REVENDICATIONS SOCIALE A LA FONCTION PUBLIQUE : LE MINISTRE PASCAL ABINAN ANNONCE UN FORUM POUR LE 23 FEVRIER 2017

Le Ministre de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration, Pascal Abinan a animé le 3 janvier, à son cabinet, un point de presse sur le bilan du pré-forum initié entre l’administration et les syndicats, suite aux menaces de grèves et revendications en rapport avec la retraite à la Fonction publique. Il a annoncé à l’occasion la tenue d’un forum le 23 février à Grand-Bassam, pour trouver une réponse idoine aux questions soulevées par les syndicalistes, invitant également, ces derniers à sursoir la grève annoncé pour le 9 janvier 2017.

Le Ministre de la Fonction Publique a révélé au cours de cette rencontre que les revendications de plateformes syndicales présentées en deux points, notamment la pension de retraite et le stock des arriérés de salaire, ont fait l’objet de débat entre 23 représentants de l’Etat et 66 syndicats au cours du pré-forum.

Ledit pré-forum qui s’inscrit dans le cadre du dialogue social visait, de l’avis du Ministre, à amener les syndicats à « s’approprier le contenu de l’ordonnance N° 2012-303 du 4 avril 2012, portant organisation des régimes de pension, recueillir leurs observations et leurs propositions, en vue de permettre au Gouvernement d’apporter des réponses requises à leurs différentes préoccupations ».

Réaffirmant la ferme volonté du Gouvernement de dialoguer avec ses « partenaires sociaux », le Ministre Abinan a dit à l’endroit des syndicats que l’ordonnance N° 2012-303 du 4 avril 2012, objet principal du « pré-forum a pour vocation d’assurer leur sécurité », tout en améliorant leur qualité de vie après leur temps d’activité.

Poursuivant, il a soutenu que « des études d’actualisation de l’ordonnance sont en cours à l’effet de rendre viable, voire pérenne le système de la pension retraite en Côte d’Ivoire ».

Il a rassuré le monde syndical que d’importantes décisions seront prises par le Gouvernement à l’issue du forum après que des mesures consensuelles lui aient été transmises. Car, dira-t-il, « aucune administration ne souhaite voir ses travailleurs dans le dénuement ».