DECHETS DES SACHETS PLASTIQUES : LE GOUVERNEMENT ET LES PRODUCTEURS SIGNENT UNE CONVENTION

Le vendredi 04 avril 2014 à la Primature, une convention a été signée entre le gouvernement de Côte d’Ivoire et les producteurs de sachets plastiques. L’objet de cette convention est de débarrasser le territoire national des déchets de sachets plastiques accumulés en vue de les recycler. La signature de cette convention matérialise donc les dispositions de l’arrêté n°065 du 19 février 2014 en son article 7, qui prévoit « de rendre opérationnelle à l’échelle nationale, une filière de rachat et de recyclage des déchets de sachets plastiques ».

Cela avant l’entrée en vigueur en août 2014, de cet arrêté qui interdira de produire, de commercialiser et d’utiliser les sachets plastiques en Côte d’Ivoire.
C’est le Directeur de cabinet du Premier ministre, M. Ahoua N’Doli Théophile accompagné du ministre de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable, M. Allah Kouadio Rémi et du ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, M. Jean Louis Billon ; qui ont signé cette convention pour le compte du gouvernement.
Tandis que la filière des producteurs de sachets plastiques était représentée par M. Michel Assamoi pour la Chambre de commerce et d’industrie libanaise en Côte d’Ivoire et M. Joseph Désiré Bilé, pour la fédération nationale des industries et services de Côte d’Ivoire.

Le ministre Allah Kouadio Rémi a indiqué que cette convention vient déterminer les engagements des parties prenantes à cette convention en vue de débarrasser le territoire national des déchets de sachets plastiques. Ainsi, le gouvernement aura à charge de mettre en place un cadre qui permette la collecte de ces déchets pour les diriger vers les potentiels acheteurs ; tandis que les industriels de la plasturgie s’engagent à racheter ces déchets plastiques pour les recycler.

Ces derniers ont exprimé leur volonté de respecter leurs engagements définis dans cette convention, car ils sont convaincus que cette mesure va permettre selon eux, à valoriser les déchets plastiques et à favoriser l’émergence d’un réseau de micro-entreprises de collecte de ces déchets, pourvoyeur d’emplois.