1ère REUNION DU « JOINT WORKING GROUP » A ABIDJAN : LES PARTIES IMPLIQUEES DANS LA CERTIFICATION DU CACAO VEULENT PARLER D’UNE SEULE VOIX

Le « Joint Working Group », assemblée regroupant tous ceux qui interviennent dans la certification du processus de production du cacao aussi bien au Ghana qu’en Côte d’Ivoire, a tenu sa première réunion, le jeudi 30 juillet 2009, à l’Hôtel Tiama à Abidjan - Plateau.

L’ouverture de cette réunion a été présidée par M. Hubert Oulaye, ministre de la Fonction publique et de l’Emploi, qui représentait le Premier ministre Guillaume Soro, président du Comité de pilotage du Système de Suivi du Travail des Enfants (SSTE) – Certification.

Au cours de cette cérémonie d’ouverture solennelle, M. Hubert Oulaye, a, au nom du Premier ministre, souhaité la bienvenue à toutes les personnalités présentes à cette cérémonie et félicité chacun d’entre eux pour tous les efforts déployés en vue de la certification du processus de production du cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana. « Nous avons décidé désormais d’agir ensemble, d’agir conjointement avec les industriels pour plus d’efficacité dans leurs actions », a déclaré le ministre Hubert Oulaye pour qui la Côte d’Ivoire a posé un acte majeur en créant le Comité de pilotage présidé par le Premier ministre. />
Il a, ensuite, énuméré les actions posées par le Secrétariat exécutif du SSTE-Certification. Entre autres, les actions de sensibilisation sur le terrain, des enquêtes pour établir le phénomène dans 18 départements entre 2007 et 2008, la publication de l’enquête du 26 juin 2008, l’atelier international sur la certification du cacao, facteur de développement en milieu rural tenu du 10 au 12 juin 2008, la participation aux réunions de la fondation mondiale du cacao.

L’action la plus récente est, après la décision qui a fait échapper aux producteurs du cacao l’embargo sur le marché américain, le lancement officiel des actions de remédiation le 22 juillet 2009 à Adaou (Aboisso) en Côte d’Ivoire. « Cette remédiation est l’une des quatre étapes du cycle de certification voulu d’un commun accord par les différentes parties prenantes », a encore expliqué le ministre Hubert Oulaye.

Il a souligné la nécessité pour toutes les parties, la Côte d’Ivoire, le Ghana et l’industrie chocolatière, d’harmoniser leurs méthodes et outils pour la mise en œuvre du cycle de certification pour plus d’efficacité dans la lutte menée pour éradiquer le travail des enfants dans la cacaoculture. « Je reste convaincu que ce n’est qu’ensemble pays producteurs, industriels, pays importateurs que nous parviendront à éliminer les pires formes de travail des enfants dans notre cacaoculture », a-t-il précisé en invitant, au nom du Premier ministre, tous les participants à définir les bases du « Joint Working Group ».

Mis en place à Accra, le « Joint Working Group » ou « Groupe de travail commun » a pour objectif d’harmoniser les méthodes de travail dans l’accomplissement des 4 étapes de la certification. La première réunion d’Abidjan vise à matérialiser le groupe de travail et à définir les bases de fonctionnement du « Joint Working Group ».

Ont pris part à cette rencontre, une délégation du gouvernement ghanéen, conduite par le vice-ministre chargé du Travail, des représentants de l’industrie du chocolat, le Cabinet Vérité, le Comité de pilotage du SSTE et les ambassadeurs des Etats-Unis en Côte d’Ivoire et du
Ghana. />