CADRE PERMAMENT DE CONCERTATION : LA 5EME REUNION S’OUVRE CE LUNDI A OUAGA

La 5ème réunion du Cadre Permanent de Concertation (CPC) s’ouvre, le lundi 18 mai 2009, à Ouagadougou. Arrivé le dimanche 17 mai 2009, le président Laurent Gbagbo a affirmé que le 29 novembre prochain, date fixée pour l`élection présidentielle en Côte d`Ivoire, était une « date sûre » et que cette échéance serait tenue.

« Ce n`est pas une date fétiche mais une date sûre », a-t-il déclaré. Cette date a été choisie pour « donner matériellement le temps (au pays) de tout finir » avant d`organiser le vote, a expliqué Laurent Gbagbo. />
« Nous avons calculé le temps, c`est pourquoi les élections sont fixées à fin novembre », a-t-il poursuivi. « Le manque d`argent ne nous a jamais empêché de travailler. On avance. On n`a pas beaucoup d`argent, mais ça ne nous empêche d`avancer », a encore souligné.

Le chef de l`Etat ivoirien a été accueilli à l`aéroport par son homologue burkinabè Blaise Compaoré, facilitateur de la crise ivoirienne et garant de l’Accord Politique de Ouagadougou.

Le chef de l’Etat a relativisé les retards enregistrés par le désarmement des ex-rebelles, qui doit se dérouler deux mois avant le scrutin, par le redéploiement de l`administration fiscale et douanière dans le nord et par la restitution du pouvoir légal aux préfets par les commandants militaires
FN. />
« Pour les questions militaires, donc la réunification du pays, nous avons tout mis en mouvement (...). Ce n`est plus une question politique, c`est une question matérielle de mise en œuvre", a-t-il assuré.

Selon lui, les passations de pouvoir entre les commandants de zone des FN et les préfets et sous-préfets du gouvernement central ont été volontairement retardées: « C`est nous qui, exprès, avons dit d`attendre parce qu`il faut que les forces de sécurité soient matériellement d`abord en place ». « La passation des charges n`est plus un débat. C`est acquis », a-t-il ajouté.

Le président Laurent Gbagbo a également indiqué que les juges avaient déjà été installés dans les zones contrôlés par les ex-rebelles. « Il y a l`installation des douaniers et des autres magistrats. Il reste (notamment) à installer les procureurs, les gardiens de prison. Ce sont des choses pratiques comme ça qui restent à faire », a-t-il
conclu. />