CACAOCULTURE : UN CHERCHEUR DU CNRA PRESENTE LES RESULTATS DE SES RECHERCHES POUR ACCROITRE LA PRODUCTIVITE

Le Docteur Louis Kan Koko, Chercheur agro-pédologue au Centre national de recherche agronomique (CNRA), a exposé les avantages d’une pratique culturale alternative et durable qui consiste à restaurer la fertilité des sols par l’application d’engrais organiques. Il a expliqué qu’avec cette technique, la productivité de la cacaoculture pourrait passer de 300 Kg/Ha à 2, voire 5 tonnes/Ha. C’était lors d’une conférence de presse au siège de la Fondation mondiale du cacao (WCF), à Cocody, le lundi 10 septembre. Ce transfert de technologie a été possible grâce au programme international Norman E. Borlaug d’échanges sur les sciences et les technologies agricoles en partenariat avec le ministère de l’Agriculture des Etats-Unis.

Les résultats des recherches du Docteur Louis Kan Koko sont liés à l’amélioration de la fertilité phosphatée des sols pour la production cacaoyère en Côte d’Ivoire. C’est un ensemble de technologies qui prend en compte les bonnes pratiques agricoles, l’usage d’intrants le mélange d’engrais organiques et d’engrais minéraux phosphatés.


Selon le Dr, c’est une opportunité pour les producteurs qui souhaitent replanter durablement leur cacao. Car, ces techniques pourraient sur deux ans, favoriser des récoltes de cacao.

Le Directeur Afrique de l’ouest de la Fondation mondiale de cacao, M. Mbalo Ndiaye a estimé que cette technologie est une réponse à la faible productivité de l’agriculture en Afrique de l’ouest, et particulièrement en Côte d’Ivoire. Cette défaillance est due selon lui au déficit de transfert de connaissances.

Après ce séjour scientifique de quatre mois, le Dr Koko entend mettre son expérience au service des producteurs de cacao à travers son implication dans les programmes de recherche et de développement du CNRA. Il se dit « confiant » sur l’action du gouvernement pour appuyer le CNRA afin que ces technologies soient transmises sur le terrain aux producteurs de cacao.