Déclarations & Discours
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Discours du Premier ministre cérémonie de présentation des vœux du nouvel an
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DISCOURS DU PREMIER MINISTRE - CEREMONIE DE PRESENTATION DES VŒUX DU NOUVEL AN
13 FEVRIER 2008
Monsieur le secrétaire général du Gouvernement,
Monsieur le Directeur de Cabinet,
Mesdames et messieurs les membres du Cabinet restreint,
Mesdames et messieurs les Directeurs généraux, coordonnateurs, responsables des structures rattachées,
Mesdames et messieurs les Conseillers, chargés de mission et chargés d’études,
Mesdames et messieurs les membres du Cabinet et des structures rattachées,
Mesdames et messieurs, chers collaboratrices, chers collaborateurs,
Dans quelques semaines, notre collaboration sera déjà âgée d’un an. Nous compterons bientôt, 12 mois de travail où vous, comme moi, n’avez certainement pas vu le temps passé. Car, bien souvent en effet, le rythme de l’actualité sociopolitique s’est emballé, avec son cortège de diligence et surtout d’échéances draconiennes liées à la mise en œuvre diligente de la feuille de route issue de l’accord politique de Ouagadougou. La conclusion de cet ultime accord inter-ivoirien et les exigences de sa réalisation sans délai m’ont conduit à mettre sur pied la petite famille que nous formons désormais, dès lors que les Forces Nouvelles ont accepté que leur premier responsable vienne tenir la fonction de chef du Gouvernement depuis le 29 mars 2007.
C’est une opportunité historique de constituer une équipe de collaborateurs dont j’ai confié la coordination des activités aux mains de M. Koné Tiémoko. C’est le lieu de vous exprimer, chers collaborateurs à la fois ma satisfaction et mon infinie gratitude pour tout le dévouement, pour toute l’abnégation et pour tout l’engagement dont chacun de vous a su faire preuve, afin de m’aider dans l’accomplissement de ma mission.
J’associe à ce sentiment de reconnaissance mesdames et messieurs les directeurs généraux, les coordonnateurs, les chefs et les responsables à divers titres de vos structures rattachées ainsi qu’à leur personnels respectifs. Cette mission est âpre, mais exaltante et votre appui quotidien nous a permis de relever bien des défis qu’il serait ici fastidieux d’énumérer dans les détails. Il y a eu des lueurs d’espoir allumés dans nos cœurs meurtris par ces années de conflits telles la flamme de la paix, qui marqué la réunification du territoire national. Nos souvenirs les plus récents sont encore animés de ces cris de joie qui ont jalonné le parcours de la première visite d’Etat du président de la République dans la région des Savanes à la promesse d’un retour à un développement plus équilibré et plus équitable de toutes nos régions administratives.
Tous ces événements que vous et moi avez pu vivre en interne à un titre ou à un autre ont contribué à forger en nous un sentiment de solidarité et d’engagement commun en vue d’une sortie de crise et d’une action gouvernementale efficace. Il est vertes vrai que nous vivons un contexte où nos compatriotes gagnés par l’impatience sont devenus plus exigeants dans leur analyse du rythme de l’évolution du processus les avancées réelles et tangibles, les résultats engrangées parfois au forceps ne sont pas toujours appréciées à leur juste valeur. Je voudrais, cependant, malgré ces critiques, sans indulgence, malgré les obstacles de toutes sortes, nous inviter à l’optimisme et à la persévérance dans l’effort. La volonté de ne pas engager à la légère la détermination à respecter la parole donnée de contribuer à sortir notre pays de la crise et surtout le souci du consensus ont guidé et continueront de guider notre action. Avec détermination, nous voulons nous attacher à poursuivre le processus qui entre bientôt dans la phase de l’identification générale des populations, elle-même précédant l’établissement des listes électorales. Nous attendons mener ces différentes opérations pré-électorales en notre âme et conscience en mettant chaque acteur et chaque partenaire de la sortie de crise face à ses responsabilités.
Chères collaboratrices, chers collaborateurs, Mesdames et messieurs, je ne manque pas d’avoir en cet instant solennel de retrouvailles de l’ensemble de la famille de la Primature, une pensée particulièrement émue pour ceux qui nous ont quittés en 2007. Je pense tout spécialement à nos regrettés collaborateurs victimes de l’attentat du 29 juin 2008. Je pense également à tous ces autres collaborateurs dont la disparition est intervenue dans des circonstances moins spectaculaires et qui n’en a pas moins été douloureuse. Tous, ils ont apporté leur pierre aux postes où ils servaient dans la mesure de leurs dons et capacités. Puissent-ils reposer en paix avec l’assurance du devoir bien rempli. Je ne saurais bien entendu oublier ceux qui pour des raisons de santé n’ont pu donner le meilleur d’eux-mêmes au cours de l’année écoulée. Je forme le vœu que 2008 leur soit plus profitable, afin qu’ils retrouvent toutes leurs capacités physiques, morales et psychologiques. Mesdames et messieurs, certes, si l’heure n’en est pas encore au bilan final, il convient néanmoins d’effectuer une pause en cet après-midi pour exprimer notre reconnaissance à Dieu qui nous offre une nouvelle année d’espérance pour nous-mêmes, pour nos familles, mais aussi et surtout pour nos concitoyens.
