12E RÉUNION ANNUELLE DU PARTENARIAT DE OUAGADOUGOU : LA COTE D’IVOIRE AUGMENTE SA CONTRIBUTION FINANCIÈRE DE 400 MILLIONS FCFA A 2,5 MILLIARDS FCFA

Abidjan, le 11 décembre 2023 – A l’ouverture de la 12e Réunion annuelle du partenariat de Ouagadougou, le 11 décembre 2023 à Abidjan, le Premier Ministre ivoirien, Robert Beugré Mambé, a annoncé une augmentation de la contribution financière de la Côte d’Ivoire de 400 millions FCFA à 2,5 milliards FCFA, marquant ainsi son adhésion à la planification familiale et sa détermination à faire avancer les questions de santé reproductive.

En plus de l’augmentation de sa contribution financière, la Côte d’Ivoire, selon le Chef du gouvernement, entend renforcer l’accès des femmes à la gratuité de la planification familiale sur toute l’étendue du territoire national, notamment, pour les adolescents et jeunes dans tous les établissements sanitaires, l’institution de semaines nationales d’intensification de la planification familiale, ainsi que œuvrer à la disponibilité des produits contraceptifs.

Pour le Premier Ministre, cette 12e Réunion dont le thème est : « Genre et santé reproductive : les stratégies pour un changement social et comportemental en faveur de la jeunesse », s’inscrit dans la vision du Chef de l’Etat de mettre la jeunesse au cœur de toutes les initiatives de développement. Et d’ajouter que cette réunion vise à accroître le taux de prévalence contraceptive des femmes en âge de procréer.

La Côte d’Ivoire a également pris la décision stratégique de prioriser la planification familiale dans le but de contribuer à la régulation de la croissance démographique et à une réduction significative de la mortalité maternelle, néonatale et infantile. L’objectif visé consiste à accroître le taux de prévalence contraceptive des femmes en âge de procréer, passant de 25,5% en 2022 à 32,3% d’ici la fin de l’année 2025.

La Côte d’Ivoire, a-t-il souligné, a enregistré un nombre important d’utilisatrices de méthodes contraceptives modernes, avec un total de 121 000 nouvelles utilisatrices. Ce chiffre place le pays en tête en ce qui concerne l’adoption de nouvelles méthodes contraceptives, tandis qu’il occupe le deuxième rang en termes de prévalence contraceptive, avec un taux de 25,5%, juste après le Burkina Faso qui affiche un taux de 28,3%.

Robert Beugré Mambé a rappelé les efforts du gouvernement à renforcer les services dédiés à la mère et à l’enfant. A savoir un programme ambitieux d’investissement en infrastructures, en ressources humaines et la mise en place de stratégies et d’interventions ciblées en faveur des femmes enceintes et des enfants de 0 à 5 ans.