Déclarations & Discours
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DISCOURS DU PREMIER MINISTRE DUNCAN
DISCOURS D’OUVERTURE DU PREMIER MINISTRE DUNCAN A L’OUVERTURE DU SOMMET DES VILLES ET REGIONS D’AFRIQUE POUR LE CLIMAT,24 JUIN 2015 YAMOUSSOUKRO.
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- Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité ;
- Monsieur le Président de l’Assemblée des Régions et Districts de Côte d’Ivoire ;
- Monsieur le Ministre de l’Environnement, de la Salubrité Publique et du Développement Durable ;
- Monsieur le Président du Conseil des Collectivités Territoriales de l’UEMOA ;
- Monsieur le Représentant de la Commission de l’UEMOA en Côte d’Ivoire ;
- Monsieur le Président de l’Union des Villes et Communes de Côte d’Ivoire (UVICOCI) ;
- Mesdames et Messieurs les Présidents des faîtières des collectivités territoriales de l’UEMOA;
- Excellences, Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Représentants du Corps Diplomatiques ;
- Mesdames et Messieurs les partenaires Techniques Financiers ;
- Monsieur le Maire de la Commune de Yamoussoukro ;
- Mesdames et Messieurs les élus locaux ;
- Mesdames et Messieurs les représentants des Ministères en charge de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire et de la Décentralisation de l’espace UEMOA ;
- Mesdames et Messieurs les opérateurs économiques du secteur du développement Durable ;
- Distingués Chefs traditionnels et religieux ;
- Mesdames et Messieurs les Représentants des ONG et autres acteurs de la société civile engagés dans le secteur du développement Durable ;
- Honorables invités ;
- Chers amis des Médias ;
- Excellences, Mesdames et Messieurs,
Il m’est particulièrement agréable de me retrouver ce jour à Yamoussoukro, la capitale politique de la Côte d’Ivoire, pour participer, à vos côtés, à cette rencontre internationale sur le climat qui s’inscrit dans les préparatifs de la COP21, prévue à Paris, du 30 novembre au 11 décembre 2015.
Je voudrais de prime abord, au nom du Président de la République, Son Excellence ALASSANE OUATTARA, et au nom du Gouvernement, vous exprimer nos vifs remerciements pour avoir bien voulu porter votre choix sur notre pays, en vue d’abriter cet important événement dédié à la lutte contre les changements climatiques.
Je voudrais, ensuite en leurs noms, souhaiter à tous nos frères et sœurs qui nous font l’amitié de leur visite, le traditionnel « AKWABA », c’est-à-dire la cordiale bienvenue en terre ivoirienne.
Bienvenue à Yamoussoukro sur les terres du Père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne, Feu le Président Félix Houphouët-Boigny ! Bienvenue en Côte d’Ivoire ! Bienvenue chez vous !
La Côte d’Ivoire, terre de paix et d’hospitalité vous ouvre grandement les bras pour cette réunion de travail.
Mais elle vous encourage aussi, après les heures de dur labeur, à sortir pour découvrir toutes les réalisations et curiosités qu’elle a à vous offrir.
- Excellences, Mesdames et Messieurs ;
Notre pays s’honore de servir de cadre de réflexion et d’échanges aux collectivités territoriales Africaines, notamment celles des Etats de l’Afrique de l’Ouest sur la conduite à tenir et la position à adopter sur la question des changements climatiques, dans l’optique des prochaines échéances mondiales sur le climat, notamment la 21e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques ou COP21 prévue du 30 novembre au 11 décembre 2015 à Paris, en France.
Aussi me plait-il de saisir l’opportunité de cette rencontre pour saluer la présence très distinguée de toutes les éminentes personnalités qui, à divers titres, ont bien voulu honorer de leur présence cet important sommet.
- Excellences, Mesdames et Messieurs ;
Ainsi que je rappelais tantôt, la présente rencontre est importante à plus d’un titre, notamment pour les besoins de cohésion et d’harmonie au sein de l’Afrique de l’Ouest sur des questions d’intérêt telles que celle du climat et du Développement durable.
Ce sommet arrive à une période où il nous faut faire le point de l’état d’avancement des préparatifs de la COP21, pour être suffisamment prêts, pour défendre une position commune africaine face aux défis climatiques.
