Déclarations & Discours
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Déclaration du Gouvernement-60ème anniversaire de la déclaration universelle des Droits de l’Homme
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Ivoiriennes,
Ivoiriens,
Chers amis de la Côte d'ivoire,
Demain, notre pays célèbrera, comme tous les Etats membres de l’ONU, le 60ème Anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.
Le thème retenu pour commémorer cet événement lancé depuis le 10 décembre 2007 est « Dignité et Justice pour nous tous».
A l'occasion de ce soixantième anniversaire de l'adoption, le 10 Décembre 1948, de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, la Côte d’Ivoire rappelle l'importance primordiale qu'elle attache à cette déclaration, car elle est le fondement sur lequel notre Constitution s'appuie pour promouvoir et assurer la justice et le respect de la dignité humaine dans notre pays et dans le monde entier.
L'universalité et l'indivisibilité des droits humains et la responsabilité de les défendre et de les promouvoir, ainsi que la promotion de la démocratie pluraliste sont pour la Côte d’Ivoire des principes essentiels qui fondent toute son action.
L'être humain est au centre des politiques que nous menons.
Sauvegarder la justice et la dignité de chacun, reste notre but commun. Il convient en particulier, aujourd’hui plus que jamais, de faire en sorte que les femmes et les enfants puissent jouir pleinement de leurs droits, car, dans ce domaine, les carences demeurent très répandues.
Il est vrai que la défense et la promotion des droits de l'homme et des libertés fondamentales incombent au Gouvernement et contribuent à la prospérité, à la justice et à la paix. Toutefois, ces objectifs ne sauraient être atteints sans l'action des organisations internationales et sans l'aide de la société civile et de chaque individu.
Il y a 60 ans que la communauté internationale a adopté cette déclaration. Aujourd’hui quel bilan pouvons-nous dresser ?
Certes, des progrès considérables ont été réalisés, de nombreux régimes totalitaires ont été renversés un peu partout dans le monde, le régime de l’Apartheid a été aboli en Afrique du Sud, mais les droits fondamentaux sont encore violés dans de nombreux pays du monde : 1,5 milliard d’êtres humains luttent pour survivre avec moins de 1 dollar par jour, plus de 35 000 enfants meurent chaque jour de malnutrition et de maladies que l’on pourrait prévenir.
En outre, de nouvelles disparités et de nouvelles menaces sont également apparues. Les problèmes liés à la dégradation de l’environnement, à la procréation artificielle ou aux technologies de l’information, par exemple, remettent en cause le droit à la vie, à l’intégrité de l’individu ou à la liberté d’expression d’une façon qui ne pouvait pas être pensée auparavant.
Chers compatriotes, cette situation doit nous conduire à la réflexion.
Ces dernières années, avec la crise socio-politique de laquelle sort progressivement notre pays les droits à la dignité et à la justice ont été fortement mis à mal.
Maintenant nous devons, ensemble, en tirer les leçons, pour que plus jamais ne se reproduisent les graves atteintes à la dignité et aux droits commises avant et pendant ces tristes événements.
C’est pourquoi, les actions concrètes menées dans le cadre et l’esprit de ce thème, permettent déjà et permettront davantage, j’en suis persuadé, de renouer avec les valeurs de paix, de fraternité et de justice qui caractérisent profondément notre peuple.
Oui, tout homme mérite un respect inconditionnel, quels que soient son âge, son sexe, sa santé physique ou mentale, sa religion ou sa condition sociale. C’est pourquoi, nous avons lancé depuis le 10 décembre 2007 la déclaration dite ‘’Déclaration de Korhogo sur la responsabilité de tous en faveur du respect des droits de l’homme’’ par laquelle les participants au 59ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme se sont engagés à œuvrer ensemble afin de promouvoir, protéger et défendre les droits humains.
Par cette Déclaration de Korhogo, pour la première fois dans notre pays, l’Etat, les communautés religieuses, les partenaires au développement et la société civile ivoirienne ont décidé de conjuguer leurs efforts afin de faire des droits humains une priorité en Côte d’Ivoire.
C'est pourquoi, j'exhorte toute la population à redoubler d'effort et d'ardeur dans la quête permanente de la promotion et de la protection des droits de l’homme.
Le Gouvernement pour sa part, met et mettra tout en œuvre pour la consolidation d’une Nation réconciliée en créant les conditions d'un développement harmonieux.
Ensemble, boutons hors de notre pays, l’injustice et la discrimination.
Ensemble, liguons-nous afin de permettre un respect effectif de la dignité et de la justice pour tous, sur l'ensemble du territoire national.
