SANTÉ, ÉDUCATION, PROTECTION… : UNE COTE D’IVOIRE SOLIDAIRE POUR ASSURER LE PLEIN ÉPANOUISSEMENT DES ENFANTS

La commémoration le 20 novembre de la Convention internationale des droits de l’enfant, et de nombreuses autres célébrations dont la Journée mondiale de lutte contre le travail des enfants (JMTE), le 9 novembre donnent l’occasion de jeter un regard sur la situation des enfants. En Côte d’Ivoire, des actions concrètes sont posées pour des changements positifs.

La Côte d’Ivoire solidaire qui se construit résolument, se veut « un pays ami des enfants ». Une terre de paix et de progrès où les enfants jouissent de leurs droits fondamentaux et du plein épanouissement. La ratification de la Convention des droits de l’enfant le 04 février 1991, l’adoption d’une Politique nationale de la protection de l’enfant, la création du Comité interministériel de protection de l’enfant, l’élaboration d’une stratégie nationale de protection de l’enfant… participent à bâtir un pays plus sûr pour les enfants. Avec des actions significatives dans différents secteurs.

En matière de santé, les enfants en Côte d’Ivoire bénéficient des investissements importants faits pour construire des centres de santé. Sans oublier des structures dédiées telles le Pôle gynéco-obstétrique et pédiatrique du CHU de Cocody, l’Hôpital Mère-Enfant de Bingerville…

En plus de l’accessibilité géographique, le pays a décidé de la gratuité ciblée. En effet, pour les enfants de 0 à 5 ans, les soins des pathologies fréquentes sont gratuits. Le pays a investi dans la prévention avec la mise en route d’un Programme élargi de vaccination (PEV) dynamique pour réduire le taux de mortalité infantile lié aux maladies évitables. Le PEV couvre les enfants de 0 à 11 mois et les femmes enceintes.

Après la santé, l’éducation est un autre droit fondamental de l’enfant. En Côte d’Ivoire, la politique éducative commence assez tôt avec l’enseignement préscolaire. Pour l’année scolaire 2022-2023, 4071 écoles préscolaires étaient fonctionnelles sur l’ensemble du territoire national (61,5% en zone urbaine et 38,5% en zone rurale).

Le gouvernement a institué la politique de l’école obligatoire en 2015 avec une attention particulière à la scolarisation de la jeune fille. Des filles que des lois protègent contre les mutilations génitales féminines et le mariage précoce.

Et dans le cadre de cette politique majeure, les écoles se rapprochent des communautés. Pour l’année scolaire 2022-2023, on comptait 105 004 salles de classe. Les 15401 écoles publiques sur un total de 19470, totalisaient 82126 salles de classe. Les campagnes de sensibilisation ont permis d’améliorer le taux d’achèvement des filles dans l’enseignement primaire. Ce taux est passé de 79,80% pour l’année 2018-2019 à 80, 77% pour l’année 2022-2023. Pour aider les familles, le gouvernement distribue des millions de kits scolaires chaque année. Le droit à l’éducation doit être assuré sur la base de l’égalité des chances.
Et les enfants en âge d’aller à l’école sont protégés contre toute forme d’exploitation. La Côte d’Ivoire est aujourd’hui un bon élève en matière de lutte contre le travail des enfants. Avec des résultats salués par la communauté internationale. Le pays s’est doté d’un cadre juridique et institutionnel pour lutter contre le travail des enfants. Le Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (CNS) est présidé par la Première Dame Dominique Ouattara.

Le pays dispose aussi de centres de protection et de resocialisation pour les enfants victimes d’exploitation ou en voie de radicalisation. La Fondation Children of Africa a construit des centres à Soubré, à Bouaké et à Ferkessédougou.

En plus de ces centres, on a aussi le Centre d’action pour le développement (CCAD) de Bimbresso et le centre de resocialisation de Ouokoukro (M’Bahiakro). Ces structures soutiennent et encadrent les jeunes vulnérables ou en voie de radicalisation.

Et pour les enfants qui échappent encore au dispositif et se retrouvent dans les rues, le gouvernement a déclenché l’opération « Zéro enfant en situation de rue ». Ce plan d’urgence doté d’une enveloppe de 1,2 milliard de FCFA vise à retirer les enfants vivant dans la rue en vue de leur réinsertion sociale.