Il intervient également à un moment où la majorité des pays africains redoublent d’efforts pour achever l’élaboration de leurs Contributions Intentionnelles Prévues Déterminées (INDC), avec octobre 2015 comme date limite de soumission au Secrétariat de l’Organisation de la COP21.
« Yamoussoukro, étape africaine sur la route de Paris 2015 », ainsi que vous avez baptisé la présente rencontre, doit en effet être une occasion de mobilisation des collectivités territoriales africaines autour des enjeux de la prochaine conférence de Paris autour de la problématique du climat. Oui, ce sommet doit permettre d’échanger les initiatives et les bonnes pratiques des différents pays africains en matière de lutte contre les changements climatiques et, surtout, de fédérer nos actions ; ce qui devrait engendrer une plus grande cohérence et efficacité de la position des collectivités territoriales ouest-africaines sur cette question.
Je note que vous avez prévu, au terme de ce sommet, d’adopter la déclaration de Yamoussoukro, qui marquera l’engagement des collectivités territoriales africaines à s’inscrire comme acteurs majeurs de la problématique des changements climatiques à l’occasion de toutes les échéances de réflexion, d’action et de décision au plan international.
La déclaration de Yamoussoukro, qui apparait ainsi comme une étape et un maillon essentiel de l’initiative africaine pour le climat, entend capitaliser les acquis de la déclaration de Paris du 12 octobre 2014, adoptée à l’initiative de l’ONG R20. C’est le lieu de saluer son fondateur, le Gouverneur Arnold SCHWARZENEGGER, pour son engagement et sa détermination à aider les États, provinces, régions, villes du Monde à se développer et mettre en œuvre des projets pour stimuler la croissance verte.
Cette initiative donne l’occasion à nos pays d’avancer en rang serré et de parler d’une seule voie. Il serait en effet contre-productif d’aller en rangs dispersés, avec des positions diverses, voire divergentes, à la 21e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.
C’est pourquoi je tiens, au nom de Son Excellence Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, à féliciter tous les initiateurs et acteurs du présent sommet.
Je veux en particulier féliciter Monsieur le Président de la Commission de l’UEMOA ici représenté par Monsieur CHECK N’DIR, le Premier Ministre AHOUSSOU Jeannot, Président de l’Assemblée des Régions et des Districts de Côte d’Ivoire (ARDCI), ainsi que le Ministre Albert François AMICHIA, Président du Conseil des Collectivités Territoriales de l’UEMOA.
J’adresse également mes félicitations à Monsieur le Ministre ALLAH KOUADIO REMI de l’Environnement, de la Salubrité Publique et du Développement Durable, au Ministre d’Etat KONE Kafana, Président de l’Union des Villes et Communes de Côte d’Ivoire (UVICOCI), ainsi qu’à tous les partenaires territoriaux, techniques et financiers qui ont aidé à l’organisation de la présente conférence.
- Excellences, Mesdames et Messieurs ;
En ce qui le concerne, le Gouvernement ivoirien, sous la haute égide de Monsieur le Président de la République, Son Excellence Alassane OUATTARA Côte d’Ivoire fait de la question du développement durable et notamment de la question du climat une priorité de développement.
C’est dans ce cadre qu’a été adoptée, en 2014, la loi d’orientation sur le développement durable, dont les axes fondamentaux concernent les engagements de l’Etat à être exemplaire en matière de développement durable, l’instauration de dispositifs pour mesurer les progrès nationaux dans ce domaine, l’obligation faite aux grandes entreprises de faire connaitre les efforts consentis en matière de responsabilité sociétale et l’information régulière du Parlement.
De même, la création d’un Ministère en charge de l’Environnement, du Développement durable et de la salubrité urbaine, l’interdiction de la production et de la commercialisation des sachets plastiques, les actions de reboisement initiées et encouragées, etc… s’inscrivent dans cette volonté du Gouvernement d’améliorer le cadre de vie des citoyens et de préserver celui des générations futures.
Par ailleurs, notre pays se prépare à prendre activement part à la COP 21 à Paris. A cette fin et au nom du Chef de l’Etat, nous avons procédé, le vendredi 15 mai 2015, au lancement des travaux préparatoires par la mise en place des trois organes clés, à savoir : un Comité de pilotage, un comité scientifique et un comité d’organisation, qui constituent les composantes de la Commission Nationale interministérielle mise en place le 23 avril 2015.
