POLITIQUE NATIONALE D’ENDETTEMENT ET GESTION DE LA DETTE PUBLIQUE : LE MINISTRE ADAMA COULIBALY RASSURE SUR LE RISQUE D’ENDETTEMENT MODÉRÉ DE LA COTE D’IVOIRE

Abidjan, le 15 mai 2024 - Le projet de loi portant politique nationale d’endettement et de gestion de la dette publique a été adopté à l’unanimité par les membres présents de la Commission des Affaires Économiques et Financières (CAEF) du Sénat. Ce texte présenté et défendu par le ministre des Finances et du Budget, Adama Coulibaly, ce mardi 14 mai 2024, à la Fondation Félix Houphouët Boigny pour la Recherche de la paix sise à Yamoussoukro, a été également voté par les députés membres de la CAEF de la chambre Basse, le 26 mars dernier.

Exposant, l’émissaire du gouvernement a fait savoir que cette loi permettra entre autres, à l’État de satisfaire ses besoins d’endettement et de contribuer à la visibilité de la dette publique.

Devant ces vénérables, le ministre des Finances et du Budget a réitéré et rassuré que la Côte d’Ivoire n’est pas surendettée.

« Notre dette ne constitue pas un problème. Le risque d’endettement de notre pays est modéré. La Côte d’Ivoire a la capacité de rembourser ses dettes. La dette doit être perçue comme un instrument de développement », a -t-il insisté. Et d’ajouter que la dernière mission du FMI à travers son communiqué a montré que le risque d’endettement de la Côte d’Ivoire est modéré.

Ainsi, selon lui, tous ces débats qui se font, ne devraient pas avoir lieu. A cet effet, il a confié qu’un comité sur la dette publique a été créé au sein de son département ministériel afin de mener à bien cette politique d’endettement.

Par ailleurs, l’émissaire du gouvernement a dit prendre en compte la recommandation du groupe parlementaire RHDP, qui est celle de faire une communication spéciale et renforcée à l’endroit de la population relative aux questions d’endettement du pays qui suscitent toujours la polémique.

Sur le point de la dette fournisseur, le ministre a relevé que plus de 1 240 milliards de FCFA ont été payés au titre de l’année de 2023. Avant de préciser qu’il reste 350 milliards de FCFA à payer. « Le traitement est en cours », a-t-il dit.