de gens qui circulaient dans les casernes, la nuit, en disant : « faites ceci ou cela ». Les Officiers sont là : si moi, je tombe, ils tombent aussi. Il y en a qui croient qu’un coup d’Etat est facile ! C’est comme un édifice qui a plusieurs poteaux. Si tu le fais tomber, tes poteaux tomberont aussi.
Je voudrais féliciter l’Armée qui est restée républicaine.
Je voudrais saluer le Vice- président du Nigéria qui est là, avec nous. Je vais le recevoir ; on va échanger un peu. J’irai au Nigéria pour qu’on parle. Parce que la CEDEAO, c’est notre maison commune. Je salue le Président Goodluck Jonathan, vous lui transmettrez mes amitiés, ma fraternité. Et dites- lui que je viendrai bientôt le saluer au Nigéria.
Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire ;
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