- Excellences, Mesdames et Messieurs ;
Sur le continent africain, nos pays sont soumis de plein fouet, d’une manière ou d’une autre, aux effets néfastes du réchauffement climatique. Les conséquences bien connues en sont, notamment, une irrégularité des pluies et leur mauvaise répartition sur l’année, l’érosion côtière qui ne cesse de gagner du terrain, la sècheresse ainsi que des inondations et des éboulements de terrains, avec leur cortège de perte en vies humaines et de dégâts matériels. Autant d’évènements dramatiques qui nous rappellent constamment que la lutte contre le réchauffement climatique, notamment la réduction des gaz à effet de serre, demeure un combat de tous les instants. Il concerne à la fois les pays pauvres que les pays riches.
A cet effet, la prochaine conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques ou COP 21 est très attendue par tous, en raison de ses grands enjeux.
Nous le savons en effet, il s’agit d’œuvrer pour aboutir, à un Accord universel et contraignant, permettant de lutter efficacement contre le dérèglement climatique et d’accélérer la transition vers des sociétés et des économies résilientes et sobres en carbone. Cet Accord devra notamment traiter, de façon équilibrée, des efforts de baisse des émissions de gaz à effet de serre permettant de contenir le réchauffement global à 2°C et de l’adaptation des sociétés aux dérèglements climatiques déjà existants.
Devant un tel enjeu, il est impérieux que les pays africains parlent d’une même et seule voix.
C’est pourquoi, je tiens à vous dire que les travaux de cette présente rencontre seront très suivis, et vos conclusions, propositions et recommandations très attendues, non seulement par le Gouvernement de Côte d’Ivoire, mais, selon toute vraisemblance, par ceux des différents pays de la Sous-région ouest africaine dont les délégations participent aux travaux.
- Excellences, Mesdames et Messieurs ;
Nous avons certes beaucoup de chemin à parcourir. Mais, si nous savons user de nos compétences, notre amour pour les autres et notamment pour les générations à venir, nous pouvons réussir à privilégier l’essentiel, à savoir la préservation de notre environnement, en dépit des transformations successive de nos sociétés.
C’est sur ces mots que je déclare, au nom de Monsieur le Président de la République, ouvert le Sommet des Régions et Villes d’Afrique pour le Climat des 24 et 25 juin 2015.
Je vous remercie de votre aimable attention. /-
- Monsieur le Président de l’Assemblée des Régions et Districts de Côte d’Ivoire ;
- Monsieur le Ministre de l’Environnement, de la Salubrité Publique et du Développement Durable ;
- Monsieur le Président du Conseil des Collectivités Territoriales de l’UEMOA ;
- Monsieur le Représentant de la Commission de l’UEMOA en Côte d’Ivoire ;
- Monsieur le Président de l’Union des Villes et Communes de Côte d’Ivoire (UVICOCI) ;
- Mesdames et Messieurs les Présidents des faîtières des collectivités territoriales de l’UEMOA;
- Excellences, Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Représentants du Corps Diplomatiques ;
- Mesdames et Messieurs les partenaires Techniques Financiers ;
- Monsieur le Maire de la Commune de Yamoussoukro ;
- Mesdames et Messieurs les élus locaux ;
- Mesdames et Messieurs les représentants des Ministères en charge de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire et de la Décentralisation de l’espace UEMOA ;
- Mesdames et Messieurs les opérateurs économiques du secteur du développement Durable ;
- Distingués Chefs traditionnels et religieux ;
- Mesdames et Messieurs les Représentants des ONG et autres acteurs de la société civile engagés dans le secteur du développement Durable ;
- Honorables invités ;
- Chers amis des Médias ;
- Excellences, Mesdames et Messieurs,
Il m’est particulièrement agréable de me retrouver ce jour à Yamoussoukro, la capitale politique de la Côte d’Ivoire, pour participer, à vos côtés, à cette rencontre internationale sur le climat qui s’inscrit dans les préparatifs de la COP21, prévue à Paris, du 30 novembre au 11 décembre 2015.
Je voudrais de prime abord, au nom du Président de la République, Son Excellence ALASSANE OUATTARA, et au nom du Gouvernement, vous exprimer nos vifs remerciements pour avoir bien voulu porter votre choix sur notre pays, en vue d’abriter cet important événement dédié à la lutte contre les changements climatiques.