Cette petite pause amicale et conviviale qu’est la présente cérémonie de vœu du nouvel an est un instant à saisir pour atténuer la gravité de nos visages et pour nous libérer momentanément du stress auquel nous sommes soumis quotidiennement. Essayons également d’en faire un moment de rapprochement et de partage, un moment unique pour nous donner l’accolade, pour offrir un sourire à cette personne devant qui nous passons sans saluer, pour nous réconcilier avec ce collègue ou ce collaborateur avec lequel nos rapports se sont attiédis. Je souhaite que malgré les contraintes de nos charges, nous puissions nous accorder des espaces pour pouvoir nous permettre de nous retrouver dans un cadre de détente pour resserrer les liens entre nous.
Autant que possible, sortons de nos cloisonnements pour trouver des occasions de célébrer ensemble des moments de joie. En tout état de cause, il convient de remettre au goût du jour toutes les recommandations de notre premier séminaire interne visant à améliorer la communication interne et surtout la convivialité de notre cadre de travail. De cette façon, j’en suis convaincu, le temps de notre passage dan ce cabinet se transformera en un souvenir agréable qui longtemps encore sera évoqué et nous accompagnera inéluctablement vers les nouveaux horizons politiques, économiques et sociaux auxquels nous serons appelés.
Mesdames et messieurs, au terme de mon propos et comme c’est la raison de notre rencontre, je voudrais former pour vous et vos familles respectives des vœux sincères de paix, de prospérité et de bonheur.
Je souhaite à tous et à toutes une merveilleuse année 2008. Que 2008 soit pour chacun de vous une année de consécration, d’élévation et d’action de grâce à Dieu pour tous ses bienfaits dans nos vies.
Que par-dessus tout, cette année nous conduise à une sortie de crise définitive et irréversible au terme d’élections paisibles, justes et transparentes.
Bonne et heureuse année 2008.
Je vous remercie.
13 FEVRIER 2008
Monsieur le secrétaire général du Gouvernement,
Monsieur le Directeur de Cabinet,
Mesdames et messieurs les membres du Cabinet restreint,
Mesdames et messieurs les Directeurs généraux, coordonnateurs, responsables des structures rattachées,
Mesdames et messieurs les Conseillers, chargés de mission et chargés d’études,
Mesdames et messieurs les membres du Cabinet et des structures rattachées,
Mesdames et messieurs, chers collaboratrices, chers collaborateurs,
Dans quelques semaines, notre collaboration sera déjà âgée d’un an. Nous compterons bientôt, 12 mois de travail où vous, comme moi, n’avez certainement pas vu le temps passé. Car, bien souvent en effet, le rythme de l’actualité sociopolitique s’est emballé, avec son cortège de diligence et surtout d’échéances draconiennes liées à la mise en œuvre diligente de la feuille de route issue de l’accord politique de Ouagadougou. La conclusion de cet ultime accord inter-ivoirien et les exigences de sa réalisation sans délai m’ont conduit à mettre sur pied la petite famille que nous formons désormais, dès lors que les Forces Nouvelles ont accepté que leur premier responsable vienne tenir la fonction de chef du Gouvernement depuis le 29 mars 2007.
C’est une opportunité historique de constituer une équipe de collaborateurs dont j’ai confié la coordination des activités aux mains de M. Koné Tiémoko. C’est le lieu de vous exprimer, chers collaborateurs à la fois ma satisfaction et mon infinie gratitude pour tout le dévouement, pour toute l’abnégation et pour tout l’engagement dont chacun de vous a su faire preuve, afin de m’aider dans l’accomplissement de ma mission.
J’associe à ce sentiment de reconnaissance mesdames et messieurs les directeurs généraux, les coordonnateurs, les chefs et les responsables à divers titres de vos structures rattachées ainsi qu’à leur personnels respectifs. Cette mission est âpre, mais exaltante et votre appui quotidien nous a permis de relever bien des défis qu’il serait ici fastidieux d’énumérer dans les détails. Il y a eu des lueurs d’espoir allumés dans nos cœurs meurtris par ces années de conflits telles la flamme de la paix, qui marqué la réunification du territoire national. Nos souvenirs les plus récents sont encore animés de ces cris de joie qui ont jalonné le parcours de la première visite d’Etat du président de la République dans la région des Savanes à la promesse d’un retour à un développement plus équilibré et plus équitable de toutes nos régions administratives.
