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91È SESSION ORDINAIRE DE L’ICCO A ABIDJAN : DANIEL KABLAN DUNCAN PRESENTE LES DEFIS A RELEVER POUR UNE ECONOMIE CACAOYERE DURABLE
mardi 24 mars 2015
La 91è session ordinaire du Conseil International Du Cacao (ICCO) s’est ouverte mardi 24 mars, à Abidjan en présence du Premier Ministre, ministre de l’Economie, des finances et du Budget, Daniel Kablan Duncan. Devant la centaine d’experts internationaux réunis dans la capitale économique ivoirienne, le Chef du Gouvernement a décliné les grands défis à surmonter par l’économie cacaoyère en vue de sa durabilité et surtout en vue de l’accroissement de la part des pays producteurs dans la richesse mondiale générée par le commerce de l’or brun.
Pour le Premier ministre, le premier défi concerne la valorisation et la transformation du cacao afin d’accroître la valeur ajoutée des pays producteurs.
S’appuyant sur des données chiffrées, il a indiqué que sur 65 580 milliards de F CFA (109,3 milliards de dollars) de chiffres d’affaires de l’industrie du cacao, seulement 3 540 milliards de F CFA (5,9 milliards de dollars) reviennent aux producteurs ; soit 5% aux pays producteurs contre 95% aux industriels et autres intermédiaires.
Selon lui cette situation est due à l’exportation d’une part importante de la matière première brute en lieu et place de produits transformés. Prenant exemple de l’économie ivoirienne, le Premier ministre a fait savoir que le taux de transformation n’est que d’environ 35% et concerne essentiellement la première transformation. D’où, insiste-t-il, “ l’enjeu d’accroître ce taux et les chaînes de valeur de la filière industrielle du cacao”.
En ce qui concerne le deuxième défi, Daniel Kablan Duncan a indiqué qu’il porte sur la volatilité des cours du cacao. Face à cette donne, les autorités ivoiriennes ont selon lui, opté pour un programme de vente anticipée à la moyenne qui permet d’atténuer les effets de cette volatilité sur les prévisions du prix au producteur.
“Nous sommes convaincus que des actions concertées doivent être conduites pour une plus grande transparence du marché afin que les prix internationaux reflètent au mieux le rapport entre l’offre et la demande mondiale de cacao”, a plaidé le Premier ministre.
Faisant part des acquis de la réforme introduite dans la filière café-cacao par le Gouvernement, le Premier ministre a révélé que ces réformes ont permis également de garantir la bonne qualité de la production et des revenus substantiels aux producteurs.
1 309,65 milliards de francs CFA (2 milliards d’euros) en 2014, soit 20,51% de hausse par rapport à 2013 ont été ainsi distribués aux producteurs ivoriens, ce qui représente en moyenne 7% du PIB de la Côte d’Ivoire.
Evoquant le troisième défi, le Chef du gouvernement a pointé la lutte contre les pires formes de travail des enfants. En la matière a-t-il souligné, la Côte d’Ivoire a pris des dispositions réglementaires, institutionnelles et organisationnelles pour éradiquer ce phénomène.
“De nombreux efforts ont été consentis dans les pays producteurs pour contenir et lutter contre le phénomène”, a-t-il déclaré. Il a proposé que soient conduites des campagnes médiatiques qui restitueront la réalité des faits en mettant l’accent sur les efforts accomplis.
Enfin, “le quatrième et dernier défi est l’amélioration des conditions de vie des producteurs et du capital humain”,.
Sur cette question, il a rapporté que le Gouvernement ivoirien entreprend de nombreux investissements dans les domaines suivants : routes et pistes agricoles ; eau potable ; électricité ; éducation et santé.
A ces investisements s’ajoute le Programme du Gouvernement relatif aux cyber-centres communautaires qui sont envisagés comme des centres communautaires de convivialité intégrant les TIC.
Même s’il n’a pas manqué de saluer la tenue de la 91è session ordinaire de l’ICCO à Abidjan, le Premier ministre a émis le voeu de voir figurer ses défis sur les tables des participants à cette rencontre portant sur des sujets communs aux pays producteurs, à savoir: la durabilité, les normes et la certification, la conformité aux règles commerciales multilatérales et la collecte de fonds pour les projets de développement et stratégie de communication.
