DEVELOPPEMENT DURABLE : LA COMMUNE DE GRAND-BASSAM INITIE UN ATELIER D’ELABORATION DE L’AGENDA 21 LOCAL

La Commune de Grand-Bassam a abrité le 22 novembre au centre culturel Jean-Baptiste Mockey, la cérémonie d’ouverture de l’atelier d’élaboration de l’agenda 21 local du « projet Grand-Bassam ville durable modèle », dans le cadre des engagements de la Côte d’Ivoire à la COP21. Ce projet qui s’inscrit dans la perspective de l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) vise, selon le maire Georges Philippe Ezaley à « hisser la ville de Grand-Bassam au rang des communes les plus attractives de l’espace francophone ».

« Ce projet s’inscrit dans le schéma de développement dont rêvent les populations de Grand-Bassam avec à leur tête, leurs autorités administratives, coutumières, politiques et religieuses », a-t-il renchérit, indiquant en outre, qu’un tel acharnement à rendre à Grand-Bassam sa splendeur d’antan « ouvre grandement les portes au développement à travers les actions à impact rapide ».

Il a saisi cette tribune pour indiquer que des défis liés à l’éducation, à la santé, aux infrastructures économiques et culturelles restent, toutefois, à relever. A l’en croire la conception de ce projet ambitieux se justifie par l’explosion démographique, l’urbanisation à grande échelle et le changement climatique.

Georges Philippe Ezaley a estimé que sa cité est pleine de symboles : «ville historique, touristique par excellence, patrimoine de l’humanité, ville universitaire, ville numérique et artisanale » qui aspire à la modernité.
Ainsi, a-t-il fait comprendre, l’élaboration de l’agenda 21 local du projet Grand-Bassam ville durable modèle permettra de concevoir la ville du futur, créatrice d’emplois, de richesse, améliorant la qualité de l’environnement local. Il a invité toutes les composantes de la population à écrire les nouvelles pages de Grand-Bassam dans le train de l’émergence.

L’occasion a été pour lui de témoigner sa gratitude à ses partenaires techniques et financiers, en l’occurrence le BNETD, l’OIF, le PNUD, etc.
Pour sa part, Pr Alexandre N’Guessan, Directeur de cabinet du Ministre de l’Environnement et du Développement Durable a soutenu que l’initiative prise par Grand-Bassam est louable en ce qu’elle s’inscrit dans le cadre du nouveau modèle du développement adopté par la Côte d’Ivoire. « La priorité du Gouvernement est d’inculquer la culture de gouvernance axée sur le développement durable », a-t-il fait savoir, appelant chaque citoyen à faire une action responsable à l’effet de contribuer à l’équilibre entre progrès social, environnemental et économique.

Pour Magloire Coulibaly, Secrétaire Général de la préfecture de Grand-Bassam, représentant à l’occasion le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, « ce projet n’est rien d’autre qu’une planification pour assurer une meilleure durabilité des infrastructures socio-économiques dans les zones côtières affectées par les effets néfastes du climat ». Il a appelé les Ivoirien à prendre conscience des enjeux du développement durable.