CIEA 2017: NIALE KABA ET BABACAR CISSE MOBILISENT LE CORPS DIPLOMATIQUE ACCRÉDITÉ EN COTE D’IVOIRE

La salle des banquets du Centre de Conférences du Ministère des Affaires Étrangères a abrité le vendredi 3 février, une rencontre d’échanges conduite par la Ministre du Plan et du Développement, Mme Nialé Kaba et le Coordinateur résident du Système des Nations Unies en Côte d’Ivoire, M. Babacar Cissé, avec le Corps diplomatique et les représentants des organisations internationales accréditées en Côte d’Ivoire. Selon Mme Nialé Kaba, cette rencontre visait à informer les partenaires de la Côte d’Ivoire des enjeux de la deuxième édition de la Conférence Internationale sur l’Emergence de l’Afrique (CIEA) qui se tiendra du 28 au 30 mars à Abidjan. Elle a invité à l’occasion, les ambassadeurs à être des relais dans leurs pays respectifs, afin de faciliter la participation au plus haut niveau de leurs autorités. Pour Mme Nialé Kaba cette rencontre consacrée à l’émergence se veut une instance d’échanges et de partage d’expériences pouvant hâter et consolider le développement des pays du continent.

Pour sa part, M. Babacar Cissé a indiqué que les enjeux de cette rencontre sont l’application et la mise en œuvre des différents plans d’émergence développés par les Etats africains, jugeant que cela constitue « l’un des talons d’Achille de plusieurs pays ».


De manière plus précise, a-t-il fait comprendre, la seconde édition planchera sur « la gouvernance des institutions » et sur « la transformation structurelle, inclusive et durable ».


Dans cette perspective, a-t-il poursuivi, les travaux de la CIEA 2017 bénéficieront aussi des contacts avec les pays d’Asie et d’Amérique latine. Par ailleurs, Babacar Cissé a fait savoir qu’aux côtés des Gouvernements, les trois institutions partenaires notamment le PNUD, la Banque mondiale et la BAD auront chacune un rôle dans l’orientation des échanges.


Ainsi, le PNUD présentera les leçons acquises de la marche de l’Afrique vers l’émergence en s’appuyant sur les études de cas de treize (13) pays. Quant à la Banque mondiale, animera des discussions sur la problématique de gouvernance des institutions publiques et son importance pour la mise en œuvre du processus d’émergence.

Et la Bad présentera les réformes et les investissements nécessaires à la transformation structurelle des économies africaines à travers l’industrialisation.

Au nom des diplomates, le Nonce Apostolique, Mgr Joseph Spiteri a souhaité « plein succès » à la Conférence, relevant que les populations en attendent beaucoup surtout en ce qui concerne l’application et la mise en œuvre des plans d’émergence.


Après le succès en 2015 de la première Conférence internationale sur l’Emergence de l’Afrique, cette deuxième édition verra la participation de plus de 400 personnalités venant des Gouvernements, des organisations internationales, des ONG et de la société civile.