Tous ces événements que vous et moi avez pu vivre en interne à un titre ou à un autre ont contribué à forger en nous un sentiment de solidarité et d’engagement commun en vue d’une sortie de crise et d’une action gouvernementale efficace. Il est vertes vrai que nous vivons un contexte où nos compatriotes gagnés par l’impatience sont devenus plus exigeants dans leur analyse du rythme de l’évolution du processus les avancées réelles et tangibles, les résultats engrangées parfois au forceps ne sont pas toujours appréciées à leur juste valeur. Je voudrais, cependant, malgré ces critiques, sans indulgence, malgré les obstacles de toutes sortes, nous inviter à l’optimisme et à la persévérance dans l’effort. La volonté de ne pas engager à la légère la détermination à respecter la parole donnée de contribuer à sortir notre pays de la crise et surtout le souci du consensus ont guidé et continueront de guider notre action. Avec détermination, nous voulons nous attacher à poursuivre le processus qui entre bientôt dans la phase de l’identification générale des populations, elle-même précédant l’établissement des listes électorales. Nous attendons mener ces différentes opérations pré-électorales en notre âme et conscience en mettant chaque acteur et chaque partenaire de la sortie de crise face à ses responsabilités.
Chères collaboratrices, chers collaborateurs, Mesdames et messieurs, je ne manque pas d’avoir en cet instant solennel de retrouvailles de l’ensemble de la famille de la Primature, une pensée particulièrement émue pour ceux qui nous ont quittés en 2007. Je pense tout spécialement à nos regrettés collaborateurs victimes de l’attentat du 29 juin 2008. Je pense également à tous ces autres collaborateurs dont la disparition est intervenue dans des circonstances moins spectaculaires et qui n’en a pas moins été douloureuse. Tous, ils ont apporté leur pierre aux postes où ils servaient dans la mesure de leurs dons et capacités. Puissent-ils reposer en paix avec l’assurance du devoir bien rempli. Je ne saurais bien entendu oublier ceux qui pour des raisons de santé n’ont pu donner le meilleur d’eux-mêmes au cours de l’année écoulée. Je forme le vœu que 2008 leur soit plus profitable, afin qu’ils retrouvent toutes leurs capacités physiques, morales et psychologiques. Mesdames et messieurs, certes, si l’heure n’en est pas encore au bilan final, il convient néanmoins d’effectuer une pause en cet après-midi pour exprimer notre reconnaissance à Dieu qui nous offre une nouvelle année d’espérance pour nous-mêmes, pour nos familles, mais aussi et surtout pour nos concitoyens.
Cette petite pause amicale et conviviale qu’est la présente cérémonie de vœu du nouvel an est un instant à saisir pour atténuer la gravité de nos visages et pour nous libérer momentanément du stress auquel nous sommes soumis quotidiennement. Essayons également d’en faire un moment de rapprochement et de partage, un moment unique pour nous donner l’accolade, pour offrir un sourire à cette personne devant qui nous passons sans saluer, pour nous réconcilier avec ce collègue ou ce collaborateur avec lequel nos rapports se sont attiédis. Je souhaite que malgré les contraintes de nos charges, nous puissions nous accorder des espaces pour pouvoir nous permettre de nous retrouver dans un cadre de détente pour resserrer les liens entre nous.
Autant que possible, sortons de nos cloisonnements pour trouver des occasions de célébrer ensemble des moments de joie. En tout état de cause, il convient de remettre au goût du jour toutes les recommandations de notre premier séminaire interne visant à améliorer la communication interne et surtout la convivialité de notre cadre de travail. De cette façon, j’en suis convaincu, le temps de notre passage dan ce cabinet se transformera en un souvenir agréable qui longtemps encore sera évoqué et nous accompagnera inéluctablement vers les nouveaux horizons politiques, économiques et sociaux auxquels nous serons appelés.
Mesdames et messieurs, au terme de mon propos et comme c’est la raison de notre rencontre, je voudrais former pour vous et vos familles respectives des vœux sincères de paix, de prospérité et de bonheur.
Je souhaite à tous et à toutes une merveilleuse année 2008. Que 2008 soit pour chacun de vous une année de consécration, d’élévation et d’action de grâce à Dieu pour tous ses bienfaits dans nos vies.
Que par-dessus tout, cette année nous conduise à une sortie de crise définitive et irréversible au terme d’élections paisibles, justes et transparentes.
Bonne et heureuse année 2008.
Je vous remercie.
