Discours du Ministre de l'Education nationale , Discours de la directrice du bureau multi pays de l’Unesco à Accra ,  Vision étendue de l'éducation de base en afrique

(…) Chers amis,

Les assises du séminaire sur le programme de base en Afrique m’offre l’agréable opportunité de vous dire Akwaba et de saluer votre présence en Côte d’Ivoire. Vous êtes ici réunis pour réfléchir et dégager ensemble des stratégies de redynamisation de l’école de base en Afrique.

Mesdames et messieurs, je voudrais saisir l’occasion de cette importante rencontre sous-régionale qui honore notre pays pour remercier toutes les personnalités de leur présence distinguée.

Mme Lattro Marie, merci pour votre présence qui traduit l’intérêt que monsieur le ministre de l’Economie et des Finances porte aux questions relatives à l’éducation, notre préoccupation commune au Gouvernement.

Mme la représentante adjointe du bureau régional du l’UNICEF, le soutien de votre organisation en faveur de l’école doublé de votre présence à nos côtés ce jour, nous réconforte énormément. Je voudrais vous témoigner toute notre reconnaissance.

Madame le représentant de la coordination des Nations Unies. Je mesure les efforts que vous déployez longtemps déjà pour vous accompagner dans  la délicate mission d’éducation de notre jeunesse. Je tiens ici à vous en remercier sincèrement.

Madame la représentante de la Directrice du Bureau régional pour l’éducation en Afrique. Nul n’ignore le rôle éminent que joue pour le compte de l’UNESCO votre structure en matière d’éducation. Votre présence parmi nous est l’expression de votre ferme volonté de contribuer à l’avènement d’une école de qualité et ouverte à tous. Je voudrais m’en féliciter et vous exprimer mes vifs remerciements.

Mesdames et messieurs les chefs de délégation des pays frères, à vous et aux participants qui vous accompagnent. Je dis Akwaba et vous remercie d’être venus imprimer le sceaux de vos pays respectifs aux travaux de ce séminaire.

Madame le chef de fil des partenaires au développement. La constance et la substance des différentes structures que vous coordonnez constituent pour nous un précieux atout pour l’amélioration de notre système éducatif. Je voudrais ici vous traduire toute notre gratitude.

Tirant partie de cette rencontre, je voudrais également, au nom de la grande famille éducative de Côte d’Ivoire exprimer notre infinie gratitude à l’endroit de tout les partenaires qui, au plus fort de la crise, ont continué de nous appuyer, permettant ainsi à notre institution scolaire de fonctionner.

A bien des égards, la crise a mis à mal l’ensemble des secteurs d’activités de manière significative. Le système éducatif n’y a pas échappé. Les répercussions sont multiformes. On peut citer, entre autres, la chute du taux brut de scolarisation, notamment au primaire, l’exode massif des populations vers le sud. Ce qui est à l’origine de sureffectif dans les écoles indirectement touchées par le conflit et une baisse subséquente de la qualité de l’enseignement.

Au regard du poids et de la complexité des difficultés en présence, nous avons, poutre part, engagé des actions stratégiques de stabilisation et de normalisation du système éducatif ivoirien dont notamment le redéploiement des personnels enseignants, administratifs et d’encadrement dans les zones qui ont connu les conflits armés, le renforcement de l’offre en personnel avec le processus de recrutement exceptionnel d’enseignants bénévoles, l’appui à la restauration du fonctionnement des établissements è travers des programmes de réhabilitation de construction et d’extension avec l’aide des partenaires techniques et financiers, l’appui à la demande de l’éducation et à la gratuité de l’école par la distribution de kits et de manuels scolaires, ainsi que l’approvisionnement de cantines scolaires, l’aboutissement du dossier relatif au profil de carrière du secteur éducation-formation, la poursuite de la mise en œuvre de la formation par compétence, l’appui des offres alternatives d’éducation caractérisée par les classes passerelles, les écoles communautaires et les liens fonctionnels entre le système formel d’enseignement et les écoles islamiques.

Certes, ces actions soulagent le système ivoirien de quelques préoccupations, mais elles ne couvrent pas encore l’ensemble des besoins exacerbés par le conflit. C’est pourquoi, mesdames et messieurs, honorables invités, le séminaire qui nous réuni ce jour revête une grande importance pour notre système éducatif. Dans sa quête de solutions susceptibles de l’affranchir des stigmates de la grave crise dont nous sortons progressivement. Dans cette dynamique de restauration de la fonctionnalité des services éducatifs en vue du développement futur de notre système éducatif, les présentes assises offrent en effet une excellente opportunité pour nous d’effectuer un bon qualitatif. Il s’agit pour les acteurs de cette rencontre d’impulser l’extension et de démocratisation de l’éducation de base, d’établir les priorités de ces besoins et de susciter un intérêt partagé autour du programme arrêté.  

Mesdames et messieurs, le programme d’éducation de base s’avère d’autant plus urgent pour notre pays qui s’est inscrit dans un processus de sortie de crise. Il consolidera, j’en suis certain, la performance de notre système éducatif et confèrera à l’école son véritable statut d’instrument de développement. Il reste toutefois que l’ensemble des séminaristes dans une véritable synergie des intelligences donne la pleine mesure de leur connaissance ne matière d’éducation de base au cours de ce séminaire.

Convaincus que nous sommes que les présentes assises féconderont pour nos jeunes enfants un destin porteur d’espoir, je souhaite pleins succès à vos travaux et déclaré ouvert le séminaire sur le programme de base pour l’Afrique.

Je vous remercie.