SILA 2014 : LE MINISTRE DE LA CULTURE ET DE LA FRANCOPHONIE ANNONCE PLUSIEURS MESURES POUR RENFORCER LA RENTABILITE DU LIVRE

Le ministre de la Culture et de la Francophonie, M. Maurice Kouakou Bandaman a annoncé mercredi 5 novembre, la prise d’un ensemble de mesures dans le but de renforcer la rentabilité économique du livre, à l’ouverture de la septième édition du Salon international du livre d’Abidjan (SILA 2014) qui s’est déroulée au Palais des sports de Treichville, sur le thème « Le livre au cœur de l’émergence », en présence du ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique, Mme Kandia Camara.

Au nombre de ces mesures, figure la création d’un fonds national pour soutenir les acteurs du livre, en les emmenant entre autres, à s’engager dans la double édition, avec l’avènement des ouvrages numériques « dans lesquels se dessine l’avenir », a fait savoir M. Bandaman. Avant d’assurer que le dossier de création de ce fonds « avance très bien ».

Toujours dans la même dynamique, il a indiqué que le projet de loi sur le livre « est en instance de validation par le Gouvernement ». Une démarche qui selon lui, devrait impulser une véritable politique du livre, avec une réglementation soutenue qui va permettre de mettre fin à des pratiques saisonnières qui minent ce secteur, et bien d’autres comme la contrefaçon.

Au niveau international, il s’agit pour le Gouvernement « de défendre la création d’un Centre Francophone du Livre pour remédier aux faiblesses locales du livre ». Toutes ces dispositions devraient permettre à terme d’accroitre l’activité littéraire qui génère plus de 50 milliards de FCFA en Côte d’Ivoire, a indiqué le Commissaire général du SILA 2014, M. Lucien Agbia.

Le SILA, dont l’ouverture à l’international se confirme avec des nouveaux pays participants (Bénin, Inde, Cameroun, entre autres) sera meublé durant cinq jours, de six tables ronde et de quatre conférences, six ateliers pour les écrivains en herbe et 75 séances de dédicace.

« Le livre doit être fêté constamment, car il est un espace d’humanisation » a, par ailleurs convenu le ministre Maurice Bandaman, lors de la distinction du tout nouveau Grand Prix national de littérature, l’auteur émérite Charles Nokan pour l’ensemble de son œuvre.

Le prix littéraire Jeune Espoir a quant à lui été décerné à Mme Atita Hino, auteure de « Le grand masque a menti ».