INVESTISSEMENTS : 175 MILLIARDS FCFA AGREES EN HAUSSE DE 25% AU PREMIER SEMESTRE 2016

Les investissements agréés au premier semestre 2016 en Côte d’Ivoire enregistrent une hausse de 25% passant de 175 milliards FCFA sur la même période en 2015, à 219 milliards FCFA en 2016, a annoncé ce mardi 12 juillet, le Directeur général du Centre de Promotion des Investissement en Côte d’Ivoire (CEPICI), Emmanuel Essis Esmel. M. Essis qui présentait son bilan à mi-parcours, a révélé que ces investissements sont dominés par ceux en provenance de l’étranger, constituant 69% de l’enveloppe globale tandis que la part des nationaux s’établit à 31%.

Ces investissements sont principalement destinés aux secteurs de l’agroalimentaire et de l’industrie (25%), le transport et l’entreposage (16%), l’industrie du plastique (12%), l’hôtellerie et la restauration (5%), les BTP (28%), la santé (3%), l’agriculture (2%) et les autres industries manufacturières (4%).

Point essentiel relevé par le DG du CEPICI, la dominance africaine des investissements directs étrangers en Côte d’Ivoire. Grande première depuis ces deux dernières années, le Togo est en tête avec un apport de 18%, puis le Maroc en seconde position avec un taux d’investissement passant de 29% sur la même période en 2015 à 15%, devançant la France d’où proviennent 7% des IDE.

Une situation qui constitue pour Emmanuel Essis Esmel, « le témoignage d’une coopération sud-sud plus poussée ». Même s’il s’est satisfait de cette tendance, le Directeur général du CEPICI a déploré la faible part des nationaux dans les investissements agréés dans le pays. Selon lui, les hommes d’affaires nationaux ne saisissent pas encore toutes les opportunités offertes par le code des investissements, qui a-t-il clarifié, « ne profite pas qu’aux seuls investisseurs étrangers ».

D’ailleurs, l’accroissement de la part des investissements nationaux fait partie des défis qui restent à relever. A cet effet, le CEPICI entend mettre en œuvre une stratégie s’appuyant sur les régions, la recherche de financement et de partenariat, l’accompagnement des PME-PMI et des Start-Up et l’appui à l’émergence de champions nationaux.

Cette dynamique devrait aller de pair avec l’amélioration continue du climat des affaires axée sur la dématérialisation des actes et services administratifs.