PROMOTION DE LA PARTICIPATION DES FEMMES AUX POSTES ELECTIFS : LA MINISTRE EUPHRASIE YAO FAIT LE BILAN PARTIEL DU PROCESSUS DE FORMATION DE 200 FEMMES LEADERS

Femmes leaders, membres du Compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire (COCOFCI), représentantes d’organisations féminines, potentielles candidates aux prochaines élections législatives, régionales et municipales ; ont été invitées par la ministre de la Promotion de la femme, de la Famille et de la Protection de l’enfant, Mme Euphrasie Yao le 1er septembre au District d’Abidjan, pour faire le bilan à mi-parcours du processus de formation entamé à leur endroit en vue d’améliorer leur taux de participation aux postes électifs. L’objectif visé par cette démarche est d’atteindre un quota d’au moins 30% de femmes parmi les élus en vue d’aboutir à terme à la parité homme et femme. Conforme aux recommandations de la plate-forme d’actions de Beijing ; ce taux de représentativité ; a été soumis au gouvernement dans le cadre d’un avant-projet de loi, élaboré le 21 avril lors de l’atelier du COCOFCI, durant lequel a été mis en place également, les six commissions chargées de conduire le processus de formation des femmes leaders.


Cinq mois après l’installation de ces commissions, Mme Euphrasie Yao s’est félicitée du fait que leurs travaux aient permis à ce jour, « de former 200 femmes leaders de tous les partis politiques et de la société civile » afin de les outiller à surmonter le complexe d’infériorité et les pesanteurs sociales, qui pèsent sur les femmes candidates à des élections en Côte d’Ivoire.


Ce processus s’est attelé a favoriser des changements de comportements chez les femmes candidates, à leurs faire connaître l’expérience d’anciennes élues, à encourager les décideurs à soutenir les candidatures féminines, à motiver la prise en compte du genre dans les réformes institutionnelles et à mobiliser des fonds pour appuyer toutes ces actions.


A l’occasion, la ministre a réitéré son appel aux femmes à intégrer le COCOFCI pour faciliter leur intégration dans ce processus de promotion des femmes appuyé par la Chaire UNESCO et parrainé par le Chef de l’Etat, qui considère que, a cité la ministre, « à chaque fois que des femmes accèdent à des postes de responsabilité dans les entreprises, dans la fonction publique, dans la politique, les décisions sont prises avec une plus grande conscience, elles sont mieux acceptées.

Leur mise en œuvre devient plus facile, les conflits s’apaisent, l’équilibre revient ».


Cette volonté du Chef de l’Etat conduite par sa conseillère, Mme Jeanne Peuhmond requiert selon elle, à l’instar des autres pays, encore plus d’engagement, car en Côte d’Ivoire, « les taux de 9,2% de femmes au parlement, de 6% dans les conseils généraux et d’environ 14% dans les conseils municipaux montrent que nous avons des efforts à faire ».