ANACARDE : LE GOUVERNEMENT LANCE OFFICIELLEMENT LA PHASE DES APPUIS DIRECTS A 16 ENTREPRISES DU PROGRAMME DE TRANSFORMATION

Le Directeur de cabinet du ministre des Mines et de l’Industrie, M. Guillaume Gnamien, a lancé officiellement la phase des appuis directs à 16 entreprises du Programme de transformation de l’anacarde en Côte d’Ivoire, le 3 juillet, à Heden Golf hôtel d’Abidjan. L’objectif est de faire connaître à tous les acteurs les dispositions du Programme qui vise à favoriser le développement de la transformation de l’anacarde en assurant la compétitivité des entreprises, leur productivité, qualité commerciale, technique de production et capacité de management. Ces 16 entreprises divisées en deux lots de huit, sont encadrées par deux cabinets d’études spécialisées dans l’accompagnement des unités de transformation de l’anacarde, notamment le Groupement de société nouvelle d’études et de travaux en Côte d’Ivoire/Global cashew consulting (SONET-G2C) et African cashew alliance (ACA) et par un laboratoire appelé Environnement et agro-alimentaire.

Cet appui qui se fera en fonction des besoins exprimés par chaque entreprise bénéficiaire consiste en une phase de diagnostic global des entreprises et en une phase technique du système de transformation.

Le coaching avec les deux cabinets va durer cent-dix jours et permettra de promouvoir les liens avec le marché et les normes internationales.
Quant à celui du laboratoire qui se limite à quatre-vingt-dix jours, il est relatif à la formation sur l’exigence de la norme Iso 17025, la fonction métrologie, le contrôle qualité.

Après avoir souligné que « l’anacarde occupe une place de choix dans l’industrie ivoirienne », le représentant du ministre a indiqué qu’ « il nous faut nous engager dans le volet transformation » dont le taux actuel est de 16%».
S‘il a révélé que « l’Etat entend augmenter le nombre d’entreprises bénéficiaires pour le Programme, soit entre 120 et 150 entreprises », M. Gnamien a précisé toutefois, que « le coût de l’appui sera partagé pour permettre une implication des entreprises dans le projet ».

En « encourageant les opérateurs économiques à s’investir dans la transformation de l’anacarde » il a promis que son ministère « s’engage à soutenir cette politique de transformation » qui poursuit les « 100% à l’horizon 2020 ».

Selon, M. Bakary Maurice Amoussan, Coordonnateur du Programme de transformation de l’anacarde en Côte d’Ivoire, « la nécessité de transformer cette matière première s’impose à nous ».
Pour cela, il a souhaité une « initiative privée qui soit encouragée et appuyée par l’Etat ».

Au nom des bénéficiaires, M. Diaby Loukmane, Président du Groupement des entreprises de transformation de l’anacarde, a remercié l’Etat et mandaté le Directeur de cabinet du ministre de l’Industrie et des Mines, afin qu’il « soit leur relais auprès du Gouvernement pour que des solutions soient trouvées à la fiscalité, au code d’investissement et au manque d’accès à temps au financement ».

1er producteur africain, 2è mondial avec 550 000 tonnes en 2014, la Côte d’Ivoire devrait dépasser la barre des 600 000 tonnes en 2015, selon les prévisions du Programme.