Déclarations & Discours
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Discours PM-Pose de la première pierre du Pont et du Terminal à conteneurs sur l’Île Boulay
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DISCOURS DU PREMIER MINISTRE
A LA CEREMONIE DE LA POSE DE LA PREMIERE PIERRE
DU PONT ET DU TERMINAL A CONTENEURS
SUR L’ÎLE BOULAY
La cérémonie de ce jour, celle qui nous réunit à un si haut niveau ce matin, est bel et bien la pose de la première pierre du Pont et du Terminal à conteneurs sur l’Île Boulay.
Cette cérémonie, qui réunit les plus hautes autorités de l’état de Côte d’Ivoire et des opérateurs économiques importants, est d’une portée doublement stratégique pour notre pays.
En premier lieu, elle est stratégique d’un point de vue économique parce qu’il s’agit du développement d’une de nos infrastructures les plus importantes, à savoir le Port Autonome d’Abidjan, qui s’agrandira par la construction d’un terminal à conteneurs sur l’Île Boulay.
Un grand économiste contemporain n’a-t-il pas eu l’intelligence de dire que « le développement économique d’un état repose sur les infrastructures, au premier chef desquels figurent les ports, les aéroports et les routes » ?
Notre conviction est donc faite : Si la Côte d’Ivoire veut se hisser au rang des grandes nations économiques, il nous faut reconquérir, dès maintenant, une place de leader en matière d’infrastructures, à un moment où la compétition devient rude, face à tous ces pays situés sur notre façade Atlantique commune et qui ont entrepris de se doter ou d’accroître les capacités de leur dispositif portuaire, améliorant ainsi leur niveau de compétitivité dans l’économie maritime africaine.
Le deuxième enjeu est d’ordre politique. Les décideurs politiques ivoiriens font aujourd’hui la preuve que malgré la crise, le sentiment national les guide à puiser en eux-mêmes l’énergie nécessaire pour aller vers le progrès.
Monsieur le Président,
Votre présence ce jour est la preuve que l’Accord Politique de Ouagadougou, qui crée un environnement d’accalmie et de tranquillité nécessaires à la reprise des activités économiques, est bien l’unique voie pour sortir notre pays de l’impasse.
La cérémonie de ce jour démontre ainsi que la guerre ne peut être une excuse pour justifier l’inaction et l’immobilisme.
L’histoire du monde enseigne que c’est bien souvent pendant la guerre que les grandes réformes se conçoivent ; c’est bien souvent pendant les difficultés, la guerre que les grandes révolutions économiques se préparent.
Monsieur le Président,
Les ouvrages inaugurées ou amorcées un peu partout sur le territoire national depuis près d’un an, sont le témoignage vivant que le gouvernement redonne à nos concitoyennes et concitoyens un espoir réel, la preuve palpable que la dynamique de la reconstruction de notre pays est bel et bien enclenchée, le signe évident que la Côte d’Ivoire est redevenue fréquentable.
Monsieur le Président,
A tous ces acquis, nous formulons le vœu que dans un élan de solidarité, toute la nation entière relève le défi de parachever, dans l’ordre et la discipline, il faut ajouter un défi : Le Gouvernement, le processus électoral au soir du 30 novembre 2008.
Nous devons montrer notre maturité et notre capacité commune à régler nos problèmes par nous-mêmes.
Monsieur le Président,
C’est bien là le défi qu’ensemble nous devons relever. Donnons-nous tous les moyens de relancer le pays que nous aimons tant afin que la Côte d’Ivoire retrouve le rayonnement qui a longtemps fait sa fierté.
A ce stade de mon propos, vous me permettrez de féliciter le Ministre des Infrastructures économiques, Monsieur Patrick Achy, Le Directeur Général du Port Autonome d’Abidjan, Monsieur Marcel Gossio ainsi que les membres de la communauté portuaire pour tous les défis qu’ils relèvent au quotidien.
Je n’oublierai pas de saluer avec amitié toutes les personnalités ici présentes, notamment le Président du Groupe PFO, Monsieur Pierre Fakoury, pour sa persévérance et son dynamisme.
Pour finir, le Gouvernement ivoirien ne peut qu’assurer les partenaires du Port Autonome d’Abidjan ici présents de son entier soutien et de sa parfaite disposition à créer rapidement les conditions de la relance économique dans une Côte d’Ivoire solidaire et prospère.
