CODE FORESTIER : LE MINISTERE DES EAUX ET FORETS ORGANISE UN ATELIER POUR L’ADOPTION DES TEXTES D’APPLICATION

Le Ministère des Eaux et Forêts organise, les 3 et 4 novembre, à Cocody, un atelier national pour l’adoption des textes d’application du code forestier. Cette rencontre qui s’inscrit dans la droite ligne de la politique de la sauvegarde du patrimoine forestier national a pour vocation d’analyser les observations des parties prenantes sur les propositions du contenu des décrets d’application tels que rédigés par le comité d’évaluation.

Le directeur de cabinet du Ministère des Eaux et Forêts, le colonel Doplé Soro qui a présidé ledit atelier en a de prime abord, montré l’enjeu. Pour lui, il s’agit d’obtenir à terme, un texte « très solide et consensuel ». Présentant le nouveau code, le directeur de cabinet du Ministère des Eaux et Forêts a rappelé qu’il contient 152 articles qui induisent 34 décrets et autres textes réglementaires, estimant qu’il est plus innovant et plus inclusif que l’ancien code qui date de 1965. Il a affirmé que pour ses rencontres, ce sont 16 textes qui feront l’objet d’examen.

Le colonel Doplé Soro a souligné que la forêt Ivoirienne est en danger compte tenu de son état de dégradation avancée qui s’accentue depuis plusieurs décennies.

Cette situation, à l’en croire, a des impacts négatifs sur le climat et sur le développement agricole. Voilà pourquoi est-il opportun, selon lui, de disposer d’un cadre législatif et réglementaire à l’effet de relever ces nombreux défis. Il est « impératif de mettre en place une nouvelle règlementation pour sauvegarder les ressources forestières », a-t-il dit en substance.

Pour le colonel Mé Kouamé du comité d’organisation dudit atelier, la gestion forestière requiert l’implication de tous, notamment, la société civile et le secteur privé.

Pour que le territoire national soit couvert à plus de 20%, a-t-il annoncé, il faut des initiatives privées. Poursuivant, il a affirmé que ce code met l’accent sur la création de nouvelles forêts. Avant d’appeler à un financement durable du massif forestier.