RENCONTRE ENTRE LE PREMIER MINISTRE ET LES GENERAUX FDS ET FAFN
Guillaume Soro envoie Mangou et Bakayoko en mission de sensibilisation

Le Premier ministre Guillaume Soro a rencontré, le mardi 5 juin à la Primature, les généraux Soumaïla Bakayoko, chef d’état major des FAFN, et Philippe Mangou, chef d’état major des FDS. Le ministre de la Défense, Michel Amani N’Guessan, le Colonel Nicolas Kouakou, Commandant du CCI et son adjoint, le lieutenant-colonel Karim Ouattara.

Le Premier ministre Guillaume Soro a rencontré, le mardi 5 juin à la Primature, les généraux Soumaïla Bakayoko, chef d’état major des FAFN, et Philippe Mangou, chef d’état major des FDS. Le ministre de la Défense, Michel Amani N’Guessan, le Colonel Nicolas Kouakou, Commandant du CCI et son adjoint, le lieutenant-colonel Karim Ouattara.


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La rencontre entre le Premier ministre Guillaume Soro, le Général Philippe Mangou, chef d’état major des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), le Général Soumaïla Bakayoko, chef d’état major des forces Armées des Forces Nouvelles (FAFN), le Colonel Nicolas Kouakou, Commandant du Centre de Commandement Intégré (CCI) et son adjoint, le lieutenant-colonel Karim Ouattara a duré plus d’une heure. M. Michel Amani N’Guessan, ministre de la Défense a pris part à cette rencontre.




A l’issue, il a expliqué les raisons de cette visite au Premier ministre. « Vous savez qu’il y a eu l’accord politique de Ouagadougou. Aujourd’hui, il s’agit d’exécuter cet accord. C’est dans le cadre de l’exécution de cet accord de Ouagadougou que le Premier ministre a bien voulu convoquer les deux généraux : le général Bakayoko des FAFN, le général Mangou des FANCI, et le ministre de la Défense et surtout avec notre moyen pratique du terrain, le chef du CCI pour que nous puissions discuter de la marche des affaires au niveau des aspects militaires. Vous savez, il y a un certain nombre de problèmes, nous sommes venus écouter les conseils avisés du Premier ministre.






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Il y a une démarche qui a été proposée. Il faut sensibiliser, il faut prendre un certain nombre de mesures pour nous permettre d’avancer. Nous avons parlé de tous les problèmes, y compris des grades. Des dispositions pratiques sont prises. Le Premier ministre nous a rassurés sur un certain nombre de choses. Nous partons chargés d’activités.


Nous espérons que nous allons sortir très rapidement. L’événement important, c’est qu’avec les généraux nous devons entreprendre une tournée de sensibilisation. Car, a dit le Premier ministre, il s’agit de rassurer les uns et les autres sur la démarche, la création d’un environnement pacifique autour de l’action de désarmement. Tout doit se faire de façon consensuelle. C’est pour cela que le Centre de Commandement Intégré a été mis en place. Nous allons donc utiliser cette démarche. Aujourd’hui, le général Bakayoko est là, le général Mangou est là.





C’est ensemble que nous allons opérer le désarmement des esprits et des cœurs pour aboutir enfin au désarmement physique ». Pour ce qui est des dates précises du processus de désarmement, M. Amani N’Guessan a fait la déclaration suivante : « Le désarmement est un processus. Pour le moment la fin du processus n’est pas donnée. Mais au moins, nous sommes convaincus que le 30 juin, dans ce pays, il y aura un événement majeur qui sera annoncé par le Premier ministre. En ce qui concerne les dispositions pratiques pour le désarmement, le ministre de la Défense a ajouté ce qui suit : « Les dispositions pratiques, c’est d’abord de mettre en marche le CCI qui aujourd’hui connaît des difficultés de démarrage. Des mesures sur le plan financier sont prises pour permettre au CCI de fonctionner. Le CCI qui, déjà, va aller pour la sensibilisation en précurseur avant que les généraux et nous-mêmes nous puissions suivre.


Il y a ce cadre de concertation que nous venons de créer, qui doit se réunir très souvent pour essayer d’arrondir les angles. Mais, en tout cas, pas de précipitation, pas de désarmement forcé. Tout doit se passer par la recherche du compromis et du consensus. Sur le sujet du démantèlement des milices, M. Michel Amani N’Guessan a indique ceci : « On ne peut pas parler de terminer. Non. C’est un processus en cours. Il y a des étapes. Première étape, deuxième étape, troisième étape et peut-être même une quatrième étape. En tout cas, il y’ a une première étape qui a été franchie à l’Ouest. Il va falloir une deuxième étape. Ensemble avec les généraux, nous allons aller renforcer, consolider ce qui a été fait. ».


Le ministre de la Défense a profité de cette occasion pour se prononcer le la question des grades des militaires FAFN. « C’est un problème que nous sommes en train de régler par la recherche du consensus. Le Consensus n’est pas encore obtenu et nous sommes à la recherche de ce consensus. Nous allons l’obtenir », a indiqué M. Amani N’Guessan qui a aussi affirmé que le décret de nomination des commandants du CCI se signé à l’issue du règlement de la question des grades. « Dès que le problème des grades est réglé, tout ira comme du beurre au soleil ». Il a, cependant, assuré que la nomination de l’actuel commandant du CCI n’a pas été faite dans l’informel : « Ce n’est pas l’informel. Nous sommes dans un état de droit »