Je voudrais, ensuite en leurs noms, souhaiter à tous nos frères et sœurs qui nous font l’amitié de leur visite, le traditionnel « AKWABA », c’est-à-dire la cordiale bienvenue en terre ivoirienne.
Bienvenue à Yamoussoukro sur les terres du Père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne, Feu le Président Félix Houphouët-Boigny ! Bienvenue en Côte d’Ivoire ! Bienvenue chez vous !
La Côte d’Ivoire, terre de paix et d’hospitalité vous ouvre grandement les bras pour cette réunion de travail.
Mais elle vous encourage aussi, après les heures de dur labeur, à sortir pour découvrir toutes les réalisations et curiosités qu’elle a à vous offrir.
- Excellences, Mesdames et Messieurs ;
Notre pays s’honore de servir de cadre de réflexion et d’échanges aux collectivités territoriales Africaines, notamment celles des Etats de l’Afrique de l’Ouest sur la conduite à tenir et la position à adopter sur la question des changements climatiques, dans l’optique des prochaines échéances mondiales sur le climat, notamment la 21e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques ou COP21 prévue du 30 novembre au 11 décembre 2015 à Paris, en France.
Aussi me plait-il de saisir l’opportunité de cette rencontre pour saluer la présence très distinguée de toutes les éminentes personnalités qui, à divers titres, ont bien voulu honorer de leur présence cet important sommet.
- Excellences, Mesdames et Messieurs ;
Ainsi que je rappelais tantôt, la présente rencontre est importante à plus d’un titre, notamment pour les besoins de cohésion et d’harmonie au sein de l’Afrique de l’Ouest sur des questions d’intérêt telles que celle du climat et du Développement durable.
Ce sommet arrive à une période où il nous faut faire le point de l’état d’avancement des préparatifs de la COP21, pour être suffisamment prêts, pour défendre une position commune africaine face aux défis climatiques.
Il intervient également à un moment où la majorité des pays africains redoublent d’efforts pour achever l’élaboration de leurs Contributions Intentionnelles Prévues Déterminées (INDC), avec octobre 2015 comme date limite de soumission au Secrétariat de l’Organisation de la COP21.
« Yamoussoukro, étape africaine sur la route de Paris 2015 », ainsi que vous avez baptisé la présente rencontre, doit en effet être une occasion de mobilisation des collectivités territoriales africaines autour des enjeux de la prochaine conférence de Paris autour de la problématique du climat. Oui, ce sommet doit permettre d’échanger les initiatives et les bonnes pratiques des différents pays africains en matière de lutte contre les changements climatiques et, surtout, de fédérer nos actions ; ce qui devrait engendrer une plus grande cohérence et efficacité de la position des collectivités territoriales ouest-africaines sur cette question.
Je note que vous avez prévu, au terme de ce sommet, d’adopter la déclaration de Yamoussoukro, qui marquera l’engagement des collectivités territoriales africaines à s’inscrire comme acteurs majeurs de la problématique des changements climatiques à l’occasion de toutes les échéances de réflexion, d’action et de décision au plan international.
La déclaration de Yamoussoukro, qui apparait ainsi comme une étape et un maillon essentiel de l’initiative africaine pour le climat, entend capitaliser les acquis de la déclaration de Paris du 12 octobre 2014, adoptée à l’initiative de l’ONG R20. C’est le lieu de saluer son fondateur, le Gouverneur Arnold SCHWARZENEGGER, pour son engagement et sa détermination à aider les États, provinces, régions, villes du Monde à se développer et mettre en œuvre des projets pour stimuler la croissance verte.
Cette initiative donne l’occasion à nos pays d’avancer en rang serré et de parler d’une seule voie. Il serait en effet contre-productif d’aller en rangs dispersés, avec des positions diverses, voire divergentes, à la 21e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.
C’est pourquoi je tiens, au nom de Son Excellence Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, à féliciter tous les initiateurs et acteurs du présent sommet.
Je veux en particulier féliciter Monsieur le Président de la Commission de l’UEMOA ici représenté par Monsieur CHECK N’DIR, le Premier Ministre AHOUSSOU Jeannot, Président de l’Assemblée des Régions et des Districts de Côte d’Ivoire (ARDCI), ainsi que le Ministre Albert François AMICHIA, Président du Conseil des Collectivités Territoriales de l’UEMOA.
