DEVELOPPEMENT DES NTIC : LA CENTRAFRIQUE VEUT S’INSPIRER DE L’EXEMPLE IVOIRIEN

M. Thierry Maleyombo, ministre des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) de la République de Centrafrique effectue une visite en Côte d’Ivoire pour mieux s’imprégner de la politique de développement des NTIC en Côte d’Ivoire. Il a été reçu par le Premier ministre Guillaume Soro, le mercredi 6 mai 2009.

A la fin de sa rencontre avec le chef du Gouvernement, M. Maleyombo a fait la déclaration suivante à la presse : « Je suis en Côte d’Ivoire de l’échange entre nos deux départements, le département que dirige le ministre Hamed Bakayoko, à savoir les Nouvelles technologies. J’ai voulu juste rendre une visite de courtoisie au Premier ministre, le saluer, le féliciter, l’encourager dans le processus de réconciliation nationale et du retour de la paix en Côte d’Ivoire. Vous savez que la Côte d’Ivoire et la République centrafricaine ont les mêmes problèmes. Nous sommes en train de tenter une expérience là-bas, qui est apparemment en train de porte ses fruits. J’ai été reçu également par le ministre en charge de la Réconciliation nationale pour partager avec lui notre expérience.



Vous avez la chance d’avoir M. Hamed Bakayoko comme ministre des NTIC en Côte d’Ivoire. Je vous assure que l’expérience ivoirienne aujourd’hui est avance. Je suis venu m’imprégner de ce qui se passe ici. Pour tout vous dire, je n’avais pas prévu dans ces déplacements la Côte d’Ivoire. Mais c’est sur place à Dakar, lors des échanges avec mon homologue là-bas, que j’ai décidé de faire de déplacement à Abidjan. Ce déplacement m’a été vivement conseillé. Parce que la Côte d’Ivoire est très en avance. Une fois sur place, je me suis rendu compte que c’est vrai qu’il y a un grand travail qui a été fait. L’artisan est là, vous devez le féliciter parce que ce qu’il a fait a permis la fête de l’internet. J’ai assisté à la clôture. C’est un événement qui permet d’ouvrir ce domaine à tout le monde. J’apprends aujourd’hui que même le paysan peut par son téléphone, via son ordinateur et internet, savoir les prix du cacao pour pouvoir le vendre. C’est un progrès. Nous devrions poursuivre cette coopération sud-sud pour que le continent africain puisse en profiter. Vous savez que les télécommunications aujourd’hui sont le seul secteur qui n’est pas touché par la crise. On devrait donc tout mettre en œuvre pour que cela puisse profiter d’abord aux caisses du Trésor public, aux consommateurs et aux opérateurs ».