MUSEE DES CULTURES CONTEMPORAINES D’ABOBO : QUAND L’ART OUVRE LA COMMUNE AU MONDE EXTERIEUR
Après six années de travaux, le Musée des cultures contemporaines Adama Toungara d’Abobo a ouvert ses portes le 11 mars 2020.
Bâti sur une superficie de 3 500 mètres carrés, le musée abrite deux salles d’exposition avec des capacités différentes d’accueil. S’y trouvent également, une salle de conférence, une salle multimédia logée dans la bibliothèque, un espace cafétéria, une salle d’archives, des ateliers ainsi que des bureaux administratifs.
Situé en face de la mairie, l’édifice occupe une position stratégique. Facilement repérable, il est accessible aux Ivoiriens dans leurs diverses composantes ainsi qu’aux touristes. « Cette infrastructure vise à favoriser le libre accès de toutes les populations aux arts, à la culture et à l’éducation artistique », fait remarquer Appolos Zadi, Professeur d’Art plastique.
La réalisation de cet espace dédié entièrement aux expositions d’œuvres d’art s’inscrit dans la droite ligne de la politique gouvernementale de garantir la sauvegarde du patrimoine culturel national, en vue de placer la culture au centre des stratégies du développement.
Ce musée bâti à Abobo contribue à la décentralisation de la vie culturelle notamment l’installation d’infrastructures culturelles et artistiques sur toute l’étendue du territoire national. « L’édifice est impressionnant. Il attire tant par son architecture que pour ce qu’il représente. Pendant que certains veulent découvrir cette belle bâtisse, d’autres viennent pour réaliser des travaux de recherche à l’intérieur de la bibliothèque ou encore s’enquérir de l’exposition en cours », témoigne Guirlande Assoumou, étudiante.
Le musée favorise la renaissance de la cité d’Abobo. Car l’art est présent dans chaque instant de la vie. L’art est comme un complément de la société. Au-delà des chefs-d’œuvre exposés, les visiteurs de ce magnifique lieu en sortiront enrichis. « Les populations doivent le visiter pour se redécouvrir, connaître son histoire pour pouvoir mieux avancer dans l’avenir », lance Moustapha Diop, touriste.
