SITUATION DE L’ENFANT EN COTE D’IVOIRE: LE RAPPORT SITAN 2014 PRESENTE AU PREMIER MINISTRE

Le Rapport d’analyse de la situation de l’Enfant en Côte d’Ivoire(SITAN 2014) a été présenté, vendredi 5 décembre, au Premier Ministre, ministre de l’Economie, des Finances et du Budget, Daniel Kablan Duncan. “Pour une société plus équuitable dans un pays émergent: la situation de l’enfant en Côte d’Ivoire”, tel est l’intutilé de ce rapport, fruit d’une “collaboration étroite” entre l’Etat ivoirien et le Fonds des Nations Unie pour l’Enfance (UNICEF) qui a été présenté, à l’espace CRRAE-UMOA, en présence de membres du Gouvernement et de partenaires techniques et fianciers. Ce Rapport, qui est le cinquième du genre, dresse l’évolution de la situation des enfants au cours des cinq dernières années, identifie les principaux manquements au respect des droits des enfants, et détermine les stratégies adaptées à chaque niveau de non réalisation de ces droits.

Énonçant les principaux enseignements de ce rapport,Mme Adèle Khudr, Représentante UNICEF Bureau Côte d’Ivoire a indiqué que la croissance économique ne s’est pas encore traduite par une amélioration du bien-être et la survie des enfants.

Relevant notamment des privations multiples des enfants en Côte d’Ivoire dans les domaines de la nutrition, de la santé, de l’eau potable, de l’environnement, de l’éducation et de la protection contre les violences et abus.


En Côte d’Ivoire, selon le rapport, deux enfants sur trois sont privés d’un à trois droits fondamentaux et une forte majorité d’entre eux sont privés de plusieurs droits. Les enfants qui souffrent simultanément de plusieurs privations de leurs droits sont le plus souvent privés d’assainissement et de santé.

“Les privations touchent touchent principalement le Nord et l’Ouest de la Côte d’Ivoire, des régions fortement touchées par les migrations économiques ces deux dernières décennies”, revèle l’étude.


A travers des chiffres qu’a exposés Albert Toikeusse Mabri, le ministre du Plan et du Plan et du Développement, le rapport fait savoir que 30% des enfants souffrent de malnutrition chronique ou retard de croissance. Ce phénomène qui s’est aggravé au cours de la dernière décennie, a renseigné le rapport, contribuait à 33% ds décès infantiles en 2005.


En matière d’accès à l’éducation, la situation n’est guère reluisante avec 1,2 millions d”enfants hors des écoles dans uns système éducatif marqué par fortes inéinégalités entre les garçons et les filles. “Cette situation touche principalement les ménages en milieu rural, les familles pauvres et les filles”, instruit le rapport SITAN 2014.


En matière éducative, le rapport pointe également la qualité de l’éducation de base qui “ fait aussi défaut”, entraînant un haut taux de redoublement et d’échec scolaire et d’abandon scolaire.


La non-déclaration à l’état-civil est un atre fléau auquel sont exposés les enfants ivoiriens dont 2,8 millions ne sont pas enregistrés. Selon le rapport, cela peut miner la planification du développement.


En matière sanitaire, malgré les effors du Gouvernement, note SITAN 2014, il est relevé une insuffisance de l’offre et une faible utilisation des services de santé.

L’accès à des latrines reste un important défi à relever comme le rapporte l’étude qui montre que les latrines et les points d’eau existants dans les écoles ivoiriennes sont en mauvais état. De plus, selon l’étude, la majorité de la population en Côte d’Ivoire, surtout en milieu rural, pratique toujours la défécation à l’air libre.

“Un environnement malsain est propice à la transmission de maladies diarrhéiques qui est la troisième cause de mortalité des enfants et contribue de façon significative à la aux retards de croissance”, éclaire le rapport.
Également mis à l’index dans le rapport, la violence à l’égard des enfants.


Ce phénomène contitue par son ampleur, une tare qui mérite que l’Etat renforce le système national de protection de l’enfant car l’on apprend de l’étude que les enfants son t exposés à de multiples formes de violence, abus et exploitation comme le travail forcé, les châtiments corporels, les viols et l’excision.


Pour tous ces défis, le rapport a interpellé le Gouvernement sur la mise en oeuvre de mesures urgentes en vue d’améliorer le sort des enfants en Côte d’Ivoire.