SORTIE DE CRISE : LES ELECTIONS ET LA REUNIFICATION VONT DE PAIR SELON L’ONUCI
Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire, YJ Choi a été reçu la mardi 12 mai 2009, au Palais présidentiel par le Président Laurent Gbagbo.
A sa sortie d’audience, M. Choi a indiqué à la presse être venu échanger avec le Chef de l’Etat au sujet de la dernière réunion du Conseil de sécurité au cours de laquelle, il avait présenté le 20ème rapport du Secrétaire général des Nations Unies sur la Côte d’Ivoire et sur sa récente tournée à l’intérieur du pays en vue d’évaluer les 1000 microprojets mis en route depuis aout 2008.
Évoquant les 1000 microprojets, M. Choi s’est félicité des résultats positifs et encourageants observés sur le terrain. Un constat qui lui permet d’annoncer, « je vais encore essayer d’attirer des investissements de deux milliards de FCCA pour l’opération cette année », conformément à la promesse faite quelques jours auparavant d’augmenter l’enveloppe des microprojets.
Revenant sur la question du Conseil de sécurité, le chef de la mission onusienne a souligné que cet aspect de la discussion a porté sur deux volets, les élections et la réunification qui de son avis, vont de pair et qu’on ne peut traiter séparément. « Quand ces deux éléments se réunissent, ils présentent à la fois un danger et une opportunité. Notre rôle, c’est d’accroitre l’opportunité et de minimiser le danger », a expliqué M. Choi.
Il a ajouté que l’accent a été mis sur la perspective 2009 pour la tenue des élections car, selon ces propos « c’est un moment décisif, en quelque sorte l’heure de vérité pour les élections et la réunification ». Il a encore une fois, rassuré que l’ONUCI est prête à accompagner, avec toutes ses ressources et sa bonne volonté, la sortie de crise en Côte d’Ivoire.
Interrogé sur la date des élections que le RHDP souhaiterait voir se tenir le 11 octobre 2009, M. Choi a rappelé que la mission de l’ONUCI est d’assister et de faciliter les élections dont elle souhaite la tenue assez rapidement. « Notre devoir fondamental est de faciliter, assister et accompagner le plan des Ivoiriens ».