Je vous remercie.
A LA CEREMONIE DE LA POSE DE LA PREMIERE PIERRE
DU PONT ET DU TERMINAL A CONTENEURS
SUR L’ÎLE BOULAY
La cérémonie de ce jour, celle qui nous réunit à un si haut niveau ce matin, est bel et bien la pose de la première pierre du Pont et du Terminal à conteneurs sur l’Île Boulay.
Cette cérémonie, qui réunit les plus hautes autorités de l’état de Côte d’Ivoire et des opérateurs économiques importants, est d’une portée doublement stratégique pour notre pays.
En premier lieu, elle est stratégique d’un point de vue économique parce qu’il s’agit du développement d’une de nos infrastructures les plus importantes, à savoir le Port Autonome d’Abidjan, qui s’agrandira par la construction d’un terminal à conteneurs sur l’Île Boulay.
Un grand économiste contemporain n’a-t-il pas eu l’intelligence de dire que « le développement économique d’un état repose sur les infrastructures, au premier chef desquels figurent les ports, les aéroports et les routes » ?
Notre conviction est donc faite : Si la Côte d’Ivoire veut se hisser au rang des grandes nations économiques, il nous faut reconquérir, dès maintenant, une place de leader en matière d’infrastructures, à un moment où la compétition devient rude, face à tous ces pays situés sur notre façade Atlantique commune et qui ont entrepris de se doter ou d’accroître les capacités de leur dispositif portuaire, améliorant ainsi leur niveau de compétitivité dans l’économie maritime africaine.
Le deuxième enjeu est d’ordre politique. Les décideurs politiques ivoiriens font aujourd’hui la preuve que malgré la crise, le sentiment national les guide à puiser en eux-mêmes l’énergie nécessaire pour aller vers le progrès.
Monsieur le Président,
Votre présence ce jour est la preuve que l’Accord Politique de Ouagadougou, qui crée un environnement d’accalmie et de tranquillité nécessaires à la reprise des activités économiques, est bien l’unique voie pour sortir notre pays de l’impasse.
La cérémonie de ce jour démontre ainsi que la guerre ne peut être une excuse pour justifier l’inaction et l’immobilisme.
L’histoire du monde enseigne que c’est bien souvent pendant la guerre que les grandes réformes se conçoivent ; c’est bien souvent pendant les difficultés, la guerre que les grandes révolutions économiques se préparent.
Monsieur le Président,
Les ouvrages inaugurées ou amorcées un peu partout sur le territoire national depuis près d’un an, sont le témoignage vivant que le gouvernement redonne à nos concitoyennes et concitoyens un espoir réel, la preuve palpable que la dynamique de la reconstruction de notre pays est bel et bien enclenchée, le signe évident que la Côte d’Ivoire est redevenue fréquentable.
Monsieur le Président,
A tous ces acquis, nous formulons le vœu que dans un élan de solidarité, toute la nation entière relève le défi de parachever, dans l’ordre et la discipline, il faut ajouter un défi : Le Gouvernement, le processus électoral au soir du 30 novembre 2008.
Nous devons montrer notre maturité et notre capacité commune à régler nos problèmes par nous-mêmes.
Monsieur le Président,
C’est bien là le défi qu’ensemble nous devons relever. Donnons-nous tous les moyens de relancer le pays que nous aimons tant afin que la Côte d’Ivoire retrouve le rayonnement qui a longtemps fait sa fierté.
A ce stade de mon propos, vous me permettrez de féliciter le Ministre des Infrastructures économiques, Monsieur Patrick Achy, Le Directeur Général du Port Autonome d’Abidjan, Monsieur Marcel Gossio ainsi que les membres de la communauté portuaire pour tous les défis qu’ils relèvent au quotidien.
Je n’oublierai pas de saluer avec amitié toutes les personnalités ici présentes, notamment le Président du Groupe PFO, Monsieur Pierre Fakoury, pour sa persévérance et son dynamisme.
Pour finir, le Gouvernement ivoirien ne peut qu’assurer les partenaires du Port Autonome d’Abidjan ici présents de son entier soutien et de sa parfaite disposition à créer rapidement les conditions de la relance économique dans une Côte d’Ivoire solidaire et prospère.
Je vous remercie.