Ministère des Droits de l’Homme et des Libertés publiques: 52è session ordinaire de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples

  
  

DISCOURS DU MINISTRE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES PUBLIQUES

Excellence M. le président de la république de côte d’Ivoire,
Mme la présidente de la commission Africaine des droits de l’homme et des peuples
Mme et Messieurs les présidents des Institutions de la république de cote d’Ivoire.
Excellence M. le premier ministre de cote d’ivoire
Mmes et Messieurs les membres du gouvernement
Messieurs les ministres des Etats membres de l’union africaine
Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et chef de missions diplomatiques
Madame la commissaires aux affaires politiques de l’union africaine
Monsieur le représentant de la cour Africaine des droits de l’Homme et des peuples
Honorables membres de la commission Africaine des droits de l’homme et des peuples
Distingués invités
Mesdames et Messieurs, chacun en vos rangs, grades et qualité et tous protocoles
Mesdames et Messieurs les représentants des institutions nationales des droits de l’homme
Mesdames et Messieurs les représentants des organisations non gouvernementales
Distingués invités
Mesdames et Messieurs,
Chacun en vos rangs, grades et qualité, et tous protocoles observés,

Mesdames et Messieurs, distingués délégués,

C’est un immense honneur et une grande joie pour la cote d’ivoire d’accueillir la 52ème session de la commission Africaine des droits de l’homme et des peuples.
La cote d’ivoire est particulièrement honorée de la présence à cette occasion de délégations aussi prestigieuses en provenance de l’Afrique et du monde entier, démontrant ainsi une fois de plus de leur indéfectible attachement au respect de la dignité humaine en Afrique.

Il m’échoit, en cette circonstance solennelle, de souhaiter au nom du président de la république de côte d’Ivoire et du gouvernement ivoirien à nos éminents hôtes la chaleureuse bienvenue en terre ivoirienne.

Je souhaite à toutes et à tous un séjour des plus fructueux et des plus agréables dans notre pays et à Yamoussoukro, notre capitale politique, symbole de l’hospitalité et de la convivialité ivoirienne.
La côte d’ivoire, en vous vous accueillant avec toute la chaleur et l’enthousiasme nécessaire, vous redit sa fierté d’être membre de la commission Africaine des droits de l’homme et des peuples.

Comme vous avez dû vous en rendre compte depuis que vos pieds ont foulé le sol ivoirien, c’est un pays totalement apaisé qui vous accueille ce jour. Grace à une diplomatie d’ouverture, doublée d’un sens très élevé du dialogue et du consensus, la cote d’ivoire, naguère mise à l’inde des nations, retrouve peu à peu sa place au sein de la communauté des nations.

Cette situation heureuse, nous la devons à l’action déterminée et éclairée et son excellence Monsieur Alassane OUATTARA, président de la République dont je me permets de saluer la présence remarquable parmi nous. Cette présence qui dénote de son engagement pour la promotion et la protection des droits de l’homme et de l’Etat de droit en Afrique.

C’est cet engagement qui vous a amené à autoriser, sans hésiter, la tenue de cette session ici à Yamoussoukro et d’en avoir permis le financement par l’Etat de Côte d’Ivoire. Merci, Monsieur le président de la république pour ce noble combat au service de l’homme.

Madame la présidente de la commission africaine,
Je saisis cette opportunité pour exprimer à votre Excellence et à toute votre délégation nos vifs remerciements pour la confiance que vous avez mise en la cote d’ivoire en lui accordant d’accueillir les présentes assises marquées essentiellement par la célébration du 25ème anniversaire de cette institution Africaine.

Nous sommes d’autant plus flattés qu’au-delà de cet événement, ce sont nos ambitions pour la défense des droits de l’homme dans ce pays qui sont encouragés et consolidés, après une décennie de non droit.

La présente session, consacrée à la célébration des 25ans d’existence de la commission Africaine des droits de l’homme et des peuples, va permettre à notre institution continentale de procéder à l’évaluation du chemin parcouru au cours des ces années. Une telle évaluation du chemin parcouru au cours de ces années. Une telle évaluation vise à donner à la commission les moyens nécessaires pour faire face aux défis qui se présentent à elle relativement à sa mission de promotion et de défense des droits de l’Homme en Afrique.

Mesdames et Messieurs, distingués délégués,
La création en 1987 de la commission Africaine des droits de l’Homme et des peuples avait suscité de grands espoirs quant à une prise de conscience des Etats africains pour le respect et la protection de la dignité et de l’intégrité de la personne humaine sur le continent.

S’il convient à l’heure du bilan d’apprécier à leur juste valeur les améliorations fondamentales constatées en Afrique 26 ans après l’entrée en vigueur de la charte africaine, force est de reconnaitre aussi que le respect de la dignité humaine est encore loin que le respect de la dignité humaine est encore loin d’être une réalité largement partagée sous nos cieux.

Nous constatons amèrement encore aujourd’hui que des milliers d’êtres humains sont soumis quotidiennement à des traitements contraires au respect leur dignité du fait de conflits armés, du terrorisme, de l’intolérance, de la misère, de l’extrême pauvreté, de la marginalisation …
Les populations de la région du nord du Mali, aux mains des groupes terroristes vivent quotidiennement cette tragédie qui n’honore pas notre continent.

Cette situation malheureuse doit interpeller chaque Etat partie pour aller au-delà de la profession de foi afin d’arriver à un engagement authentique et total en faveur de la dignité humaine. Car, l’Afrique en a besoin pour la réalisation pleine et entière des droits civils et politiques mais aussi et surtout des droits économiques et vitaux pour l’existence de sa population.

A ce égard, nous sommes appelés à appréhender au cours de cette session spéciale les difficultés de la commission africaine et à reconsidérer ensemble ses missions afin de lui permettre d’etre à la hauteur des attentes et même des espérances de nos ambitions en matière de paix , de démocratie et de respect des droits de l’Homme.

En voyant les différents point à l’ordre du jour, je reste convaincu que ces assises-bilan vont nous ouvrir de nombreux horizons, par le biais des échanges d’expériences que nous aurons entre nous ces échanges qui doivent déboucher sur des recommandations plus pragmatiques de nature à engager l’Afrique sur la voie d’un développement humain durable ayant pour fondement le respect scrupuleux , des droits et de la dignité de tous et de chacun.

Mesdames et Messieurs,
Au moment de clore mon propos je voudrais formuler des vœux de succès pour les présentes assises.
Excellents travaux à toutes et à tous et bon séjour en côte d’Ivoire.

Je vous remercie.