MASA 2014 : LE MINISTRE MAURICE KOUAKOU BANDAMAN FAIT LE BILAN

Le ministre de la Culture et de la francophonie, M. Maurice Kouakou Bandaman a tenu une conférence de presse ce mercredi 09 avril 2014, à son cabinet au Plateau ; pour présenter le bilan des activités du MASA 2014 (Marché des arts et du spectacle africain). Sans vouloir se dédouaner des désagréments causés par certaines insuffisances constatées lors de ce festival ; et pour lesquelles il s’est excusé ; le ministre Maurice Bandaman s’est félicité de la tenue de cette huitième édition du MASA. Car, le plus important à ses yeux, était de faire renaître cet évènement après sept années de léthargie. Et ce, malgré les difficultés que son département a rencontrées pour mobiliser les 1,3 milliards affectés à sa réalisation.

« C’est la première fois que le MASA se tient avec un budget en deçà de deux milliards de FCFA », a-t-il signifié, pour expliquer le contexte particulier dans lequel s’est tenu ce festival africain.

C’est pourquoi, il a exprimé sa satisfaction au regard de l’impact du MASA, de la qualité et de la quantité de ses spectacles et expositions.
A cet effet, le conférencier a rapporté que 60 groupes composés de 486 artistes dont 114 résidents en Côte d’Ivoire ; ont été sélectionnés pour produire des spectacles divers à ce MASA.

A savoir des spectacles de musique, de danse, de théâtre, de conte, d’humour et d’arts de la rue. Ces prestations qui ont attiré plus de 200.000 personnes, ont été assurées par 221 professionnels venus de 55 pays d’Afrique et 166 d’Amérique et d’Europe.

Le ministre Maurice Kouakou Bandaman a également souligné les innovations de cette huitième édition du MASA qui s’est tenue de façon éclatée avec des scènes dans les communes d’Abidjan (Abobo, Koumassi, Yopougon), à Grand-Bassam et à Bouaké.


Parmi ces innovations, on note la journée MASA jeunes publics qui a permis à 4.000 jeunes élèves du primaire et du secondaire de profiter du spectacle. Il y a eu également une soirée dédiée à la femme africaine dénommée « Afriky mousso ».

Et enfin, il y a eu également comme innovation, des stands de gastronomie, d’art, d’artisanat, de tourisme et de littérature.
En termes d’impact, le ministre a annoncé la signature de 30 contrats entre les opérateurs culturels nationaux comme internationaux et les artistes qui ont animé le MASA.


Les 14 restaurants et maquis du village du MASA ont enregistré en moyenne un million de FCFA de recettes par jour. Tandis que les artisans qui exposaient engrangeaient par jour près de 250.000 FCFA chacun.

Tout cela sans compter les revenus enregistrés par le secteur hôtelier qui a hébergé les nombreux participants venus de l’extérieur.


Pour la prochaine édition, le ministre en charge de la Culture a exprimé son optimisme en un MASA encore plus grand et meilleur qui va se tenir dans un Palais de la Culture de Treichville rénové.

Il veut pouvoir compter aussi sur le vote à l’Assemblée nationale prochainement, du projet de loi adopté par le gouvernement portant sur la politique culturelle nationale.


Une loi qui va permettre au gouvernement de faire de la culture, un pilier de développement en lui apportant les moyens de son éclosion.