POLLUTION DES MERS ET DU LITTORAL : LA GESTION DE CRISE AU CENTRE D’UN ATELIER SOUS-REGIONAL A ABIDJAN

Un atelier sous-régional du Projet Initiative mondiale pour l’Afrique occidentale, Centrale et australe ou projet Gi/Wacaf, portant sur les mécanismes de coopération et les systèmes de gestion de crise, s’est ouvert, ce lundi 16 juin pour prendre fin le jeudi 19 juin, au Novotel hôtel d’Abidjan. Organisé par le Centre ivoirien antipollution (Ciapol), cet atelier sera l’occasion pour les experts de la sous-région et de ceux venus du Canada, de Londres (Angeterre) et de Brest (France), de mettre en place un outil d’intervention opérationnel contre les déversements d’hydrocarbures et autres substances nocives en mer et dans la zone côtière et de discuter de la mise en œuvre effective du système de gestion de crise dans les différents pays de la région.

En dehors de la Côte d’Ivoire qui abrite les réflexions, les pays invités à cet atelier sont le Bénin, le Gabon, la République du Congo, la République démocratique du Congo, le Sénégal et le Togo.

Au cours de la cérémonie d’ouverture, le ministre de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable, M. Allah Kouadio Rémi, par ailleurs président du Comité interministériel de lutte du Plan national d’urgence contre les pollutions accidentelles par hydrocarbures et autres substances dangereuses, a relevé « l’importance de cet atelier» qui vise « à prendre des dispositions pour prévenir de telles catastrophes ».

Il a exprimé l’engagement de l’Etat ivoirien dans le processus de préparation à la lutte en rappelant la « ratification en juin 2013 des principales conventions se rapportant aux pollutions par les hydrocarbures et autres substances dangereuses ». Et souligné qu’ « il est prévu, dès cette année 2014, l’acquisition de matériels de lutte contre les déversements d’hydrocarbures ».

Saluant « cet outil de coopération qu’est le projet Gi/Wacaf » qui permet « à travers les points focaux, de rapprocher les structures et les Etats côtiers », le ministre a invité tous les experts et participants à « conjuguer leurs … pour être prêt à intervenir en cas de situation critique ».
Pour le directeur du Centre ivoirien antipollution, le colonel Niagne Didi Martin, « au moment où les risques d’accidents se multiplient au rythme de l’évolution des activités en mer, il est nécessaire de mutualiser les efforts et les expertises pour faire face à d’éventuels évènements ».
Ces travaux qui dureront quatre jours seront sanctionnés par l’identification et l’adoption des recommandations.