J’adresse également mes félicitations à Monsieur le Ministre ALLAH KOUADIO REMI de l’Environnement, de la Salubrité Publique et du Développement Durable, au Ministre d’Etat KONE Kafana, Président de l’Union des Villes et Communes de Côte d’Ivoire (UVICOCI), ainsi qu’à tous les partenaires territoriaux, techniques et financiers qui ont aidé à l’organisation de la présente conférence.
- Excellences, Mesdames et Messieurs ;
En ce qui le concerne, le Gouvernement ivoirien, sous la haute égide de Monsieur le Président de la République, Son Excellence Alassane OUATTARA Côte d’Ivoire fait de la question du développement durable et notamment de la question du climat une priorité de développement.
C’est dans ce cadre qu’a été adoptée, en 2014, la loi d’orientation sur le développement durable, dont les axes fondamentaux concernent les engagements de l’Etat à être exemplaire en matière de développement durable, l’instauration de dispositifs pour mesurer les progrès nationaux dans ce domaine, l’obligation faite aux grandes entreprises de faire connaitre les efforts consentis en matière de responsabilité sociétale et l’information régulière du Parlement.
De même, la création d’un Ministère en charge de l’Environnement, du Développement durable et de la salubrité urbaine, l’interdiction de la production et de la commercialisation des sachets plastiques, les actions de reboisement initiées et encouragées, etc… s’inscrivent dans cette volonté du Gouvernement d’améliorer le cadre de vie des citoyens et de préserver celui des générations futures.
Par ailleurs, notre pays se prépare à prendre activement part à la COP 21 à Paris. A cette fin et au nom du Chef de l’Etat, nous avons procédé, le vendredi 15 mai 2015, au lancement des travaux préparatoires par la mise en place des trois organes clés, à savoir : un Comité de pilotage, un comité scientifique et un comité d’organisation, qui constituent les composantes de la Commission Nationale interministérielle mise en place le 23 avril 2015.
- Excellences, Mesdames et Messieurs ;
Sur le continent africain, nos pays sont soumis de plein fouet, d’une manière ou d’une autre, aux effets néfastes du réchauffement climatique. Les conséquences bien connues en sont, notamment, une irrégularité des pluies et leur mauvaise répartition sur l’année, l’érosion côtière qui ne cesse de gagner du terrain, la sècheresse ainsi que des inondations et des éboulements de terrains, avec leur cortège de perte en vies humaines et de dégâts matériels. Autant d’évènements dramatiques qui nous rappellent constamment que la lutte contre le réchauffement climatique, notamment la réduction des gaz à effet de serre, demeure un combat de tous les instants. Il concerne à la fois les pays pauvres que les pays riches.
A cet effet, la prochaine conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques ou COP 21 est très attendue par tous, en raison de ses grands enjeux.
Nous le savons en effet, il s’agit d’œuvrer pour aboutir, à un Accord universel et contraignant, permettant de lutter efficacement contre le dérèglement climatique et d’accélérer la transition vers des sociétés et des économies résilientes et sobres en carbone. Cet Accord devra notamment traiter, de façon équilibrée, des efforts de baisse des émissions de gaz à effet de serre permettant de contenir le réchauffement global à 2°C et de l’adaptation des sociétés aux dérèglements climatiques déjà existants.
Devant un tel enjeu, il est impérieux que les pays africains parlent d’une même et seule voix.
C’est pourquoi, je tiens à vous dire que les travaux de cette présente rencontre seront très suivis, et vos conclusions, propositions et recommandations très attendues, non seulement par le Gouvernement de Côte d’Ivoire, mais, selon toute vraisemblance, par ceux des différents pays de la Sous-région ouest africaine dont les délégations participent aux travaux.
- Excellences, Mesdames et Messieurs ;
Nous avons certes beaucoup de chemin à parcourir. Mais, si nous savons user de nos compétences, notre amour pour les autres et notamment pour les générations à venir, nous pouvons réussir à privilégier l’essentiel, à savoir la préservation de notre environnement, en dépit des transformations successive de nos sociétés.
C’est sur ces mots que je déclare, au nom de Monsieur le Président de la République, ouvert le Sommet des Régions et Villes d’Afrique pour le Climat des 24 et 25 juin 2015.
Je vous remercie de votre aimable attention. /-