Pour notre pays, nous devons avoir constamment à l’esprit que « la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables, constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix », comme nous le rappelle depuis 60 ans la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Je vous remercie
MAMADOU KONE
Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme
Ivoiriens,
Chers amis de la Côte d'ivoire,
Demain, notre pays célèbrera, comme tous les Etats membres de l’ONU, le 60ème Anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.
Le thème retenu pour commémorer cet événement lancé depuis le 10 décembre 2007 est « Dignité et Justice pour nous tous».
A l'occasion de ce soixantième anniversaire de l'adoption, le 10 Décembre 1948, de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, la Côte d’Ivoire rappelle l'importance primordiale qu'elle attache à cette déclaration, car elle est le fondement sur lequel notre Constitution s'appuie pour promouvoir et assurer la justice et le respect de la dignité humaine dans notre pays et dans le monde entier.
L'universalité et l'indivisibilité des droits humains et la responsabilité de les défendre et de les promouvoir, ainsi que la promotion de la démocratie pluraliste sont pour la Côte d’Ivoire des principes essentiels qui fondent toute son action.
L'être humain est au centre des politiques que nous menons.
Sauvegarder la justice et la dignité de chacun, reste notre but commun. Il convient en particulier, aujourd’hui plus que jamais, de faire en sorte que les femmes et les enfants puissent jouir pleinement de leurs droits, car, dans ce domaine, les carences demeurent très répandues.
Il est vrai que la défense et la promotion des droits de l'homme et des libertés fondamentales incombent au Gouvernement et contribuent à la prospérité, à la justice et à la paix. Toutefois, ces objectifs ne sauraient être atteints sans l'action des organisations internationales et sans l'aide de la société civile et de chaque individu.
Il y a 60 ans que la communauté internationale a adopté cette déclaration. Aujourd’hui quel bilan pouvons-nous dresser ?
Certes, des progrès considérables ont été réalisés, de nombreux régimes totalitaires ont été renversés un peu partout dans le monde, le régime de l’Apartheid a été aboli en Afrique du Sud, mais les droits fondamentaux sont encore violés dans de nombreux pays du monde : 1,5 milliard d’êtres humains luttent pour survivre avec moins de 1 dollar par jour, plus de 35 000 enfants meurent chaque jour de malnutrition et de maladies que l’on pourrait prévenir.
En outre, de nouvelles disparités et de nouvelles menaces sont également apparues. Les problèmes liés à la dégradation de l’environnement, à la procréation artificielle ou aux technologies de l’information, par exemple, remettent en cause le droit à la vie, à l’intégrité de l’individu ou à la liberté d’expression d’une façon qui ne pouvait pas être pensée auparavant.
Chers compatriotes, cette situation doit nous conduire à la réflexion.
Ces dernières années, avec la crise socio-politique de laquelle sort progressivement notre pays les droits à la dignité et à la justice ont été fortement mis à mal.
Maintenant nous devons, ensemble, en tirer les leçons, pour que plus jamais ne se reproduisent les graves atteintes à la dignité et aux droits commises avant et pendant ces tristes événements.
C’est pourquoi, les actions concrètes menées dans le cadre et l’esprit de ce thème, permettent déjà et permettront davantage, j’en suis persuadé, de renouer avec les valeurs de paix, de fraternité et de justice qui caractérisent profondément notre peuple.
Oui, tout homme mérite un respect inconditionnel, quels que soient son âge, son sexe, sa santé physique ou mentale, sa religion ou sa condition sociale. C’est pourquoi, nous avons lancé depuis le 10 décembre 2007 la déclaration dite ‘’Déclaration de Korhogo sur la responsabilité de tous en faveur du respect des droits de l’homme’’ par laquelle les participants au 59ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme se sont engagés à œuvrer ensemble afin de promouvoir, protéger et défendre les droits humains.
Par cette Déclaration de Korhogo, pour la première fois dans notre pays, l’Etat, les communautés religieuses, les partenaires au développement et la société civile ivoirienne ont décidé de conjuguer leurs efforts afin de faire des droits humains une priorité en Côte d’Ivoire.
C'est pourquoi, j'exhorte toute la population à redoubler d'effort et d'ardeur dans la quête permanente de la promotion et de la protection des droits de l’homme.
Le Gouvernement pour sa part, met et mettra tout en œuvre pour la consolidation d’une Nation réconciliée en créant les conditions d'un développement harmonieux.
Ensemble, boutons hors de notre pays, l’injustice et la discrimination.
Ensemble, liguons-nous afin de permettre un respect effectif de la dignité et de la justice pour tous, sur l'ensemble du territoire national.
Pour notre pays, nous devons avoir constamment à l’esprit que « la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables, constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix », comme nous le rappelle depuis 60 ans la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Je vous remercie
MAMADOU KONE
Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme