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CONSULTATIONS REGIONALES DE LA DIRECTRICE GENERALE DE L’UNESCO: LES TRAVAUX OUVERTS EN PRESENCE DU PREMIER MINISTRE

mercredi 06 juin 2012


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Les consultations de la directrice générale de l’UNESCO, Mme Irina Bokova, avec les secrétaires généraux des commissions nationales d’Afrique qui ont lieu cette année à Abidjan, ont débuté le mercredi 6 juin, à l’Hôtel Ivoire sous la présidence du Premier Ministre, Me Jeannot Kouadio-Ahoussou. En présence de la Grande chancelière, Mme Henriette Dagri Diabaté, de plusieurs membres du Gouvernement, d’ambassadeurs ainsi que les représentants des 47 commissions nationales pour l’UNSECO aux assises d’’Abidjan, le Chef du Gouvernement a exprimé la gratitude des autorités ivoiriennes à l’organisation spécialisée des Nations Unies qui « entretient depuis 50 ans une coopération exemplaire en apportant une aide inestimable à la Côte d’Ivoire. »


Pour le Premier Ministre, la tenue des consultations de la directrice générale de l’UNESCO à Abidjan est une reconnaissance des efforts entrepris par le Gouvernement pour reconstruire un pays dans la droite ligne de pensée de son premier président, Félix Houphouët-Boigny, dont la paix était le leitmotiv. A ses dires, l’ancrage de la paix, règle d’or du développement, passe par la promotion d’une culture de la paix qui tienne compte de l’héritage des traditions et d’une volonté commune des Etats de la sous-région africaine d’organiser leur sécurité collective de façon solidaire. Poursuivant le Chef du Gouvernement a présenté la rencontre d’Abidjan de l’UNESCO comme un nouveau départ pour l’organisation qui devra être marquée par la prise en compte des préoccupations émises par les différentes commissions nationales de la région Afrique. Pour sa part, Mme Kandia Kamara, ministre de l’Education Nationale a rendu hommage à la directrice générale de l’UNESCO, Mme Irina Bokova, à la tête de l’organisation depuis 2009, pour son implication personnelle dans le retour de l’agence onusienne à Abidjan. Mme Kandia Kamara a estimé que la rencontre d’Abidjan « est d’une importance fondamentale pour la conduite efficace de la coopération entre les Etats membres et particulièrement ceux d’Afrique sub-sahariennes avec l’UNESCO. » Quant à Mme Irina, elle a soutenu que la rencontre d’Abidjan est une opportunité pour poser les jalons d’une réflexion stratégique et profonde sur le fonctionnement et les fonctions de l’UNESCO. « Je suis là pour vous écouter et engager ce dialogue qui est à la fois passionnant et vital pour l’avenir de l’Afrique », a signifié la patronne de l’UNESCO. Pour elle, le moment est venu de passer des paroles aux actes et de se focaliser sur les deux grandes priorités que sont la culture de la paix et le développement durable. « Aujourd’hui, nous devons franchir une nouvelle étape, et je souhaite que ces consultations régionales marquent le coup d’envoi de la refondation de l’UNSECO, sur le long terme », a insisté Mme Irina Bokova. Tout en se félicitant du soutien financier de certains des Etats africains, la directrice générale de l’agence spécialisée dans l’éducation, la science et la culture a émis le souhait de travailler davantage au resserrement des liens avec les pays d’Afrique. Les consultations régionales qui ont lieu cette année à Abidjan entrent dans le cadre de la consultation que l’UNESCO organise chaque deux ans. C’est un cadre d’échange entre la directrice générale qui permet de comprendre et de recenser les réalités des pays afin ses programmes pour les années à venir, projets de stratégies à moyen terme et programme de budget. La rencontre d’Abidjan voit la participation de 47 commissions nationales pour l’UNESCO, 15 bureaux hors sièges et la délégation du secrétariat général conduite par la directrice générale. Les assises prennent fin le 8 juin.

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