APRES LA TENUE DE SA CINQUIÈME SESSION A ABIDJAN, L’AFRICAN RISK CAPACITY REMERCIE LE GOUVERNEMENT POUR LES FACILITES OFFERTES

Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly a reçu en audience à la Primature, M. Mohammed Béavogui, Directeur général de l’African Risk Capacity (ARC), une institution spécialisée de l’Union Africaine. Accompagné du ministre de l’Economie et des Finances, Adama Koné, l’hôte du Chef du Gouvernement a confié être venu remercier les autorités ivoiriennes pour les facilités offertes pour l’organisation de la 5ème session de la conférence des parties des pays signataires du traité de l’African Risk Capacity (ARC) qui vient de se tenir à Abidjan du 6 au 10 mars. Entre autres résolutions adoptées au cours de cette session, Béavogui a mentionné la désignation du ministre Adama Koné en qualité de président en exercice du Conseil des ministres de l’ARC pour 2017.

Il a révélé qu’au cours de la rencontre les Africains « ont décidé de prendre à bras-le- corps la question de la gestion du risque climatique, et tout comme s’engager à prendre en charge le capital de l’institution ».


Se félicitant de cette donne, il a indiqué que cela augure d’une indépendance financière et d’une indépendance de l’Afrique dans la gestion de ses problèmes. « Pour nous, c’est une fierté que l’Afrique ait ce regard sur ses problèmes visant à trouver des solutions durables », a soutenu M. Béavogui.


En ce qui concerne les relations de l’institution avec la Côte d’Ivoire, Béavogui a confié que le partenariat avec le Gouvernement vise à l’aider à définir son profil de risques climatiques et permettre aux cadres ivoiriens de produire des  programmes, des plans et probablement de décisions en  matière financière et budgétaire. L’objectif étant de « faire face aux risques climatiques, particulièrement la sécheresse et les inondations ».


L’African Risk Capacity est une Mutuelle panafricaine de gestion des risques créée en vue d’aider les États membres à réduire le risque de pertes et de dommages causés par des aléas météorologiques extrêmes et des catastrophes naturelles qui affectent les populations africaines, et c’est en leur fournissant des réponses efficaces.