OPEN DATA : LE CICG ANIME UNE RENCONTRE AVEC DES STRUCTURES PUBLIQUES SUR L’ETAT D’AVANCEMENT DES COLLECTES DES DONNÉES

Le Centre d’Information et de Communication Gouvernementale (CICG) dirigé par Mme Anne-Marie Konan-Payne a initié, le 2 novembre, à son siège, au Plateau, une réunion portant sur l’état d’avancement des collectes des données dans le cadre de la mise en œuvre efficiente du projet « Open data ». Cette rencontre qui a réuni des points focaux de plusieurs ministères et structures rattachées visait, notamment,  à redéfinir les enjeux de l’open data et à inviter les représentants des services publics à mener des réflexions sur le principe de mise à disposition systématique des données et  relever éventuellement les difficultés rencontrées.

Dans son rôle de centre de ressources et d’expertise de la communication gouvernementale, le CICG a initié ce projet « open data » en vue d’améliorer et de garantir l’égalité d’accès aux données publiques à l’ensemble des partenaires techniques et financiers, au secteur privé, à la société civile et aux citoyens (étudiants, journalistes, chercheurs, etc.) tels que prescrits par la loi n°2013-867 du 23 décembre 2013, relative à l’accès à l’information d’intérêt public.

C’est dans cette optique que, représentant Mme Anne-Marie Konan-Payne, M. Karim SALAWU, Conseiller Technique en Charge des TIC a saisi cette opportunité pour montrer aux points focaux l’intérêt que revêt ce projet.

En effet, le chef du gouvernement, selon M. SALAWU,  a dans sa volonté de faire de la transparence gouvernementale, encouragé l’ouverture des données publiques pour donner un coup d’accélérateur à la maturité numérique en Côte d’Ivoire.

Chose qui traduit son engagement dans le cadre du Plan d’action de la Côte d’Ivoire au sein de l’organisation, Open Government Partnership (OGP Côte d’Ivoire).


Expliquant la nature des données à paraître  sur la plate-forme www.data.gouv.ci, le représentant de la directrice du CICG s’est voulu clair : « Il s’agit  de rendre accessible l’ensemble des informations à caractère public aux citoyens » pouvant « impacter leur vie » et leur permettent de se renseigner davantage sur les activités gouvernementales. Ces données, a-t-il indiqué, peuvent procéder de textes de lois, d’ordonnances, de documents identifiés, de codes  qui feront l’objet de publication régulière.


Quant aux points focaux, après avoir salué unanimement l’instauration de cette séance de travail et souligné les écueils auxquels ils sont confrontés, ont réitéré leur engagement à contribuer à mettre les données à vocation publique à la disposition des populations et de créer un réseautage à l’effet  de travailler en équipe en vue d’être plus performants.


Il convient de signaler que dans le cadre de cette série de rencontres sur « l’open data », le CICG aura, dans les prochains jours, des séances de travail  avec la Société Civile et le Secteur privé.