Félicitant le Gouvernement ivoirien pour avoir facilité la tenue de cette rencontre à Abidjan, le président du Conseil de l’ICCO, Enselme Gouthon, a pour sa part annoncé que la 3ème Conférence mondiale du cacao sera lancée jeudi, au cours d’une réception organisée par le directeur exécutif de l’ICCO, Jean Marc Anga.
Notons que la 91 è session ordinaire de l’ICCO se tient autour du thème central: « l’économie cacaoyère mondiale : présent et avenir ». Cette rencontre s’achève le vendredi.
S’appuyant sur des données chiffrées, il a indiqué que sur 65 580 milliards de F CFA (109,3 milliards de dollars) de chiffres d’affaires de l’industrie du cacao, seulement 3 540 milliards de F CFA (5,9 milliards de dollars) reviennent aux producteurs ; soit 5% aux pays producteurs contre 95% aux industriels et autres intermédiaires.
Selon lui cette situation est due à l’exportation d’une part importante de la matière première brute en lieu et place de produits transformés. Prenant exemple de l’économie ivoirienne, le Premier ministre a fait savoir que le taux de transformation n’est que d’environ 35% et concerne essentiellement la première transformation. D’où, insiste-t-il, “ l’enjeu d’accroître ce taux et les chaînes de valeur de la filière industrielle du cacao”.
En ce qui concerne le deuxième défi, Daniel Kablan Duncan a indiqué qu’il porte sur la volatilité des cours du cacao. Face à cette donne, les autorités ivoiriennes ont selon lui, opté pour un programme de vente anticipée à la moyenne qui permet d’atténuer les effets de cette volatilité sur les prévisions du prix au producteur.
“Nous sommes convaincus que des actions concertées doivent être conduites pour une plus grande transparence du marché afin que les prix internationaux reflètent au mieux le rapport entre l’offre et la demande mondiale de cacao”, a plaidé le Premier ministre.
Faisant part des acquis de la réforme introduite dans la filière café-cacao par le Gouvernement, le Premier ministre a révélé que ces réformes ont permis également de garantir la bonne qualité de la production et des revenus substantiels aux producteurs.
1 309,65 milliards de francs CFA (2 milliards d’euros) en 2014, soit 20,51% de hausse par rapport à 2013 ont été ainsi distribués aux producteurs ivoriens, ce qui représente en moyenne 7% du PIB de la Côte d’Ivoire.
Evoquant le troisième défi, le Chef du gouvernement a pointé la lutte contre les pires formes de travail des enfants. En la matière a-t-il souligné, la Côte d’Ivoire a pris des dispositions réglementaires, institutionnelles et organisationnelles pour éradiquer ce phénomène.
“De nombreux efforts ont été consentis dans les pays producteurs pour contenir et lutter contre le phénomène”, a-t-il déclaré. Il a proposé que soient conduites des campagnes médiatiques qui restitueront la réalité des faits en mettant l’accent sur les efforts accomplis.
Enfin, “le quatrième et dernier défi est l’amélioration des conditions de vie des producteurs et du capital humain”,.
Sur cette question, il a rapporté que le Gouvernement ivoirien entreprend de nombreux investissements dans les domaines suivants : routes et pistes agricoles ; eau potable ; électricité ; éducation et santé.
A ces investisements s’ajoute le Programme du Gouvernement relatif aux cyber-centres communautaires qui sont envisagés comme des centres communautaires de convivialité intégrant les TIC.
Même s’il n’a pas manqué de saluer la tenue de la 91è session ordinaire de l’ICCO à Abidjan, le Premier ministre a émis le voeu de voir figurer ses défis sur les tables des participants à cette rencontre portant sur des sujets communs aux pays producteurs, à savoir: la durabilité, les normes et la certification, la conformité aux règles commerciales multilatérales et la collecte de fonds pour les projets de développement et stratégie de communication.
Félicitant le Gouvernement ivoirien pour avoir facilité la tenue de cette rencontre à Abidjan, le président du Conseil de l’ICCO, Enselme Gouthon, a pour sa part annoncé que la 3ème Conférence mondiale du cacao sera lancée jeudi, au cours d’une réception organisée par le directeur exécutif de l’ICCO, Jean Marc Anga.
Notons que la 91 è session ordinaire de l’ICCO se tient autour du thème central: « l’économie cacaoyère mondiale : présent et avenir ». Cette rencontre s’achève le vendredi.
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