DE RETOUR DE MISSION : LE PREMIER MINISTRE SE PRONONCE SUR SON SEJOUR A L’ETRANGER

Le Premier ministre Guillaume Soro est arrivé à l’aéroport du GATL d’Abidjan – Port-Bouët, le lundi 26 octobre 2009, à l’issue d’une mission d’une dizaine de jours à l’étranger. Il a expliqué l’importance de sa mission en Chine et le bref séjour effectué à Ouagadougou au Burkina Faso dans le cadre de la sortie de crise. Ci-dessous son intervention intégrale :

« Mesdames et messieurs les journalistes. Nous avons été invité à participé à participer à une foire commerciale, au Forum international, qui se tenait dans une province du Sichuan. En marge de cette foire, nous avons profité d l’occasion pour avoir des entretiens avec le Premier ministre de Chine. Nous avons par la suite eu plusieurs séances de travail avec des autorités chinoises. Ces séances de travail en porté essentiellement sur l’orientation politique que la Chine a prise depuis 2006, qui est de faire de l’Afrique une destination privilégiée, une destination avec laquelle ils doivent développer des relations. Je pense que cela a été très important, d’autant que nous avons intégré dans nos discussions l’aspect développement. C’est un élément sur lequel je me permets d’insister. Nous avons bénéficié aussi du soutien des autorités chinoises, discuté avec la plus grande banque de l’Etat pour voir les possibilités de financement de certains projets. Nous sommes partis avec une liste de projet, notamment la voie express Abidjan-Bassam, la construction du barrage de Soubré et bien d’autres projets pour lesquels nous avons souhaité et sollicité du Gouvernement chinois qu’il puisse mettre à notre disposition des financements, des prêts, qui permettent de réaliser ces projets. J’ai été satisfait de noter que le Premier ministre chinois, au cours de notre rencontre, est revenu sur ces projets et a donné un avis favorable du Gouvernement de voir ces projets conclus. Dès lors que nous aurons rapidement réuni l’ensemble des dossiers avec la banque chinoise pour arriver aux Accords de prêts. Je pense que le Gouvernement ivoirien se mettra à la tâche rapidement ».

« Ceci dit, nous avons noté aussi que les autorités chinoises avaient une réelle volonté d’avoir des frelations avec les autres pays et avec l’Afrique. C’est pourquoi dans quelques semaines, la réunion ministérielle Chine-Afrique se tient en Egypte et le Premier ministre chinois y sera pour présider cette autre réunion importante qui montre manifestement que la Chine a pris une orientation solide de faire en sorte que ces relations puissent se développer. Nous revenons de la Chine avec un autre son de cloche. Nous revenons de Chine avec une nouvelle perception de ce pays. Ce n’est pas la Chine arriérée. Nous avons vu une Chine totalement développée, épanouie. Une Chine qui a décidé de prendre son destin en main et qui se bât. En l’espace qu’une génération, elle a pu sortir 400 millions de personnes de la pauvreté. L’une de ses perspectives est de faire en sorte que dans les années qui suivent, malgré la crise financière, de sortir 100 autres millions de personnes de la pauvreté. Je pense que c’est quelque chose d’extraordinaire qui devrait inspirer les Gouvernements africains ».

« Après mon passage en Chine, je suis allé à Ouagadougou pour rencontrer le facilitateur. Je comprenais bien qu’en Côte d’Ivoire les uns et les autres étaient intéressés de savoir qu’elle conduite nous ferions du processus de sortie de crise, notamment les élections. Je n’ai pas manqué au cours d’une audience avec le président Compaoré de longuement passer en revue les questions liées au processus de sortie de crise, notamment les questions liées à l’élection. Je reviens ici pour qu’avec l’ensemble des partenaires du processus électoral, nous puissions reprendre nos séances de travail pour faire en sorte de donner un coup d’accélérateur à ce processus. Ce qu’il faut retenir, c’est que le président Compaoré souhaite que les élections se tiennent le plus rapidement possible, mais qu’elles puissent réunir les ingrédients qui vont forger non seulement la qualité de la liste provisoire et de la liste définitive, mais aussi une qualité à rechercher dans l’organisation de ces élections. Je pense que ce sont ces deux éléments importants (la qualité des élections et leur déroulement rapide) qui aujourd’hui vont guider les séances de travail que nous allons avoir avec les uns et les autres. Nous sommes conscients qu’il faut aller à des élections, mais qu’il faut y aller surtout à de très bonnes élections. »